N’existerait-il aucun fondement éthique à l’interdit de la zoophilie ?
Aucun argument méritant qu’on s’y attarde pour justifier ce tabou ?
A vrai dire il m’est arrivé une fois de croire avoir enfin trouvé un argument qui puisse tenir la route, quelque chose qui ne puisse pas être aussitôt balayé d’un revers de main.
Il s’agissait d’une hypothèse ne concernant que la zoophilie canine passive mais à défaut de trouver autre chose qui tienne la route…
Cet argument n’était valable que pour la zoophilie passive entre un humain et un chien mais était je trouve intéressant : en acceptant d’être pénétré par un chien l’homme risquait de perdre sa position dominante et d’affecter fortement le comportement du chien au point que celui-ci développe une agressivité susceptible de le rendre dangereux et de le condamner à être abattu.
Le fait que le comportement d’un chien puisse changer après des rapports sexuels avec des humains ne m’apparaît pas comme étonnant, le fait que cela développe son côté dominant pourquoi pas, maintenant cette modification comportementale induit-elle fréquemment à rendre le chien véritablement dangereux pour l’espèce humaine ?
Là où j’ai lu cet argument celui-ci n’était étayé que par une intime conviction de comportementaliste, mais les comportementalistes des chiens ont-ils vraiment étudié ce phénomène ?
Me revient en mémoire le souvenir d’un témoignage que je crois bizarrement avoir entendu… à la radio !!
J’ai du mal à imaginer aujourd’hui des témoignages de zoophiles passant à la radio mais je crois pourtant bien que c’était un témoignage radiophonique, c’était il y a longtemps et certainement pas à l’antenne d’une radio nationale.
Peu importe.
Dans ce témoignage un homme expliquait qu’il se faisait pénétrer par son chien mais qu’il ne voulait pas en revanche être pénétré par un autre homme car n’aimant pas se sentir en position de soumission. Il expliquait qu’il craignait de mal vivre ses rapports avec un homme qui l’aurait pénétré alors qu’avec son chien il demeurait le dominant quoiqu’il advienne.
Ce témoignage semblait être en contradiction avec le schéma du chien anthropophile que l’on doit abattre pour dangerosité.
Le fait de pénétrer un humain rend-t-il alors vraiment un chien dominant au point d’en être dangereux ou ceci n’est-il surtout qu’une crainte fondée sur une extrapolation inappropriée de comportementalistes et ne correspondant pas à un phénomène fréquent ?
Existe-t-il quelque part des statistiques ou des études sérieuses sur le sujet ?
Si vous avez connaissance de telles statistiques ou études merci d’en faire part en commentaire avec des liens à consulter.
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