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Portes 2411(3)La plus grande soirée « fétichiste » de France qu’ils disent….

 

L’an dernier j’étais trop fatigué pour y aller et avant la peur de la fumée m’enfermait chez moi, c’était donc ma première nuit D, première nuit à laquelle je n’aurais pas été si ce ne devait pas été la dernière dans la célèbre boîte de nuit parisienne qui l’accueille chaque année, des contraintes professionnelles m’ayant interdit de prendre un jour de congé.

 

Jusqu’à il y a peu j’avais en tête de ne pas y aller de peur que cela me nuise sur le plan professionnel (je redoute la fatigue) mais la tentation a été la plus forte…

 

J’y suis allé seul mais à peine arrivé je retrouvais Sophie qui m’a demandé de porter son sac et l’accompagner . Je ne souhaitais pas « jouer » cette nuit là car désirant ne pas rentrer trop tard, par contre je comptais bien aller ici et là, m’imprégner de l’ambiance, aussi je ne savais comment faire pour lui expliquer que je comptais retrouver ma liberté sans la blesser.

 

Liberté retrouvée…

 

Liberté retrouvée et me voilà grimpant sur une table pour assister aux shows.

L’organisateur de la soirée prenait le micro pour les présenter, une charmante jeune femme traduisant ensuite ses propos en anglais : soirée de réputation internationale oblige.

 

Un parallèle s’impose dans mon esprit entre cette soirée et le film « La comtesse blanche » que j’ai déjà évoqué dans un autre billet. Dans le film ressort le contraste vulgarité d’un français avec le raffinement du lieu où il se trouve, dans la soirée ressortait la vulgarité de certains, dont Roger, vulgarité qui contrastait avec le raffinement de la plupart des spectacles.

Ces rires gras qui fusaient auraient mérité quelques claques.

 

 

Quelques moments forts :

 

Une chorégraphie de corps bondagés, une autre de zentaïs (je ne connaissais ce genre que de nom),…

 

Un spectacle de contrastes : contraste entre un univers rose à la musique bisounours et un univers sombre à la musique… sombre. Contraste entre le sérieux de la sombre domina et la légèreté des roses soumises. Ces jeux de contraste ne manquaient pas d’humour et j’ai beaucoup aimé.

 

J’ai aussi aimé retrouver sur scène des personnes que j’avaient eu l’occasion de croiser en d’autres lieux dont cette jeune femme apparemment sensible qui m’avait cravaché à Vaux-le-Pénil semble-t-il plus par altruisme que par véritable envie, jeune femme réalisant des masques monstrueux sans doute bien peu vendeurs mais représentant certainement quelque chose pour elle.

 

Plaisir aussi de retrouver cette femme-chienne et son maître, couple uni par des liens bien singuliers.

 

 

Découverte d’un groupe musical français ayant su créer une atmosphère sauvagement sensuelle…

 

 

Perché sur ma table je n’ai par contre pas vu le show de Lilith qui m’avait contacté il y a quelques mois sans qu’il y ait eu de suite de ma part (nous n’étions pas voisins et sa vénalité était rapidement remontée à la surface), a-t-il été annulé ou bien suis-je arrivé trop tard ?

 

Les shows terminés la foule libéra en masse la piste de danse qui pu retrouver sa fonction première et moi la retrouver bien décidé à me laisser porter par la musique, à entrer en transe, à exhiber l’Acetos sans pudeur que je suis.

 

Face à nous, nous dominant de plus d’un mètre, se trouvait la scène où avait eu lieu les shows. Je me suis trémoussé dans l’attente de la musique qui me donnerait enfin envie de me lâcher complètement, d’oser ce que personne n’avait encore osé : investir cette scène pour se livrer aux regards de tous.

 

J’ai attendu mais pas en vain.

Je ne me souviens plus des notes ayant donné le signal du départ mais j’y alla, je monta sur scène trop heureux de pouvoir montrer à tous que je me foutais de leurs regards, heureux de me livrer, de devenir homme publique.

 

Oh oui j’ai aimé être seul un long moment sur la scène avant que d’autres me rejoignent.

 

Je jouais sur moi-même de la cravache et aimais rappeler ainsi que ce lieu était dédié au SM et pas aux spectateurs (tout en étant conscient satisfaire sans doute ainsi le voyeurisme pas net de certains).

 

J’ai voulu me caresser, obtenir une belle érection mais le cuir protégeait trop mon sexe et je ne voulais pas sortir celui-ci alors qu’il dormait. J’ai vraiment maudit ce problème de libido qui ici m’a privé d’une érection que j’aurais voulu exhibée et poursuivre éventuellement jusqu’au jouir.

 

Je me suis caressé mais sans résultat…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Réalités
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Commentaires

je n'aime guère ces "soirées", bien souvent matuvu et archi-vénales...
commentaire n° :1 posté par : Guts le: 30/12/2009 à 23h41

 

Il devait y avoir une suite à ce texte mais par manque de temps elle est passée à la trappe.

 

Je n’aime pas non plus le côté « m’as-tu-vu » et la vénalité non assumée qui sont des choses fréquemment rencontrées lors de ces soirées, cependant je me suis surpris à y trouver quand même mon compte, et ce même avec des personnes présentant plus ou moins ces travers.

 

Je m’apprêtais justement à réunir mes forces pour écrire sur ce sujet (du moins celui d’une forme de vénalité).

réponse de : Acetos le: 01/01/2010 à 16h23

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