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Voyant régulièrement des réactions particulièrement hostiles envers la zoophilie j’essaie de comprendre celles-ci.

 

J’essaie mais je n’y arrive pas, les personnes émettant ces propos hostiles ayant été jusqu’ici incapables de justifier leur agressivité autrement que par de pseudo-arguments d’une bêtise évidente.

 

La zoophilie peut prendre différentes formes et condamner celle-ci en bloc en s’appuyant uniquement sur quelques cas bien particuliers, et certainement pas généralisables, n’est pas admissible.

 

 

La prolifération de cet ostracisme et l’omniprésence des faux arguments me font subodorer que ces derniers seraient des prétextes spécieux pour justifier une posture dont la cause réelle ne serait pas d’ordre éthique mais d’ordre de la soumission aux idées reçues.

Je ne demande qu’à me tromper mais plus j’avance dans la lecture de divers forums, plus je suis désolé d’avoir l’impression d’être confronté à un grand tabou sans fondement défendable.

 

 

Je lance donc cet article dans l’espoir de recueillir un jour des commentaires intelligents, des contributions positives qui permettraient, à moi et à d’autres, de comprendre pourquoi la zoophilie serait éthiquement condamnable.

 

En attendant ce jour qui ne viendra peut-être jamais je n’ai aucune raison de condamner la zoophilie et les zoophiles.

 

 

 

P.S. : Je ne prendrai la peine de publier que les arguments réellement pertinents, aussi inutile de perdre votre temps si vous n’en avez pas (d’arguments…).


Par Acetos - Publié dans : Zoophilie - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Commentaires

J'ai eu quelques commentaires "intelligents" sur mon blog mais après quelques conversations avec ces personnes, elles ne reviennent plus.

Elles citent les quelques textes de loi existants, ajoutent des comparaisons zoophilie-pédophilie (aucun rapport !!), 3 petits tours et elles s'en vont, n'ayant plus d'arguments pour continuer !!

Je suis d'accord bien sûr pour punir les coupables de sévices sur animaux, ceux qui vont violer une chienne, ceux qui vont torturer un animal, mais de là à nous mettre tous dans le même sac, il ne faut pas exagérer !!

Le texte que tu cites dans ton 2ème article me fait peur, cette personne est condamné à 2000 € pour des faits de pénétration sexuelle (sodomie) sur un poney, sans douleur ou blessure..... Je n'imagine pas qu'un poney puisse "souffrir" d'une pénétration anale....quand on voit les différences physiologiques entre homme et poney...enfin c'est un autre débat !

Zoophile convaincu, pratiquant occasionnel, je reste dans les limites de la loi, et je n'ai aucune attirance pour les enfants (on m'a déjà accusé de ça "après les animaux, ce sera quoi ? des enfants !") mais l'idiotie, la stupidité de tous ces intervenants sur les forums pour la défense des animaux me dégoute !

D'ailleurs je vais leur repasser une seconde couche ce soir, j'ai trouvé quelques commentaires intéressants, que je retranscrirais avec leurs fautes d'orthographe, comme d'habitude !!

Merci encore !!

A+
commentaire n° :1 posté par : inass le: 08/11/2009 à 19h05

Oui le cas de jurisprudence me fait peur à moi aussi car il peut sous-entendre que certains mouvements sont susceptibles avec de bons avocats de faire condamner par le système pénal français des actes qui ne leur plairaient pas en arrivant à vicier l'esprit de la loi (du moins tel que je l'avais compris).

 

Je serais quand même curieux de voir quels arguments ont pu aboutir à un tel jugement, cela m’intrigue terriblement. J’espère quand même que ces arguments étaient d’un niveau un peu plus élevés que ceux que l’on m’a présenté jusqu’à présent. Apparemment cet homme a été condamné bien qu’on ait reconnu qu’il n’avait infligé aucune souffrance à l’animal !!!

 

Je crois que le tabou de la zoophilie est d’une part l’héritage de siècles de travail de sape de l’Eglise pour creuser un fossé entre l’Homme et les autres espèces animales (pour en rester à la religion chrétienne celle-ci étant anthropocentrique a cherché par tous les moyens à rabaisser les autres espèces pour pouvoir présenter l’Homme comme vraiment à part), d’autre part la conséquence des réflexes hystériques de certaines associations qui, à force d’être confrontées à divers cas de réelles cruautés humaines envers les autres animaux, finissent par voir le mal partout, et ici là où il n’est pas.

 

 

 

P.S. peu sérieux :

Parfois l’homme peut proposer du sexe à un autre animal mais aussi très souvent c’est l’animal qui propose et l’homme qui accepte la chose.

 

A moins d’être pathologiquement anthropocentrique  il m’apparaît difficile à avaler que l’espèce humaine soit la seule pouvant être sollicitée par d’autres pour des rapports interspécifiques (on doit pouvoir trouver des cas documentés le montrant, je n’ai pas fait de recherches là-dessus).

 

Si le fait d’avoir des rapports interspécifiques est nuisible à un animal ce serait donc pour cela que certains « défenseurs des animaux » anti-zoophiles privent des bêtes de liberté ? Ce serait pour les protéger d'un tel traumatisme ? ( bien sur que non, c’était mon petit quart d’heure de mauvaise fois, c’était trop tentant )



réponse de : Acetos le: 09/11/2009 à 01h27
J'avoue que je ne me souviens pas si j'en avais fait un article ou si c'était resté au stade de commentaire, mais comme toi, j'ai eu à me poser ce gene de question. Un "pseudo-texte" de loi semblait signifier que la zoophilie est interdite parce que cette pervesion impose à l'animal un mal dont il ne veut pas. En gros, l'humain fait du mal à l'animal avec lequel il veut du sexe, et dont, c'est interdit.
Perso', de tout ce que j'ai pu en voir, l'animal n'est jamais maltraité, mais au contraire, assovi un plaisir instantané lié à l'éjaculation (vu que ce sont ls animaux mâles qui sont généralement prisés...) Néanmoins, n'ayant aucun argument de poids, pour ou contre, à part celui disant que nul ne sait ce que ressent l'animal... et qu'en réalité, si c'est tabou, c'est surtout parce que la différence effraie.. j'ai envie de t'ouvrir sur un débat similaire... La sexualité "scato", tu connais?? C'est gens qui font croire qu'ils jouissent du plaisir de lier leurs zones erogènes à l'urine, aux selles et au vomi... je compte aujourd'hui en années mes nuits à chercher à comprendre ces gens au travers de vidéo diverses... j'ai vu des gens violés, abusés de la sorte.. on sentait qu'il leur était imposé de le faire.. pour de l'argent, ai-je supposé... cependant, dans d'autres cas, il semble que les "acteurs" prennent réellement plaisir à jouer dans les excréssion humaines... un domaine à débattre, je pense...
commentaire n° :2 posté par : kelkun kinoze toujours pas le: 08/11/2009 à 23h18

Je demande aussi à ce qu’on me montre en quoi la zoophilie porte réellement préjudice aux autres animaux. Jusqu’à preuve du contraire je persiste à considérer ces préjudices comme inexistants ou vraiment négligeables dans la quasi-totalité des cas (il va de soi que je ne demande pas à ce qu’on me prouve la réalité du préjudice dans des cas complètement marginaux où la douleur infligée à l’animal non humain est évidente)

 

Pour ce qui est de la scatologie elle ne fait en ce moment pas partie de mes pratiques mais je peux comprendre qu'on en soit amateur.
J'ai déjà un peu approché cette pratique via les analingus que je prodiguais à une lointaine époque à celle que j'aimais. L'odeur de la merde me répugne et pourtant j'avais fini par apprivoiser la sienne, fini par l'aimer, par en être excité.

 

Il faut toutefois préciser que cette pratique comprend des risques réels au niveau de l’hygiène (contrairement à l’urolagnie qui elle est plutôt inoffensive).

 

Je serais curieux de savoir si la scatologie est aussi mal perçue par la population française en 2009 que la zoophilie l’est, mais je pense que non.

Pourtant si le bruit courrait que des humains acceptent de se livrer à cette pratique nocive pour leur santé uniquement par vénalité on pourrait imaginer que celle-ci soit également mise à l’index puisque beaucoup de pratiques zoophiles ne portant à priori pas préjudice aux autres animaux sont elles vouées aux gémonies.

 

Je soupçonne de plus en plus les raisons du tabou de la zoophilie échapper à des considérations éthiques.

 

 

 

 

 

 

réponse de : Acetos le: 09/11/2009 à 02h33
Je vais essayer d'apporter mon avis sur ce sujet. Je ne pratique pas ce genre de sexualité et je trouve ça même carrement zarbi!!.
Si je devais argumenter contre la zoophilie je ne me baserai pas sur les classiques thèses (que j'imagine, vu que je n'y connais rien), qui doivent certainnement évoquer la souffrance des animaux etc...Et c'est sur que c'est pas une bite de 20cm qui va chatouiller l'anus d'un poney.....
Non, moi je pense que la seule détention d'un animal domestique est répréhensible en soi.
Nous sommes des animaux "supérieurs", dotés d'une conscience et il n'est pas correctement éthique de nous servir de cette supériorité pour faire "subir" en bien ou en mal, le grès de nos humeurs à des êtres "inférieurs".(Personne n'est décisionnaire de ses humeurs).

On ne peux pas argumenter "pour" la zoophilie, à mon avis, en se basant sur le fait que les animaux ne s'en rendent pas compte (exemple du poney...). Sinon on pourrait s'adonner à développer une sexualité libre de droit avec tous les êtres qui n'aurait pas/plus de conscience, les "lourds" handicapés mentaux, les personnes dans le coma, les nouveaux nés....

Nous sommes humains et notre sexualité se différencie de celle des animaux à travers notre conscience. Notre sexualité ne réponds pas aux pulsions instinctives de la reproduction, mais est mue par le desir de la jouissance. Confondre ces deux approches à travers la zoophilie c'est franchir les limites d'éthique que l'Homme doit se fixer. Car l'Homme ne doit pas (devrait pas) se servir de son statut pour assouvir ses pulsions sentimentales à travers l'exploitation de l'animal. Cela vaut pour la possession d'un chien par exemple. "Jouet vivant pour humain".

Il ne doit pas y avoir de limite dans la sexualité humaine, si les "participants" ont le recul pour être conscients de la situation et consentants.
Une relation sexuelle ou à caractère sexuel avec un être non consicent, même si celle-ci n'influe pas sur son existence, est de l'exploitation du "vivant" et trahis l'éthique sexuelle que nous devons avoir.

Voilà j'espère que ma contribution sera publiée.
commentaire n° :3 posté par : bline le: 15/11/2009 à 09h11

Je n’ai rien à dire concernant l’idée que la simple détention d’un animal serait en elle-même répressible, je n’ai pour l’instant aucun avis sur la question et cette vision marginale des choses ne me choque absolument pas (peut-être même est-ce inconsciemment la mienne).

 

Par contre j’avoue être toujours gêné quand on évoque la « supériorité » de l’Homme sur les autres espèces. Ici des guillemets ont été mises, le choc est moins rude. ;)

A vrai dire j’ai passé mon enfance avec des chats pour seuls compagnons et ai été choqué de propos tenus par certains prêtres qui poursuivant une longue tradition d’abaissement des autres espèces tenaient des propos contredisant mon expérience et intuition. J’en suis demeuré très méfiant dès que j’entends parler de supériorité de l’Homme, certes notre espèce dispose aujourd’hui de moyens de s’imposer par la force aux autres de cette planète mais pour le reste je crois que la prudence devrait être de mise avant d’évoquer une quelconque hiérarchie des espèces.

 

Mais ici les mots « supérieurs » et « inférieurs » ont été soigneusement mis entre guillemets, aussi je ne sauterai pas au plafond sur ce coup.

 

 

Par contre je ne partage pas du tout ce postulat hérité de siècles de christianisme qui consiste à affirmer que l’Homme serait le seul animal conscient, postulat pilier que l’Eglise mis en avant pour justifier sa théologie anthropocentrée.

 

Si je vois bien les raisons (intérêts religieux) qui ont poussé à créer ce postulat je ne le partage pas du tout et crois au contraire que nous n’avons pas du tout le monopole de la conscience.

 

De même concernant le désir de jouissance je ne suis pas certain que les autres espèces en soient dépourvues.

 

Je ne sais pas si on peut argumenter contre la zoophilie en se basant sur une moindre conscience supposée, ou du moins une forme différente de conscience, chez les autres espèces animales en effectuant une comparaison avec des cas humains où la conscience est à priori amoindrie.

Je me demande si dans ces cas d’humains à la conscience amoindrie le problème ne serait pas surtout lié au fait que s’agissant d’humains avoir des rapports avec eux peut avoir des impacts sociaux et juridiques jugés trop importants.

 

Je ne suis pas pour l’interdiction absolue d’exploitation du vivant qui serait plutôt, j’imagine, l’exploitation des animaux. Si je m’oppose au rabaissement des autres espèces je ne suis pas non plus pour leur sacralisation, d’ailleurs je ne crois pas celle-ci possible dans la mesure où de nombreuses espèces n’ayant que l’Homme comme prédateur nous devrons toujours jouer au moins un rôle de chasseurs régulateurs.

 

Mais la sacralisation n’existe pas non plus vis-à-vis des autres humains, même si nous cherchons normalement à priori à limiter les nuisances infligées à autrui nous savons bien en notre fors intérieur qu’il n’en est pas toujours ainsi, que dans les faits il nous arrive de considérer que certains de nos intérêts peuvent souffrir quelques génération de nuisances pour autrui.

 

Pour ma part si je suis pour qu’on cesse de considérer les animaux comme des objets je suis aussi pour l’instant opposé à une forme de sacralisation des autres espèces qui nous ferait passer d’une société anthropocentrée à une société zoocentrée (les amateurs de néologismes apprécieront).

 

Saletés d’animaux, à cause d’eux je vais me coucher tard ce soir.

réponse de : Acetos le: 16/11/2009 à 23h55

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