Divers

Dimanche 25 octobre 7 25 /10 /Oct 03:11

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Je ne fais pas partie de ses proches, je n’ai pas mené une longue enquête sur sa vie intime, sur sa mauvaise vie vécue ou fantasmée, je ne sais peut-être pas grand-chose mais j’en sais assez pour avoir envie de gueuler un petit coup contre ce moment de lâcheté qu’il eut devant les caméras, moment de lâcheté qui bien que remarquable fut semble-t-il non relevé par ces journalistes censés mieux penser que le commun des mortels.

 

Le gars était attaqué et drôlement encore, d’une des pires façons qui soient dans notre belle république où il faut penser droit et agir non pas selon sa conscience mais selon le politiquement correct du moment.

 

Encore une fois j’ignore au juste la réalité de son vécu en ce pays d’Asie du Sud-est, par contre je sais que pour sa défense il commença par fustiger avec justesse, une pointe d’émotion (réelle ou feinte, là n’est pas le propos) dans la voix, toutes ces personnes qui le lynchaient en faisant d’ignobles amalgames.

Peu importe ici la réalité de son vécu, l’important ici est qu’il fit le procès des amalgames pour condamner en particulier celui dont on faisait ici usage envers lui : associer l’homosexualité avec la pédophilie.

Beurk, comme il a eut raison de manifester son dégoût contre de telles méthodes !

 

 

Mais on peut avoir des arguments solides les gens écoutent souvent moins leur raison que leurs émotions ; or ici le ministre avait vu son nom associé à la pratique qui faisait le plus peur depuis que la très médiatisée affaire Dutroux en avait fait le crime ultime dans l’esprit du public.

 

Peur de l’anathème ?

A-t-il senti confusément que ses arguments, même solides, pourraient ne pas suffire face à la noirceur de la charge adverse ou bien s’est-il lui-même laissé emporté par un élan de bêtise?

 

Le fait est qu’après avoir fustigé les amalgames il termina cette interview télévisée en amalgamant lui-même tourisme sexuel et pédophilie…

 

 

Si un jour je suis d’humeur je tenterai d’expliquer aux ignares la différence entre les deux.

 

Le manque de culture peut faire des ravages mais avec cette histoire je me demande si un ministère peut vraiment lutter contre ce fléau…

Erreur de casting pour le choix du ministre ?

 

 http://www.youtube.com/watch?v=eaXU3Uuq4a0&feature=related

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Mardi 20 octobre 2 20 /10 /Oct 01:40


Décidemment j’aime cette ode à la débauche, j’aime cette provocation sexuelle/sensuelle, ce sexe ludique.

 

J’en remets une couche avec un lien où il est possible de visionner cette vidéo en grand écran.

 

http://www.visit-x.net/CAMS/FR/specials/Rammstein.html?track=Index

 

Tout irait pour le mieux si ce n’est que j’ai été terriblement déçu d’apprendre que les membres de Rammstein avaient été doublés pour les scènes pornographiques.

 

Quand donc le porno et les métiers du sexe en général seront-ils mieux acceptés, seront-ils considérés comme des activités honorables, des activités non honteuses ?

 

Dans de nombreux pays l’image négative de ces métiers transforme ceux qui les pratiquent en de véritables parias et les enferme souvent dans une clandestinité qui les empêche parfois de pouvoir vraiment défendre leurs droits et opinions. J’aurais aimé qu’un groupe d’une certaine notoriété puisse aider à faire reconnaître les prestataires de services sexuels comme des être humains à part entière, dommage qu’il ne s’agisse là que d’une occasion manquée.

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Lundi 19 octobre 1 19 /10 /Oct 01:45

Peut-être ne s’agit-il là que d’une opération marketing d’un groupe cherchant à faire parler de lui mais j’aime la musique, j’aime les images associées, leur enchaînement, cette atmosphère décadente, cette atmosphère libertine, cette liberté.

 

J’aime quand l’expression n’est pas aseptisée par le carcan du « correct » et j’espère que cette vidéo survivra quelque temps, j’espère que les ayatollahs de diverses religions ne parviendront pas à l’interdire sur les sites non dédiés au porno.

 

J’ai vu que cette vidéo avait déjà été retirée au moins une fois de Youtube, en restera-il un exemplaire dans la section « pour adultes » ou bien subira-t-elle une chasse au sorcière ?

 

Certes cette vidéo comprend des séquences pornographiques mais ne se limite pas à celles-ci.

 

Les sites dédiés au porno seraient-ils les derniers refuges des matériaux non aseptisés pour adultes ?

 

 

Bon visionnage.







Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : DOMINATRIX
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Lundi 19 octobre 1 19 /10 /Oct 00:33
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Fait divers d’outre-Atlantique : Romell Broom, noir américain vient de subir le supplice de… la mise à mort par injection létale foirée.

 

Il aura souffert 2 heures.

 

La douleur ne se mesure pas.

J’ai connu nombre de prises de sang, poses de cathéters et autres actes invasifs et à deux actes supposément identiques pouvaient correspondre des écarts abyssaux au niveau de la douleur ressentie.

J’ai connu des poses de cathéter quasiment indolores or lors d’une d’elle j’ai aussi connu une douleur si vive, si extrême, que j’ai eu la certitude de devoir en mourir si jamais elle avait du durer une fraction de seconde de plus. Plus tard on m’affirma qu’on ne meurt pas de douleur, que dans les cas extrêmes le corps se protège en tombant dans les pommes.

 

Impossible d’évaluer la douleur que subit Romell Broom autrement que par ses dires mais il n’est pas impossible qu’il ait souffert bien au-delà de ce que peuvent imaginer la plupart de ceux qui refusent de tenir compte des souffrances infligées aux assassins ou supposés tels.

 

 

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-10-07/executions-ratees-aux-etats-unis-le-calvaire-de-condamnes-a-mort/924/0/383745

 

 

 

Cette affaire aura été l’occasion de montrer à tous que les mises à mort, même par injections létales, même dans ce pays qui de part sa puissance militaire, économique et cinématographique, sert souvent de modèle, ne sont pas des actes aseptisés sans douleur.

 

Cette affaire aura aussi été l’occasion de constater l’importance de la haine dans nos sociétés, sociétés qui parfois ne savent pas répondre autrement aux manifestations de haines qu’en tentant de les satisfaire.

 

Si je puis comprendre des manifestations de colère la haine, elle, me met toujours mal à l’aise.

 

 

Voilà 25 ans qu’il attendait dans un couloir de la mort tout en clamant son innocence pour l’unique crime dont il est accusé : le viol et le meurtre d’une adolescente.

Pourquoi insister sur le fait qu’il n’est accusé « que » d’un seul crime ?

Cette précision fait suite à des réactions lues ici et là sur des forums où des personnes censées discuter de l’affaire Romell Broom évoquaient les violeurs tueurs récidivistes. J’ai eu l’impression que ces personnes étaient mues par un tel besoin de déverser leur agressivité qu’elles étaient prêtes à tous les amalgames, toutes les approximations et distorsion d’information.

 

 

Faire souffrir une personne jugée comme criminelle permet-elle d’alléger la souffrance des victimes, permet-elle à celles-ci de se reconstruire ?

Je n’en suis pas certain, j’aurais plutôt tendance à croire qu’il est plus facile de se reconstruire dans la compréhension que dans la haine, mais peut-être suis-je ici victime d’un certain idéalisme ?

 

Je vois dans la haine une manifestation de l’incompréhension, d’une négation de l’autre, de son humanité, de ses souffrances.

 

 

http://www.deathpenaltyinfo.org/

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Samedi 3 octobre 6 03 /10 /Oct 17:58
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J’ai eu le coup de foudre alors que son visage était encore indistinct, alors que depuis le court de tennis je ne voyais que sa blondeur, sa démarche et sans doute aussi entendais-je aussi un peu de sa voix. Elle était française et ce détail joua aussi sans doute un rôle non négligeable en cette terre d’Albion pour que ces quelques minutes de rencontre me marquent aussi longtemps et profondément.
Il lui fut facile de me séduire, il me fut difficile de l’oublier.
Lors de ce séjour linguistique je n’ai pu la voir que 3 fois, je ne la revit pas davantage une fois rentré en France, et ce toujours en coup de vent : le temps de boire un verre au café de la Paix, le temps de dîner en vitesse avec les 100 francs que j’avais en poche un repas à 100 francs (angoisse de ne pouvoir l’inviter), un instant dans son intérieur de mère de famille marié à un homme qui d’après ses dires ne la satisfaisait pas entièrement. Je ne l’ai vu qu’une poignée de fois et pendant 3 années je n’ai cessé de penser à Sophie et au bonheur que j’espérais pouvoir vivre avec elle. Jamais elle ne m’a pendant tout ce temps repoussé, toujours elle m’a encouragé dans mon attente.
Je n’ai réussi à m’en détacher vraiment que bien plus tard encore, que quand plongé dans la souffrance de l’abandon par Nathalie je l’ai retrouvé via son grand-père après avoir épluché l’annuaire. C’est là qu’elle me reçu en jeune mariée et mère, c’est là qu’elle me fit comprendre son insatisfaction vis-à-vis de son mari, c’est là que je lui parla de ma séropositivé, c’est suite à cette dernière rencontre qu’elle m’expliqua ne plus vouloir me voir du fait du virus que j’hébergeais. Ce n’est donc que 7-8 ans après l’avoir rencontrée que j’ai pu enfin la laisser derrière moi comme un souvenir qu’on peut oublier, mon virus m’aura ici servi à quelque chose mais je ne l’en ai pas remercié pour autant (je n’ai jamais été tendre envers lui).


Il n’est pas tout à fait exact que je n’ai pas regardé d’autres filles durant ces 3 années où Sophie m’a obnubilé, un an et demi après je commençais à pouvoir remarquer d’autres personnes, parmi celles-ci se trouva être Catherine que je retrouvais le temps d’une insignifiante parlotte entre les cours. Je la trouvais belle mais ce n’est que des années après que nous nous sommes vraiment rapprochés. J’étais alors déjà plombé et après une très courte parenthèse où elle m’ouvrit son intimité elle me fit subir de longues années d’espérance vaine où son alcoolisme lui ayant perverti l’esprit lui faisait jouer un jeu vicieux dont je devais être la victime subissant alternativement vagues de séduction et de rejet.


Mais l’attente vaine je l’ai aussi et surtout connue dans le cadre de rencontres « virtuelles ». N’osant parler de mon virus je me suis éloigné de mes amis et ai cherché à vivre mes désirs BDSM en tentant de rencontrer via le minitel l’âme sœur en la matière. J’ai perdu comme beaucoup du temps avec des animatrices payées pour servir de leurres mais j’ai aussi et surtout perdu du temps avec des personnes qui n’étaient pas prêtes à franchir le Rubicon et à dépasser le stade de leur petit écran. Certaines étaient peut-être des hommes jouant un rôle, cherchant juste à alimenter leurs fantasmes mais d’autres étaient aussi sans doute de vraies femmes qui, sachant qu’elles pourraient aisément trouver un mâle (le déséquilibre entre les 2 sexes étant abyssal le simple fait de posséder un vagin était une assurance de trouver quelqu’un facilement), se permettaient de reculer tant qu’elles voulaient l’instant d’une rencontre, voir de vous laisser tomber sans explication si jamais pour une raison ou une autre leur envie baissait à votre égard.

De tous ces contacts minitel un seul déboucha, après une longue période d’approche, sur une relation téléphonique qui devait théoriquement aboutir à une rencontre physique. Le courant avait passé avec Caroline, je m’étais mis à nu devant elle jusqu’à lui avouer cette séropositivité qui m’avait pourtant déjà fermé des portes et que je tremblais toujours de révéler. Nous eûmes des coups de fils prometteurs, très prometteurs même,… nous ne nous rencontrâmes jamais, elle cessa brusquement de me donner signe de vie. Peur de mon virus finalement ? Peur de ne pas être à la hauteur lors d’un passage au « réel » ? Peur de je ne sais quoi ? Je ne se saurai sans doute jamais…



Il y eu également Marianne dont j’avais fait la connaissance via une petite annonce vanille, une petite annonce où j’avais annoncé ma séropositivité. Que d’échanges prometteurs, que de mots rassurants confiés à l’écouteur téléphonique : elle aussi abandonna la partie sans rien dire. Que de promesses non tenues, comment croire encore aux propos rassurants ?



Après le minitel le net.
Fut un temps je m’investis énormément sur certains sites que je souhaitais vouloir vivre et en m’y investissant j’ai fini par me faire connaître. Valérie m’y a alors reconnu comme un type sympathique, séduisant. Elle fut séduite par mes mots et entreprit alors de me faire regarder dans sa direction. Valérie fut très demandeuse d’attentions, il fallait que je l’écoute, la lise, pense à elle. Mais Valérie était mariée et il s’avéra que ce n’était encore qu’un jeu, que jamais elle ne voudrait me rencontrer, ne serait-ce que pour prendre un verre, même si je devais me rendre à l’occasion dans sa lointaine ville de province. Malgré cela, malgré le fait qu’elle refusa toujours la moindre possibilité de rencontre Valérie demeura constante dans ses crises de jalousie : je devais ne penser qu’à elle alors qu’il était clair que jamais je ne devais la rencontrer. Elle elle avait déjà son mari pour la satisfaire, pour lui apporter le minimum vital de chaleur humaine, moi je n’avais rien et il lui semblait normal que je doive me maintenir dans ce néant. Je n’existais pas en tant qu’être humain, je n’étais pour elle qu’une chose désincarnée n’ayant d’autre vocation que celle de produire des idées et de susciter des émotions sans aucun risque de passage à la rencontre physique.

J’évoque cette femme mais il y en eut bien d’autres toujours demandeuses d’attentions mais sans jamais offrir une parcelle de ce dont j’avais le plus besoin : de la vraie chaleur humaine, pas de celle qui se dégage juste des mots mais de celle comprenant une part animale, une douce complicité animale si importante, si nécessaire à notre équilibre. Pour toutes ces femmes je n’ai pas existé, je n’ai été qu’un machin désincarné qu’elles ont pu oublier sans état d’âme.



J’ai passé toute mon enfance et adolescence enfermé, à peine adulte j’ai choppé un virus diabolisé qui m’a fait retourner dans la solitude, puis, une fois capable de sortir de cet isolement viral j’ai connu l’interdiction de sortie dans les lieux de convivialité pour cause d’hyper-sensibilité à la fumée de tabac. Maintenant que je peux enfin sortir je n’ai plus envie de perdre du temps avec des femmes qui me demanderont de penser à elles sans me donner la possibilité de connaître ces instants d’intimité et de chaleur humaine que je crève d’avoir si peu connus.


Maintenant que je crois la chose enfin possible j’ai envie d’exister pleinement, je n’ai perdu que trop de temps avec des leurres.

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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