Samedi 12 septembre 6 12 /09 /Sep 17:25

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Vendredi 12 septembre 2009

 

 

Hier il s’agissait d’un « before » organisé la veille d’une fameuse nuit « fétiche » par un restaurant du milieu.

 

Me considérant comme switch je m’étais résolu à oublier mon côté dominant car ne me sentant plus capable de l’empathie, de l’écoute nécessaire à un tel rôle.

 

La colère m’emplissait pourtant, et j’avais du mal à me conditionner à prendre une posture soumise.

 

Je les ai repérés de loin, tous les 3 en train de fumer leur clope devant le restaurant. Nous nous présentâmes brièvement, moi un peu timide, comme souvent peu à l’aise en société et je m’empressa de les quitter pour rentrer me changer (et aussi reprendre contenance).

 

Le restaurant était encore loin d’être plein et je les ai alors retrouvés pour un apéritif qui fut l’occasion d’apprécier leur compagnie. Serge l’ancien qui disait revenir à ses pulsions de jeunesse avec le charme d’un débutant, Henri habile à mettre en valeur ses interlocuteurs et surtout Laurence, jeune et belle compagne d’Henri dont je ne tarda pas à tomber sous le charme de sa timidité.

 

Ce fut tout naturellement que nous nous installâmes dans le même coin de table, Laurence me faisait face et je devins son interlocuteur privilégié, celui qu’elle écoutait avec attention, celui auquel elle se faisait un devoir de répondre, celui à qui elle jeta des perches.

 

Sa timidité me frappait de plus en plus, était-elle en partie feinte, la forçait-elle un peu pour mettre en avant son désir de soumission ?

Nous nous trouvâmes des points communs, la sympathie alla crescendo.

 

Elle évoqua des souvenirs traumatisants qui rendaient la réalisation de ses fantasmes de soumission délicate à réaLaurencer tant nombre de situations semblaient la renvoyer à des références pénibles.

Ayant des pulsions de soumission depuis toujours elle n’avait semble-t-il connu que de mauvaises expériences jusqu’alors.

 

Plus elle me parlait, plus le désir de l’initier en douceur montait en moi.

 

J’avais en début de repas posés sur la table une cravache et un paddle afin de lui montrer ces instruments qu’elle ne connaissait, à ma grande surprise, pas encore. J’avais dès le début suggéré que cette soirée soit l’occasion pour elle de les tester.

 

 

 

La fin du repas approchant Henri s’enhardi à prendre le paddle avec l’intention de chauffer les fesses de sa douce compagne.

Je m’empressa alors de lui remettre un petit martinet pas bien féroce que je pensais plus adapté au chauffage des fesses d’une jeune femme appréhendant l’épreuve et susceptible de faire un blocage si celle-ci s’avérait trop dure.

 

Laurence paraissait indécise, Henri sembla être gagné par cette indécision, il fut un instant où j’ai pressenti qu’ils pourraient ne pas y aller, qu’ils pourraient avoir peur de s’exhiber dans ce lieu pourtant compréhensif, qu’ils n’oseraient peut-être pas jouer devant de nombreux inconnus susceptibles de les juger sur la qualité de leur jeu.

J’ai doucement suggéré à Laurence de se laisser aller, de profiter de l’instant dans ce lieu où tout était permis, invitée à se remettre debout et d’offrir à tous le spectacle de son beau corps, de son beau cul, flagellés.

 

Il se mis à la besogne avec un rythme d’emblée rapide et craignant que Laurence craque je lui pris la main pour adoucir sa douleur d’un peu de chaleur humaine dont elle me semblait avoir terriblement besoin.

 

Henri semblait répéter ses coups aux mêmes endroits sans alterner fréquemment, et même si il ne s’agissait que d’un petit instrument peu dangereux Laurence eut quand même mal.

 

Le martinet laissa ensuite la place à ses collègues de torture et Laurence, toujours debout et jupe retroussée devant tous les convives, subit des coups de plus en plus difficiles à supporter, moi lui tenant la main pour l’accompagner dans cette épreuve.

 

L’épreuve terminée je profita qu’elle fut encore debout pour m’enhardir à effleurer son corps craintif avec le petit martinet, martinet dont le manche vicieux s’attarda un temps sur le devant de son string cachant un clitoris probablement gourmand.

Elle devait être déjà rassise quand je poursuivi au travers de sa robe en vinyle la caresse de son corps par le biais de cette cravache qu’elle redoutait.

Elle s’offrait à moi et tout me semblait permis.

La cravache caressa ses seins, dessina le contour de ses hanches en regrettant que si peu d’épiderme ne soit accessible, remonta jusqu’au visage où elle rassura les joues.

 

Laurence m’excitait, je retrouvais confiance en moi.

 

Elle répondit favorablement à ma demande d’aller plus loin et Henri ayant donné son accord je lui donna l’ordre de se lever pour passer dans le petit « donjon » jouxtant la salle à manger.

 

Passant devant une séance de shibari elle alla naturellement sur la croix de Saint-André et s’y positionna, jupe relevée, dans l’attente de mes coups.

 

J’entrepris de me familiariser avec ses fesses offertes et quand mes mains les eurent goûtées et un peu claquées en guise de prélude, le paddle commença son office.

J’eu plus de mal que je ne l’aurais cru à le faire claquer, mais j’y allais doucement et ponctuais mais coups de massages des zones frappées.

Laurence aimait et j’aimais son plaisir, j’aimais sentir son excitation quand ma main visitait son sexe.

 

La cravache retrouva le chemin des caresses avant de permettre à Laurence d’aller un peu plus loin.

Alternance de caresses, de petites frappes massantes et de coups secs, mordants.

Les coups ne se contentèrent plus des fesses mais chauffèrent peu à peu d’autres parties de celle qui s’offrait : cuisses, dos, entre-jambes, bras (légèrement)…

 

Elle accepta l’étape suivante et la cravache de dressage lui révéla un autre degré de douleur (et à moi qu’il est plus facile d’utiLaurencer cet instrument contre un mur que sur un corps).

 

La douleur semblait devenir trop forte, d’autant qu’au supplice de la cravache vint se joindre celui non désiré des chaussures trop neuves.

 

Redescente douce.

 

Elle ne voulut pas poursuivre ailleurs en s’offrant à des vits, elle voulut visiblement conserver le plus longtemps le souvenir de cette séance qu’elle m’avait fait l’honneur de m’offrir.

 

 

Ce soir là le soumis a pu enfin retrouver le plaisir de la domination dont il ne se sentait plus capable depuis longtemps..

 

Ce soir là une femme a su me redonner confiance pour que j’accepte d’être à son écoute, que je m’occupe d’elle.

 

Merci.

 

 

Laurence pris mon téléphone, la reverrai-je ? Quand ? Deviendrai-je complice d’Henri dans sa prise en main ?

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Réalités
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