Le jeu du Je
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Nuit du vendredi 18 au samedi 19 septembre 2009
Ignorant le prix à payer pour cette libération envers Messaline je redescendis les marches vers les caves, vers Angela que je redoutais d’avoir blessée par mon attitude volage.
Je la trouvai aisément sur les marches que François m’avait indiquées plus tôt.
Elle n’arborait plus une mine conquérante, son visage semblait trahir des pointes de lassitude, de déception peut-être.
Est-ce vanité que de croire qu’elle fut heureuse de me retrouver ?
Je vais être vaniteux : je crois que ma présence lui fit du bien.
Alors que je la retrouvai elle venait de donner un ordre simple à un « soumis », juste l’ordre de se tenir agenouillé dans l’alcôve même où j’avais subis mon châtiment. Ce « soumis » la croyant partie s’empressa de se relever alors qu’elle l’observait depuis l’escalier, cachée à sa vue. Je compris sa déception, je compris aussi à quel point rencontrer un homme qui comme moi parvient à s’offrir doit apporter à ces femmes.
Nous avons parlé, de ces déceptions, de choses et d’autres, de ma punition. A ce sujet elle me révéla y avoir assisté et l’avoir trouvée impressionnante. J’ai été terriblement flatté qu’Angela elle-même puisse avoir été impressionnée par cette punition.
J’étais de nouveau à ses pieds, de nouveau offert à elle, pour la subir, lui parler, l’écouter, la caresser, pour tout ce qui aurait pu lui faire plaisir.
Je ne sais plus si je lui ai encore parler d’Elle, peut-être pas, je m’étais déjà épanché sur mon autre amour, tendre celui-là et n’ai sans doute pas osé trop insister.
A ma grande déception elle avait retiré son god-ceinture et j’abandonnai l’espoir qu’elle me possède cette nuit-là.
Nous descendîmes vers la proche piste de danse où elle voulut s’installer sur un cheval de bois que nous essayâmes de déplacer pour qu’elle ne soit pas gênée par le mur proche.
Echec : il est des chevaux de bois têtus desquels celui-ci faisait partie.
Je lui servi alors de siège, j’étais heureux qu’elle ose encore jouer avec moi, fier aussi.
Elle me cravacha peut-être, ma mémoire est défaillante.
A ses pieds je lui manifestais mon désir de lui prouver ma soumission, à ses pieds je lui disais des yeux qu’elle pouvait oser ce qui lui conviendrait d’oser.
Elle osa.
Elle osa s’essayer (était-ce ou pas la première fois pour elle aussi) à un jeu dont je ne me serais pas cru capable peu de temps avant, un jeu dangereux et redoutable, un jeu que je voyais avant même de le vivre comme le summum des épreuves masochistes.
Elle me fit mettre à quatre pattes, les fesses écartées, mes parties intimes n’ayant que le string pour les protéger.
Elle me fit mettre à quatre pattes et je devinais tout en désirant ce qui allait suivre alors même que je voyais ceci comme une apothéose inatteignable, irréalisable ou du moins à ne pas réaliser.
Elle me fit mettre à quatre pattes et commença à me flatter les parties avec ses chaussures.
Les flatter ou les tester ?
Les deux certainement.
La pointe des chaussures se fit de moins en moins douce et commença ce qui devait arriver : des coups prirent le relais et Angela s’appliqua à me faire subir un « ballbusting » sans trucages, une de ces épreuves que l’on peut voir sur certaines vidéos extrêmes circulant sur le net.
Angela avait beau m’avoir déjà fait souffrir je n’arrivais que difficilement à réaliser qu’elle puisse faire tout ceci avec autant d’aisance.
Plié en deux par la douleur de certains coups je priais la fin de ce supplice, redoutant le prochain coup avec une furieuse tentation de m’y soustraire.
Je serais incapable de dire combien de coups elle me porta, je sais juste que j’alla encore une fois jusqu’au bout, fier et heureux de l’avoir satisfaite.
Je ne me souviens plus de la suite, la fin de la soirée ne devait plus être très loin, elle fut de nouveau fatiguée et s’en alla une fois encore accompagnée de François rejoindre son hôtel dans le Quartier Latin.
Elle reprit l’avion pour New York et 2 jours plus tard je reçu son premier message dans ma boîte aux lettres, son premier et pour l’instant unique message.
Combien de temps se souviendra-t-elle de moi ?