Le jeu du Je
Vendredi 25 septembre 2009
Ces derniers jours bien qu’ayant vécu d’intenses moments liés aux réalisations successives de nombreux instants que je rêvais de connaître depuis si longtemps j’ai connu juste après ceux-ci une période dépressive liée en partie à une incompréhension de la part de gens que j’appréciais, incompréhension de propos non « politiquement corrects » que j’ai eu l’imprudence de tenir publiquement, propos qui suscitèrent des réactions épidermiques et bien peu de véritables réflexions.
Mais cette dépression avait au moins deux racines, l’autre étant Sa non-disponibilité qui m’apparaissait de plus en plus comme devant déboucher sur une inaccessibilité, sur un enracinement dans le virtuel, sur un futur qui enfouirait tôt ou tard cette chance de rencontre comme tant d’autres occasions manquées.
Quelle raison avais-je d’espérer alors que tout mon passé me rappelait les échecs suivant mes plus grands élans amoureux ?
Je souffrais d’un côté d’un sentiment d’ostracisme et d’un autre côté je m’enfonçais en apprenant qu’Elle recevait un ami, qu’elle ne pouvait me parler facilement et aussi en croyant deviner que sa confiance en moi n’était pas encore telle qu’elle puisse facilement envisager de me voir chez Elle. Elle ne pouvait pas me parler facilement et pourtant je ne voyais qu’Elle à qui pouvoir parler de cette expérience de rejet qui me consumait.
Durant cette bien longue semaine où Elle me fut quasiment inaccessible j’ai pu de nouveau entrevoir sa délicieuse douceur et bonté mais je ne pouvais en abuser et j’ai du tenir le coup, ma souffrance renforcée d’une deuxième épreuve.
Les expériences fortes que j’avais connues en soirée ne furent pas écrites en ces mauvais jours mais seulement ceux-ci en grande partie passés quand ma plume pu enfin se détacher de ce maudit forum qui m’avait si profondément blessé.
Une journée commencé sous le signe de la déprime, un coup de fil réconfortant à une sympathique secrétaire qui me redonna du courage pour achever ma reconversion professionnelle et surtout… une « conversation » avec Elle après tant de jours, de semaines même sans avoir pu vraiment communiquer, sans avoir pu écrire avec le cœur, se laisser porter par sa douce présence.
C’était hier, jeudi 24 septembre 2009 que j’apprenais qu’Elle risquait de « monter » à Paris le week-end prochain pour participer à un groupe de travail. J’éclatais de joie à une telle annonce, cet événement tant attendu, espéré, puis dé-espéré, semblait enfin non seulement possible mais sur le point de se réaliser !
La chose prendra-t-elle vraiment corps dans une semaine ou bien s’agira-t-il là d’une mauvaise blague du destin cruel qui ne nous permettra pas de connaître enfin cette douce rencontre ?
Tant pis si le destin doit s’avérer cruel, je ne peux m’empêcher de fermer les yeux en l’imaginant enfin contre moi.