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_« De quel instrument jouez-vous ? De la basse ? »
_ « Non, de la cravache et du fouet »
En répondant spontanément cela à cette serveuse qui m’avait reconnu alors que je n’étais venu qu’une seule fois dans son restaurant 2 ans en arrière le ton était donné : je me livrerai à cette soirée à tous les possibles, j’oserai chercher ma chance, affronter le regard des autres.
Au moment où j’écris ces mots je sens avec délectation son action sur mes tétons, mais je me sens surtout pleinement soumis, elle a su me mettre pleinement dans cet état par ses traitements cruels.
En allant à cette soirée j’espérais surtout retrouver Henri et Laurence afin de poursuivre ce que nous avions commencé la veille, j’étais loin d’imaginer que j’allais y vivre deux expériences aussi intenses que différentes l’une de l’autre.
Alors qu’à peine arrivé je me changeais dans le froid vestiaire je la vis, belle, vivant son rôle de « domina » et ayant un petit quelque chose qui me faisait penser à une forme de timidité peut-être liée au fait qu’elle était étrangère à ce pays dont elle ne parlait que peu de mots.
J’osa d’emblée un petit compliment sur sa beauté et sa tenue après lui avoir demandé l’autorisation de l’admirer un peu. Ce fut en lui adressant un « see you later » prononcé sur un ton juste que je quitta ce vestiaire de béton.
Il ne fallut pas bien longtemps pour que je la retrouva au milieu de la salle du bar, il ne fallut pas bien longtemps pour que je m’adresse de nouveau à Elle en lui tendant ma cravache et m’agenouillant, spontanément ou par ordre, je ne sais déjà plus.
J’ignorais encore à qui j’avais à faire, j’ignorais à quels tourments je m’offrais et quel état second j’allais atteindre.
Mes tétons furent les premiers à comprendre la nature de celle à laquelle je m’étais offert.
Des détails m’échappent déjà, ils pourraient sembler sans importance mais accordant de l’importance à ces instants je m’en veux déjà de les avoir oubliés.
Je crois que j’étais encore debout quant Elle dirigea ses doigts avides et expérimentés sur mes petits tétons. Ceux-ci avaient déjà connu quelques tourments auto-infligés à l’aide de pinces supposées dures et je me régalais à l’avance qu’ils soient enfin testés par une femme possiblement capable de cruauté. La gourmandise ne tarda pas à être remplacée par la volonté de ne pas décevoir celle qui s’occupait de moi, par la hantise de ne pouvoir supporter longtemps cette torture véritable qui semblait dépasser mes limites. J’ai crié mais ai résisté au puissant désir de m’esquiver, de la supplier d’arrêter. J’ai hurlé mais je n’ai cessé de lui tendre la poitrine, fermant mes yeux de douleur, priant pour qu’Elle la voit et daigne me juger digne d’Elle.
Aux doigts succédèrent des coups de cravache qui m’arrachèrent d’autres cris.
J’eu alors droit à une gifle, pas assez forte à mon goût, mes lunettes ayant certainement limité sa violence, néanmoins j’aima découvrir qu’à la cruauté s’ajoutait le désir d’humilier.
.Peut-être ne me tirant par les tétons vers le bas elle me fit m’agenouiller et m’ordonna de tenir la tête en arrière en ouvrant la bouche. Oui j’allais vivre un de mes fantasmes avec cette femme osant, j’allais recevoir son crachat, j’allais la recevoir et devant tous exhiber ma déchéance. Ce fut trop court, j’aurais sans doute aimé moins de bruit et plus de lumière pour cette première fois, mais j’ai goûté cette première fois comme la première étape d’une autre vie, si ce n’est avec Elle qu’un océan séparerait bientôt de moi, du moins avec une autre sans doute non encore rencontrée.
Puis vint l’attente à ses pieds avec l’ordre de m’occuper de ses bottes, acte qui ne m’avait jamais attiré jusque là et que j’exécuta d’abord comme une nécessaire contrainte avant d’y mettre de plus en plus d’attention et d’amour, avant aussi de commencer à goûter cette nouvelle forme d’humiliation.
Quand Elle me demanda de mettre ma tête sous ses pieds je n’avais alors aucune idée du tourment qui m’attendait. Face contre terre je sentis un talon aiguille se poser à la base de ma tête et fut d’abord heureux de pouvoir m’exhiber humilié ainsi. Mais peu à peu la pression augmenta et j’eu l’impression affreuse d’une aiguille pénétrant ma chair en direction de ma boîte crânienne et de mon cerveau. La douleur devint rapidement d’une intensité incroyable, d’autant que dans le même temps une mauvaise position de mon bras harnaché de cuir me faisait également souffrir de ce côté-là, mauvaise position qui me donna l’occasion de constater que j’étais complètement immobilisé, incapable de me libérer. Voulant lui montrer que j’étais vraiment digne d’Elle j’envisageais de supporter l’insupportable hurlant ma douleur alors que tout mon corps se mit à trembler violemment, tremblement qu’Elle vit ainsi qu’Elle me le confia plus tard dans une trop courte discussion complice. Je me demande si j’aurais été alors capable d’hurler un « stop » tant mes hurlements ne semblaient pas m’appartenir. D’après le souvenir d’une lointaine expérience traumatisante je crois que si, que même dans un tel moment j’aurais pu articuler un mot.
A suivre…
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