Réveil au matin du dimanche 27 décembre 2009
Peu de temps à consacrer à ce blog ces temps ci mais s’agissant d’images rêvées alors que j’étais mi endormi, mi éveillé, le temps est un ennemi qu’il convient de ne pas laisser gagner.
Bribes d’images déjà à moitié effacées.
Souvenir d’une « soirée » festive réunissant peut-être une vingtaine de convives des deux sexes.
La maîtresse des lieux est blonde, aux cheveux courts je crois, dans la trentaine et plutôt mignonne.
Douce autorité elle regarde les autres avec empathie, soucieuse de les mettre à l’aise, de leur plaisir.
On sait ou on sent qu’elle est aussi libertine, qu’elle aime les plaisirs charnels et aime tout autant les faire partager.
On devine comme une promesse d’orgie dans cette soirée débutée classiquement, les participants y sont-ils venus avec la connaissance que celle-ci serait une partouze ou ont-ils à un moment donné deviné la possibilité d’une prolongation orgiaque en devinant peu à peu la personnalité de leur douce mais déterminée hôtesse?
Souvenirs confus, déjà trafiqués, un peu fabriqués, rêve orienté par ma conscience…
La suite je crois l’avoir écrite plus consciemment que rêvée.
Des jeux érotiques doivent avoir lieu, comment nous y amener alors que parmi nous figure des timides, des peut-être moins désirables que d’autres ?
Les hommes devront se regrouper au centre de la pièce principale, les yeux bandés, portant un numéro qu’ils ignoreront afin que les femmes puissent discuter de leur choix sans qu’ils se reconnaissent aussitôt, le but ici étant d’éviter de se sentir moins désirable que d’autres.
Comment se décide au final qui parmi plusieurs femmes convoitant le même mâle l’aura ? Aucune idée, peut-être plusieurs tours sont-ils prévus, éventuellement dans un cadre d’une série de parties, à moins que cette partie ne dure particulièrement longtemps et autorise de nombreuses « sessions ».
Je me souviens par contre que la maîtresse de cérémonie et quelques unes de ses amies semblant trouver un intérêt en chacun de nous se chargent gracieusement de s’occuper de ces mâles laissés de côté par les plus exigeantes.
Les appariements sont décidés rapidement, il n’est pas question d’y consacrer trop de temps, les hommes aux yeux toujours bandés, aux corps toujours habillés disposés en cercle, se trouvent chacun en face d’une déshabilleuse qui l’effeuillera lentement en musique en s’autorisant tout libéralité sensuelle qu’elle voudra et pourra dans cette première configuration.
Même si certains auront peut-être eu la possibilité de caresser un instant leur effeuilleuse les hommes ne savent pas qui les a effeuillé, les mots sont ici proscrits.
Effeuillés ils changeront de mains, ou plutôt ce seront leurs mains qui changeront d’interlocutrice, leur effeuilleuse ayant alors laissé la place à celle qui les a choisi et qui se trouvait être sa voisine, le cercle des femmes ayant alors tourné légèrement.
Ses mains devront alors à l’aveugle déshabiller celle qui a manifesté son désir pour lui en choisissant son numéro.
Il devra la déshabiller à l’aveugle et c’est en aveugle et toujours sans un mot qu’il devra lui faire l’amour, la communication étant entièrement tactile.
Les hommes garderont leur masque jusqu’au bout mais les femmes ne seront pas obligées de garder le même partenaire jusqu’au bout.
Serait-il souhaitable que les hommes soient détachés de toute partenaire quand leurs yeux seront enfin libérés ? Je ne sais pas, il serait intéressant que l’anonymat le plus absolu soit conservé mais d’un autre côté ne serait-ce pas pécher contre la sensualité que de séparer deux corps qui se plaisent ?
Ce jeu n’a pas de fin, les femmes se retrouveront à leur tour les yeux bandés en cercle et ignorantes cette fois de celui qui les aura choisi, ignorantes de qui s’occupera d’elles.
En écrivant ceci je me suis demandé si cette blonde maîtresse de cérémonie représentait quelqu’un de précis, je crois que non, elle était hybride, le visage d’une, la sensualité d’une autre, l’autorité douce et l’audace d’une troisième,….
Je me suis forcé à écrire ceci car ce type de rêve est assez en décalage avec mes présents problèmes de libido mais correspond néanmoins à l’homme ludique et sensuel que je fus et aimerais redevenir un jour. Je me suis aussi forcé de l’écrire avant que le temps n’efface complètement ce souvenir fugace mais aussi car il m’a été donné l’occasion de boire un verre hier avec en particulier une jeune femme assumant son libertinage (mais je n’ai hélas pas eu l’impression de l’avoir fait tomber sous mon charme fatigué).
Je n’ai pas beaucoup réfléchi à la faisabilité et l’intérêt d’une telle mise en scène, mais un rêve, même en partie éveillé, doit-il être raisonnable ?
J’ai retrouvé récemment une photo de qui j’étais « avant », je sais maintenant que celles qui disaient me trouver « mignon, mais mignon ! » le pensaient vraiment, je regrette terriblement de n’avoir aucune photo de mes ébats passés à mettre en illustration de cet « article », sans doute n’aurez-vous donc droit ici qu’à un fond musical comme accompagnement.
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