Le jeu du Je

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Rêves sanglants, fantasmes de massacres… n’ayant pas de quoi passer à l’acte je n’ai tué personne mais j’avais la rage hier soir quand m’étant préparé à passer une agréable nuit de laisser-aller halloweenesque, quand ayant affronté la fraîcheur d’une nuit d’hiver et l’hostilité des transports en commun, je constatai que le lieu où je devais passer la nuit ne respectait pas la législation relative à l’interdiction dans les lieux accueillant du public et que je ne pourrais physiologiquement pas y rester.

 

Le videur en rajouta une couche en se foutant de ma gueule : on a dans ces moments là des rêves de racaille.

 

Difficile d’imaginer ces moments là sans les avoir vécus, moments où on a le sentiment de n’avoir pas le droit d’exister pleinement, moments où on est confronté à l’égoïsme froid des autres qui se moquent de votre différence, de votre fragilité.

 

Même pas le temps d’aller au commissariat : je ne voulais pas rater le dernier train qui devait m’éviter de passer la nuit dehors, grelottant car ayant aussi dans l’histoire perdu mon pull.

 


Dim 1 nov 2009 2 commentaires
Je passais par là. Juste bonne soirée à vous.
Reine - le 02/11/2009 à 17h44
Merci pour ce sympathique petit message.
Acetos
Désolé pour ta soirée. T'as dû être bien déçu, et je comprends t'as colère.
Je suis de ceux qui auraient certainement fumés dans ce genre de soirée....bien que les soirées halloween c'est pas trop mon truc.
Malheureusement ça sera toujours comme ça....les plus faibles doivent s'adapter. J'ai pas dis que c'était normal non plus....
bline - le 15/11/2009 à 07h59