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Samedi 28 novembre 6 28 /11 /Nov 00:04
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Je ne me souviens pas de l’ « avant », de cette période qui a bien du exister où, non encore assez conscient, je devais ne pas être en mesure de réaliser l’horreur de la situation.

 

« Horreur » risque de  paraître un mot un peu exagéré, d’autant que beaucoup trouvent normal de railler ce genre de situations, dont une de mes « ex » féministe qui considérait qu’il devait aimer ça, que mon père n’avait qu’à partir si il souffrait tant que ça.

 

Je n’ai jamais pu accepter sa violence gratuite, son agressivité permanente qui semblait correspondre à un besoin de blesser autrui, de rabaisser ses proches, peut-être dans un désir de les posséder en les persuadant qu’ils seraient incapables de vivre sans elle.

 

Toute ma vie j’ai cherché à fuir ses cris et enfant je ne comprenais pas mes camarades qui semblaient ne pas aimer une école que je voyais moi comme un havre de paix.

 

Ma mère a toujours abusé de sa position de femme se sachant intouchable de part son sexe pour insulter, provoquer mon père.

Mon père est maladroit, pas à l’aise dans l’expression oral, j’ignore si il a toujours été ainsi mais je sais que ma mère a toujours fait en sorte d’encourager ce handicap qui l’arrangeait elle car le privant du seul moyen de défense possible.

 

J’ai souvent eu le sentiment qu’en le provoquant elle espérait presque qu’il en vienne à la frapper, elle aurait assurément su exploiter habilement un tel acte qui aurait  encore plus mis mon père sous sa coupe. Enfant je ne comprenais pas pourquoi il ne la giflait jamais alors qu’elle-même ne se serait point gênée de le faire à mon égard pour beaucoup moins.

 

 

Quand j’entend parler de violences conjugales une image me vient à l’esprit : celle de ma mère agressant mon père ne sachant pas se défendre.

 

En ce moment on parle encore de la violence conjugale en mettant en exergue celle subit par les femmes, quand donc cessera-t-on de passer sous silence celle subie par des hommes ?

Quand donc cessera-t-on de nier leur souffrance et stigmatisera-t-on un sexe au profit d’un autre ?

 

Mon propos n’est pas de nier que des femmes soient victimes de la violence de certains hommes, mon propos est de souligner que la violence n’est pas sexuée.

 

http://www.come4news.com/les-hommes-battus,-ces-oublies-669128

 

Pour des raisons physiologiques évidentes la violence physique extrême est forcément asymétrique et beaucoup plus de femmes meurent des coups de leur compagnon que l’inverse. Ces statistiques sont toujours mises en avant dans des tentatives de désigner un sexe « bourreau » et un sexe « victime » mais dès qu’on regarde les cas de violence en faisant abstraction de l’impact de la force physique il semblerait qu’aucun sexe ne l’emporte sur l’autre, dans ce cas est-il honnête de toujours évoquer les violences conjugales sous le seul angle de la violence subie par les femmes ?

 

 

 

http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/la-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes-grande-cause-nationale-2010

 

 

 

On peut lire : Le 25 novembre, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Premier ministre a désigné la lutte contre les violences faites aux femmes "Grande Cause nationale 2010".

 

Et un peu plus loin :

 

Dans le domaine pénal ensuite, les violences psychologiques seront désormais considérées comme un délit.

 

Ainsi sont ici associées dans le même article les violences psychologiques aux violences faites aux femmes, une telle association ne peut avoir pour résultat que de renforcer l’idée que beaucoup ont déjà que la violence psychologique est aussi presque exclusivement d’origine masculine alors qu’il n’en est rien.

 

 

 

Encore une fois je ne nie pas la violence subie par certaines femmes, mais au moment où on nous annonce que la lutte contre les violences faites aux femmes doit être la grande cause nationale 2010 je ne vois toujours pas d’annonces officielles évoquant les violences nombreuses mais tues faites aux hommes.

 

Ce n’est pas parce que je nie les violences faites aux femmes que j’ai mis un lien vers « SOS hommes battus » sans en mettre un vers un site équivalent dédié aux femmes maltraitées, j’ai juste agi ainsi pour tenter de rééquilibrer un peu les choses.

 

J’ai aussi agi ainsi car je n’ai que trop bien pu constater combien cette sexualisation de la violence permet à de nombreuses femmes d’agresser en toute impunité leur conjoint.

 

Refuser enfin de limiter la violence conjugale à celle subie par des femmes et parler enfin de la violence faite aux hommes est nécessaire si on veut faire reculer cette dernière.

 

 

Ce n’est qu’une goutte d’eau mais c’est déjà ça.

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Mardi 17 novembre 2 17 /11 /Nov 18:24
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Lettre ouverte aux moteurs de recherche :

 

 

Il ne vous a pas échappé que la zoophilie était évoquée dans ce blog et vous m’envoyez de plus en plus de personnes intéressées par ce sujet.

 

Je vous remercie de cela mais je souhaiterais aussi attirer votre attention sur le fait que ce blog comporte d’autres thèmes qui pourraient certainement intéresser divers internautes.

 

Chers moteurs de recherche pourriez-vous s’il vous plait retenir également les mots suivants correspondant au contenu présent de ce blog : catharsis, VIH, sida, BDSM, SM, douceur, misandrie,… ?

 

Noël approche, j’ose donc aussi vous demander de noter à titre d’anticipation aussi les mots suivants : publicité, prisons, espaces urbains, économie,…

 

Je demanderais bien d’inclure aussi les mots « chocolat », « glace »,… mais ce ne ferait sans doute pas assez sérieux.

 

 

Pour vous remercier, et aussi parce que décidément j’ai besoin en ce moment de douceur, je vous ai offert une nouvelle œuvre de Charoy.

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Non à la Pub Erog
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Lundi 16 novembre 1 16 /11 /Nov 15:04
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Envie de souffler ?

Envie en tout cas de me faire plaisir, de m’octroyer une douce parenthèse.

 

Que l’auteur d’un commentaire en attente de réaction de ma part me pardonne, je ne lui répondrai peut-être pas aujourd'hui. En tout cas je souhaite pardessus tout éviter que ce blog devienne une corvée avec obligation de l’alimenter.

 

Je ne sais plus où, une bloggueuse avait parlé d’un artiste français du nom de Bernard Charoy.

J’ai beaucoup aimé celui-ci et m’étais alors promis de trouver le moyen d’embellir le « Jeu du Je » de quelques sensuelles images puisées dans son univers.

 

Ce sera aussi l’occasion d’user d’une ambiance musicale moins agressive que certaines employées récemment.

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 15:37
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Moi ce n’était pas Omar mais Google qui « m’a tuer » (presque…)

 

Curieux comme un poux il m’arrive de plus en plus de regarder la provenance des visiteurs de ce blog, or j’ai frôlé l’arrêt cardiaque quand j’ai vu que parmi les mots-clés m’ayant rapporté d’honorables visiteurs figurait : « animals » !!

 

Un animal, des anima…  , c’est un des trucs que je n’ai pas encore oublié de mon passage à l’école.

Mon orthographe n’est pas parfaite et je dois choquer certains de mes lecteurs à l’occasion mais là !

 

Vérification faite je n’aurais pas participé dans ce blog à l’évolution de la langue française concernant l’orthographe du pluriel de ce mot, ce serait donc Google qui aurait pris l’initiative de faire un petit ajustement orthographique du mot-clé.

 

J’espère que le visiteur que j’ai gagné à cette occasion n’aura pas regretté sa petite visite ici : bienvenue dans mon antre vagabond de la Toile (mais surveille un minimum ton orthographe hein ? ).

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Mercredi 11 novembre 3 11 /11 /Nov 00:00

 

Fatigues urbaines : survivre en milieu hostile.

 

 

_ « Merci pour la musique ! »

 

_ « Merci pour le silence ! » eu-je alors envie de crier après avoir, comme trop souvent sur cette ligne de métro, subi la musique vénale qu’un type comptant sur les sentiments de culpabilité des braves passagers leur imposa.

Nous avions profité de sa prestation et ne pas le rémunérer pouvait être inconsciemment perçu comme une forme de vol.

 

Il ne nous avait pas demandé au préalable si nous souhaitions écouter de la musique, encore moins si nous souhaitions écouter sa musique et même pas, ce qui pourtant devrait être la moindre des choses, si cela nous dérangeait. OK en nous demandant l’autorisation de jouer il aurait là aussi dérangés ceux qui espéraient une parenthèse de tranquillité.

 

Il est arrivé dans la rame et a imposé à tous les passagers une musique que personne n’avait demandée et qui dérangeait visiblement beaucoup de monde. Certes tout le monde n’est pas comme moi séropositif au VIH avec des défenses immunitaires faibles et facilement fatigué, mais est-ce une raison pour produire du bruit dans une rame de métro, dans un endroit où beaucoup tentent de se reposer un peu ?

 

Cette fois-ci était un musicien, d’autres fois la quête n’est pas précédée de musique mais accompagnée de discours plus ou moins foireux. Ainsi il m’est arrivé de me mettre en colère vis-à-vis d’un gus qui abusait les gens en leur expliquant qu’il avait besoin d’argent pour se payer son traitement anti-VHC : en France le traitement de l’hépatite C est pris en charge à 100%…

Il m’est aussi arrivé de voir la même personne avec des discours complètement différents mais toujours culpabilisants pour ceux à qui ils étaient adressés.

 

C’est en générant une nuisance qu’ils cherchent à recevoir de l’argent, le silence ne paie pas et c’est bien dommage.

 

 

 

Fréquemment fatigué c’est le silence que je recherche, mais où le trouver dans une métropole ayant oublié dans sa folle croissance certains besoins élémentaires facilement satisfaits en zones rurales?

 

 

Certaines lignes de métro sont « embruyantées » par des mendiants mais s’y ajoute aussi le problème des braves passagers qui parlent un peu fort entre eux ou à un mystérieux correspondant qu’eux seuls entendent via leur téléphone mobile. S’y ajoute aussi les multiples annonces sonores des régies de transport : métro retardé, train annulé, rappel de la destination d’un train pourtant correctement affichée sur le quai, publicité pour tel titre de transport,…

 

Devoir prendre les transports en commun apparaît de plus en plus comme une épreuve, et ce sans même évoquer la question de leur non-fiabilité croissante.

 

 

Où trouver le silence dans cette métropole ?

 

 

J’ai aujourd’hui effectué un saut à l’hôpital.

Après une nuit d’insomnie j’étais particulièrement fatigué, aussi ai-je cherché une solution pour me reposer un peu entre 2 rendez-vous.

Le service du premier rendez-vous (que j’ai au passage raté, le réveil ayant été trop laborieux) n’a rien pu me proposer, aussi, heureusement chaudement couvert, j’ai opté pour un banc du petit parc situé au cœur de cet hôpital.

Alors que je luttais pour trouver une position pas trop inconfortable permettant une petite récupération je fus dérangé par un bruit que, bien que m’étant tristement familier, j’hésitai à reconnaître : le vacarme des souffleries à feuilles dont sont désormais équipés nombre de cantonniers, cantonniers qui ont gagné dans l’histoire la perspective de nouvelles maladies professionnelles ainsi que la haine d’une population qui les considérait auparavant avec sympathie.

 

A une époque on pouvait lire à proximité des hôpitaux des pancartes « hôpital = silence » et j’espérais qu’au moins ces lieux là puissent demeurer préservés de ces bruits inutiles (une rumeur tenace dit que les balais existent toujours).

 

 

Mais les hôpitaux seraient silencieux on n’en trouve pas forcément un suffisamment près de son lieu de travail pour pouvoir y faire un saut le temps d’une sieste.

 

Les parcs ?

A Paris ceux-ci sont rares, on y trouve surtout des jardins de taille modeste où le bruit de la circulation automobile est encore très présent, les bancs rares et le respect du dormeur pas plus répandu qu’ailleurs… 

 

 

 

Le droit au repos on en parle quand ?

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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