Divers

Mardi 18 août 2 18 /08 /Août 21:36

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J’ai retrouvé un message que je comptais poster pour inaugurer mon aventure bloguesque et une nouvelle année, l’année 2009.

J’avais un peu oublié l’état d’esprit dans lequel je me trouvais alors et l’utilité d’avoir un lieu où déposer à l’occasion mon vécu, mon ressenti, mes impressions, mes joies ou maux en mots apparaît ici encore plus clairement.

 

C’était le 11 janvier 2009 :

 

 

 

Bonne année ?

Année de m… aimerais-je hurler.

Etrange envie que de vouloir hurler de telles choses.

 

Voilà 20 ans que je le connais, voilà peu qu’il est père, nouveau rôle qui m’a valut une réflexion sur mon langage peu châtié.

 

Mon langage peu châtié ?

A la réflexion il n’est effectivement peut-être pas tout à fait lisse ce langage, sans doute est-il encore aujourd’hui marqué par cet élan de rébellion mesurée contre une éducation trop stricte et trop souvent stupide.

 

Serais-je alors une sorte d’adolescent attardé enfermé dans une image de rebelle qu’il cultiverait irrationnellement ?  Quand bien même ma rationalité peut à l’occasion s’assoupir je me soupçonne trop rationnel pour pouvoir être ainsi décrit.

 

Non les « gros mots » ont une fonction qui dépasse celle d’afficher un statut de rebelle en nous dispensant de dépenser l’énergie nécessaire à être pleinement une chose. L’usage des « gros mots » peut être autre chose qu’une sorte de logo nous épargnant la fatigue d’Etre.

 

Sans doute ai-je vu aussi dans ces mots une violence permettant de crier les choses que tous ne voulaient pas entendre, violence permettant aussi de dévoiler mes colères, colères que j’ai, je le crains, nombreuses.

Besoin adolescent de se faire entendre, plus tard besoin adulte de faire ressortir ses colères.

Et puis parfois aussi le poids des habitudes jugées ici mauvaises par un maintenant père de famille.

 

Mais pourquoi donc vouloir hurler « année de merde » en place et lieu des doux vœux d’usage ? 

J’ai envie d’hurler que je ne vais pas bien, que je traverse une période de grande fatigue, d’abattement, que mon rocher est redescendu bien bas et que Sisyphe se demande où puiser les forces qui pourraient lui faire atteindre durablement un sommet, même modeste, où il pourrait souffler.

 

Voilà des mois que je vais mal et je n’en peux plus de traverser les douleurs de la vie seul.

Je ressens dans ma chair ma mortalité depuis quelques mois, depuis cet instant couperet où je passa dans la catégorie des personnes ayant eut un accident cardio-vasculaire.

Froid, stress, sac à dos,… autant de facteurs favorisant le retour du douloureux avertissement : je suis mortel.

 

Voilà maintenant plus de 20 ans que je suis exposé à une autre épée de Damoclès mais celle-ci ne devait à priori pas me tuer d’un coup et j’avais jusqu’alors vécu non pas tant avec l’idée d’une possible mort imminente que…  mais c’est je pense une autre histoire vers laquelle je reviendrai probablement au gré de ma plume.

 

Se laisser porter par la plume, écrire pour se libérer, faire sa catharsis, mettre en mots des instants vécus pour espérer ne pas tout à fait mourir, pour ne pas laisser complètement mourir une infime parcelle du vécu humain.

J’ai vu bien des blogs artistiquement conçus, je ne suis pas certain de vouloir, et aussi pouvoir, rivaliser sur le plan esthétique, je serais déjà bien heureux si jamais je parviens à extirper ce fond enfoui en moi.

 

Je suis plein de colères et si je ne sais pas toujours trouver des mots sucrés, ou plutôt trouver la force de les vouloir chercher, n’en déduisez pas pour autant que je vous hais. Même les personnes que j’aime peuvent connaître mes silences, peut-être aussi par moments car les mots me semblent trop insignifiants quand mon amour est trop grand.

 

A l’instant je réalise que j’aimerais pouvoir aller au bout de cette expérience pour l’offrir à toutes ces personnes que je n’ai pas su aimer. Se savoir aimé aide à se sentir exister, à vivre.

 

 

 

Année 2008 je te hais, année 2009 je t’appréhende.

 

 

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Samedi 15 août 6 15 /08 /Août 21:53

Coincé entre une rubrique « SM » et une rubrique « cuisine » vais-je devoir caser une rubrique « misandrie » ?

Quand l’idée d’un blog a germé dans mon esprit je n’y songeais pas mais constatant ces derniers temps de nombreuses réactions misandres je me pose la question, surtout après ce que j’ai eu l’occasion de découvrir avec stupéfaction en visitant un musée intégré à un monument exceptionnel lui assurant un nombre de visiteurs important.

 

 

Ce lieu comprenait, entre autres, une exposition sur les instruments de tortures, voilà ce qui m’a alors été permis de lire après avoir déjà relevé d’autres textes dénotant d’un manque de rigueur étonnant pour un « musée » :

 

Puisque l’esprit de la torture est masculin et que dans les ténèbres de sa nature qui ne peut pas être illuminée, l’homme reste depuis toujours terrifié par les mystères des cycles et de la fécondité, mais surtout par la congénitale supériorité intellectuelle, émotive et sexuelle de la femme, les organes qui définissent l’essence de celle-ci ont depuis toujours été soumis à la férocité la plus cruelle de l’homme qui lui est supérieur dans la force physique brute.

(sic)


On pourrait croire à une forme d’humour ou à un texte issu d’une autre société, d’une autre époque que la notre, mais non, il s’agissait bien de propos écrits et assenés comme vérité scientifique dans un musée français du début 21ème siècle alors que notre pays a fait de longue date de la lutte contre le sexisme un de ses chevaux de bataille.

 

P.S. : Si certains accordent quelque crédit à cette citation je les invite perversement à rencontrer ma mère qui par son édifiant exemple saura les convaincre de leur erreur, du moins sur l’aspect « congénitale supériorité intellectuelle, émotive » de la femme.

P.S. 2 : Je ne suis pas certain que j’accepterais d’autrui les critiques que je peux parfois émettre envers certains de mes proches, même si j’estime celles-ci justifiées.

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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