VIH : une vie à positiver

Mardi 1 décembre 2 01 /12 /Déc 23:27
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Petites recettes pour éviter une contamination par l’ignoble VIH lors de relations sexuelles :

 

 

 

 

 

Méthode vaticane :

 

Ce petit état fier de ses traditions prône avec acharnement une méthode d’une simplicité confondante qui pourrait faire dire à certains « mais c’est bien sûr ! » : pas de relation sexuelle hors du mariage.

Des esprits chagrins ont fait remarquer que l’efficacité de cette méthode repose sur le fait que les 2 époux jouent parfaitement le jeu et ne met pas à l’abri du cas ou un des deux partenaires faisait des coups en Suisse.

Pour plus de précaution on pourra alors se référer à la méthode vaticane 2 : abstinence totale.

Des esprits encore plus chagrins expliquent que ce n’est pas du jeu, que l’abstinence totale ce n’est pas drôle et qu’ils n’ont pas envie de se priver des menus plaisirs charnels, bref ils sont chagrinés par une telle méthode.

 

 

 

Méthode française :

 

Pays situé très exactement au centre du monde celui-ci a de tous temps détenu la vérité en toutes choses.

Une seule solution est ici envisageable : le préservatif !

Un grand maître à penser a d’ailleurs su exprimer cette approche de la vie par ces mots désormais célèbres : « sortez couverts ».

Rien à dire le préservatif préserve bien, parfois même un peu trop diraient des mauvaises langues qui prétendent qu’il puisse aussi préserver des érections, mais ce sont des mauvaises langues.

 

 

 

 

 

Méthode suisse :

 

Ce sympathique pays alpin aux coffres remplis de chocolat et aux vaches bien gardées a osé affronter son intelligent voisin en remarquant à haute voix que depuis que des traitements efficaces contre le VIH existent on observe que certaines catégories de séropositifs ne parviennent désespérément plus à contaminer leur partenaire.

Les critères avancés pour qu’une personne séropositive soit déclarée inapte à contaminer son prochain sont les suivants :

_ être sous traitement anti-rétroviral

_ bonne observance du traitement

_ charge virale plasmatique indétectable depuis au moins 6 mois

_ pas d’autre IST en vue

_ pas de multiples partenaires (qui pourraient éventuellement faire foirer le point précédent)

 

Les suisses bien que courageux n’en demeurent pas moins prudents en précisant que ces recommandations ne sont pour l’instant valables que pour la population hétérosexuelle.

 

On notera qu’énormément de séropositifs des pays « riches » remplissent ces critères et sont de ce fait non contaminants. 

 

http://www.seronet.info/article/indetectable-intransmissible-interview-de-bernard-hirschel-2208

http://papamamanbebe.net/a8210-entretien-avec-bernard-hirschel-peut-on-con.html

 

 

 

 

Méthode californienne :

 

Bête comme chou !

Il suffit de considérer d’une part que plein de gens sur cette planète font le choix de prendre des traitements prophylactiques, par exemple pour jouir du plaisir de voyager dans des pays réputés pour leur paludisme, d’autre part que les traitements actuels permettent d’éradiquer le virus dans le sang et on a la méthode californienne : prendre de façon préventive un cocktail de 3 molécules anti-rétrovirales qui, au cas où on serait malencontreusement en contact avec le méchant virus, empêcherait le fâcheux de se mettre à l’abri dans un sanctuaire en le zigouillant dès son entrée courageuse dans le sang du californien.

 

Là c’est une méthode à mettre en place par une personne séronégative souhaitant avoir des rapports sans préservatifs avec des partenaires dont elle ne connaîtrait pas forcément la sérologie.

 

Bon apparemment ça ne marcherait pas super bien, le virus passerait la ligne Maginot assez souvent, affaire à suivre néanmoins…

 

http://www.vih.org/20090630/prophylaxie-pre-exposition-quelle-efficacite-pour-quel-cout-5045

 

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Lundi 30 novembre 1 30 /11 /Nov 20:20
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Dans le match Sidaction contre Téléthon qui va gagner ?

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Charity-business

 

Je n’ai guère de sympathie pour les profiteurs des malheurs des autres et si je ne dispose pas d’informations privilégiées me permettant de dire que derrière tel ou tel acteur médiatisé de la charité bien organisée pourrait se cacher un cynique calculateur je n’en trouve pas moins malsain le charity business qui avant de venir au secours de malheureux apporte surtout de l’argent au secteur déjà trop florissant de la publicité.

 

 

Mais je m’égare, je souhaitais surtout évoquer une perversion terrible de la course aux dons dans le domaine du VIH, perversion qui fait que le séropositif que je suis considère aujourd’hui les grandes associations censées lutter contre le VIH comme des ennemies.

 

Une des stratégies appliquées pour lever des fonds est de faire peur, d’insister sur l’aspect mortifère du VIH, sur l’horreur qu’il y a d’être séropositif, sur le fait qu’il s’agisse d’un fléau terrible, etc…

 

Or cette stratégie appliquée avec de grands moyens donne une vision déformée de la réalité tout en aggravant un des pires maux qui soit pour les séropositifs : la stigmatisation lié à leur sérologie.

 

Encore récemment un gars payé par l’association AIDES pour faire la manche (1) pour apitoyer les passants usait d’un discours insistant sur le fait que le sida tuait toujours en France.

 

Aujourd’hui en France le taux de décès annuel par sida est d’environ 0,1% chez les séropositifs, certes on en meurt encore mais cela n’est plus depuis longtemps la principale obsession de l’immense majorité des séropositifs et de leurs proches.

 

Combien savent que l’an dernier environ 50 fois moins de personnes sont mortes du sida que du tabagisme passif dont on parle si peu ? Combien savent de plus que parmi les rares personnes qui meurent encore du sida en France beaucoup sont longtemps restées dans le déni de la maladie, avaient refusés les traitements?

Qui mesurera jamais l’impact de la diabolisation du VIH dans ces dénis que l’on observe ici et là chez des gens qui ne savent pas vivre avec un invisible virus présenté comme si effrayant ?

La parole sur ce sujet est monopolisée par des acteurs qui ont intérêt à la présenter sous un jour le plus sombre possible.

Aujourd’hui la diabolisation du VIH entretenue par des associations se disant lutter contre le VIH favorise les dénis de séropositivité et a de ce fait des morts à son actif.

 

 

Qui se sent les épaules assez solides pour s’assumer porteur de ce qui est encore perçu par beaucoup comme une peste moderne ? Bien peu de gens, bien peu.

 

Beaucoup ayant pu s’exposer au virus préfèreront rester dans l’ignorance de leur sérologie plutôt que de risquer devoir porter un tel fardeau briseur de rêves. Doit-on s’étonner d’une telle attitude ? Pour ma part si celle-ci va à l’encontre de la société elle correspond aux intérêts individuels, il est en effet plus intéressant de vivre quelques années dans l’insouciance en pouvant s’imaginer séronégatif que de se savoir séropositif, l’homme étant naturellement égoïste un tel choix est normal.

 

Quel intérêt à se savoir séropositif dans une société qui d’une part persiste à regarder ce virus comme une nouvelle peste et d’autre part semble vouloir faire reposer l’essentiel de la responsabilité de la contamination à la personne qui se savait séropositive ? On a vu des décisions de justice qui assimilaient la contamination d’autrui à de l’empoisonnement volontaire, dans ces conditions il est bien plus confortable pour quelqu’un ayant une forte libido de rester dans l’ignorance.

Comprenons-nous bien : mon propos n’est pas ici d’absoudre complètement la personne qui se sachant séropositive ne répondant pas aux critères suisses de non transmissibilité va multiplier les rapports non protégés avec des partenaires ignorant de son statut. Mon propos est qu’il faut être plus modéré, ne surtout pas assimiler ces personnes là à des empoisonneurs volontaires, l’intention n’étant alors pas de tuer mais de connaître des instants de plaisir.

 

Le rôle du monde associatif ici ?

Il est ici double, contradictoire.

D’un côté les associations s’opposent généralement à la volonté de certains à vouloir faire reposer tout le poids de la responsabilité de la contamination sur les épaules de la personne qui se savait séropositive, néanmoins si beaucoup de séropositifs redoutent de dire leur statut c’est aussi en grande partie du fait de cette diabolisation entretenue par ces mêmes associations…

 

 

La diabolisation du VIH a deux effets importants :

_ elle rend la vie de beaucoup de séropositifs infernale

_ elle favorise la propagation du virus en favorisant les rapports non protégés chez les séropositifs à risque

 

 

Pourtant aujourd’hui il suffirait de peu de choses pour tordre le cou à cette diabolisation, il suffirait juste de dire la vérité sur la nouvelle réalité du VIH, en particulier :

_ découvrir sa séropositivité aujourd’hui n’interdit pas d’espérer de vivre des dizaines d’années en bonne santé

_ aujourd’hui une personne séropositive peut envisager de devenir père ou mère

_ aujourd’hui, contrairement à ce qui a été asséné pendant des années, une personne séropositive a de grandes chances de pouvoir de nouveau avoir un jour des rapports sexuels non protégés sans danger pour son/sa partenaire (voir les nouvelles recommandations suisses ainsi que les approches prophylactiques)

 

Les associations laissent parfois échapper une partie de ces nouvelles réalités mais il n’en demeure pas moins vrai que c’est la diabolisation qui leur permet de se faire du blé auprès des braves gens, c’est aussi la diabolisation qui continue de servir de ressort à des campagnes de prévention visant moins à prévenir la propagation du virus qu’à plaire à des pouvoirs publiques pourvoyeurs de fonds.

 

Aujourd’hui le VIH n’est plus le démon invincible qu’il était hier, aujourd’hui il n’interdit plus les projets de vie, mais combien savent la chose ?

 

 

 

Je ne sais pas qui va gagner du Téléthon ou du Sidaction mais je sais que ce dernier n’a plus ma sympathie depuis longtemps.

 

 

 

(1) Les types souriant arborant le logo d’une association sont le plus souvent bien rémunérés pour cette activité qui n’a rien de bénévole.

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Non à la Pub Erog
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Lundi 30 novembre 1 30 /11 /Nov 02:20
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« L’information : c’est vous qui la vivez, c’est nous qui en vivons. »

 

Le malheur : il y a ceux qui le vivent et ceux qui en vivent.

 

La maladie : il y a ceux qui le vivent et ceux qui en vivent.

 

Le VIH : il y a ceux qui le vivent et ceux qui en vivent.

 

….

 

Que de déclinaisons possibles !

 

 

Souvenir d’une annonce passée au début des années 90 (voir fin des années 80) dans le journal Libération : une équipe de télévision recherchait des séropositifs au VIH pour témoigner de la façon dont ils vivaient le fait d’être porteurs de ce virus redouté.

 

Je prends mon téléphone, j’appelle. Certainement à voix basse de peur que quelqu’un près de moi (mes voisins) puisse saisir mon secret je demande si on peut témoigner de façon anonyme, personne dans mon entourage n’est alors au courant, je tremble à l’idée que les gens apprennent que je suis porteur du virus qui stigmatise. On m’assure que je peux bien évidemment témoigner de façon anonyme et on me propose un rendez-vous dans leurs locaux pour en discuter.

 

Arrivé sur les lieux je suis accueilli sans aucun égard, aucune marque de politesse, aucune chaleur humaine, accueilli comme un citron que l’on espère pouvoir presser et jeter juste après.

On m’a fait déplacer et une fois sur place on m’annonce qu’il n’est plus question de pouvoir témoigner anonymement avec un discours censé me faire culpabiliser sur le thème « c’est en acceptant de montrer son visage que l’on fera accepter les séropositifs ».

On m’avait menti pour me piéger en escomptant une fois sur place que je serai plus facilement manipulable et ne voudrais pas m’être déplacé pour rien.

Suite à mon refus de dévoiler dans ces conditions ma séropositivité que je tremblais alors qu’elle puisse être découverte par mes proches j’ai été congédié sans le moindre effort de masquer leur manque d’empathie.

 

Je me suis déplacé pour rien, enfin non : j’ai découvert une facette peu plaisante d’un certain journalisme.

Je me suis aussi senti sali et bien seul.

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Vendredi 20 novembre 5 20 /11 /Nov 13:47
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« Nous découvrons tous tôt ou tard dans la vie que le bonheur parfait n’existe pas, mais bien peu sont ceux qui s’arrêtent à cette considération inverse qu’il n’y a pas non plus de malheur absolu. Les raisons qui empêchent la réalisation de ces deux états limites sont du même ordre : elles tiennent à la nature même de l’homme, qui répugne à tout infini. Ce qui s’y oppose, c’est d’abord notre connaissance toujours imparfaite de l’avenir ; et cela s’appelle, selon le cas, espoir ou incertitude du lendemain. C’est aussi l’assurance de la mort, qui fixe un terme à la joie comme à la souffrance. »

(« Si c’est un homme », édition «Pocket » p.18)


 

Dans « Si c’est un homme », témoignage important sur les camps de concentration nazis, l’ancien déporté Primo Levi explique que l’enfer absolu n’existe pas en partie du fait de la finitude de la vie.

 

Les « progrès » de la médecine ne reculent-ils pas souvent les limites de l’enfer ?

 

 

 

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-deputes-ps-quittent-l-hemicyle-lors-du-debat-sur-l-euthanasie_829693.html

 

Ce jeudi 19 novembre 2009 un incident parlementaire a eu lieu au sujet de l’euthanasie, euthanasie qui rencontre toujours une forte hostilité dans certains milieux catholiques.

Mais punaise si il y a des extrémistes religieux qui évoquent un dieu qui aurait le monopole de prendre la vie pour justifier leur hostilité à l’euthanasie pourquoi la société devrait-elle interdire cette pratique à l’ensemble de ses membres ?

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-debat-sur-l-euthanasie-secoue-la-blogosphere_829708.html

 

 

 

Parmi les opposants à l’euthanasie se retrouvent des personnes qui se sont battues pour rendre l’accès au suicide en général le plus difficile possible et c’est ainsi qu’il est interdit en France de commercialiser le livre « Suicide mode d’emploi ».

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide,_mode_d%27emploi

 

 

J’ai connu la grande souffrance, physique et morale, et savoir qu’une aide au départ pourrait m’être refusée si jamais un jour je la demandais m’est insupportable surtout au nom d’un dieu auquel je ne crois pas.

 

 

Si il existe un droit fondamental c’est bien celui de pouvoir disposer de sa propre vie, si j’ai foi en quelque chose c’est bien en ça et tout mouvement cherchant à contrer ce droit fondamental me semble intrinsèquement mauvais.

 

Plus j’avance en âge et plus je doute de la pertinence de prôner la tolérance envers des religions aussi enclines à vouloir nous imposer  leurs règles diaboliques.

 

 

Je ne suis pas « parti » il y a 20 ans quand me sachant séropositif celle que j’aimais m’a laissé en gravant dans mon esprit que plus jamais je ne pourrai vivre l’amour et en me retirant tout espoir de bonheur. Je n’ai pas su partir, j’avais, je crois me souvenir, trop peur de me rater, j’ai aussi espéré pouvoir me construire un ersatz de bonheur en apprenant à me dispenser des autres. Ce ne sont pas les toutes petites parenthèses heureuses que j’ai depuis connu qui me permettraient d’affirmer que cela en valait la peine.

 

On n’a pas le droit d’essayer de retenir quelqu’un contre son gré et tout mouvement, surtout religieux, qui irait dans ce sens doit être combattu.

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Réalités
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Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 01:34
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Je l’ai enfin revu, pour seulement la 2ème fois, une vie après le moment de sa sortie sur petit écran, après que celui qu’il raconte ne parte, après 1996 et que les traitements enfin efficaces n’arrivent, après que mon corps ne se transforme, que je troc ma jeunesse contre les stigmates des survivants.

Je l’ai enfin revu ce film, à l’instant, seul dans l’intimité de mon salon.

 

J’ai revu « Les nuits fauves », j’ai revu un peu de mon passé, j’ai revu un peu de ce que je fus, j’ai pu mesurer le travail de la mort intime.

 

Peut-être aurait-il pu connaître le bonheur n’eut-il pas été emporté 3 ans trop tôt.

 

Il fit tôt des rencontres lui donnant des raisons de croire que l’amour demeurait possible malgré tout, je connu d’emblée le traumatisme d’un abandon douloureux qui me fit perdre tout espoir en mes chances de pouvoir de nouveau voir battre un jour mon cœur à l’unisson d’un autre.

 

Douce m’a envoyé récemment un texte sur les stratégies de survie, j’ignore si elle pensait à cela, j’ignore même si je lui en avais parlé, le fait est que ma première stratégie de survie aura été de faire naître en moi une misogynie qui me ressemblait peu. Pour accepter l’idée qu’aucune femme ne m’aimerait plus j’ai essayé de me convaincre que les femmes ne méritaient pas d’être aimées. C’était artificiel, j’en avais conscience, mais je ne voyais que ce moyen pour rendre ma vie supportable alors que j’étouffais d’un besoin d’aimer.

 

 

Et Cyril Collard dans tout ceci ?

 

Je ne crois pas qu’il ait eu le besoin de construire ce type de stratégie, de ce côté-là nos vécus différaient de beaucoup, quoique...  croyait-il encore vraiment en la possibilité de pouvoir construire une relation amoureuse ?

 

En redécouvrant « Les Nuits Fauves » j’ai revécu tant d’émotions enfouies, je me suis demandé si une personne n’ayant pas vécue ces choses pouvait vraiment comprendre ces choses, ce film.

 

 

Les difficultés à le dire, les rapports évités, les prises de sang sources de chaleur humaine, l’AZT, la perpétuelle tension entre les apparences que nous livrons aux autres et ce truc intérieur sans nom (non là je n’en trouve pas de nom), cette impression d’être éclaté,…

 

 

A l’époque je souffrais beaucoup mais je me sentais encore vivre, maintenant j’ai souvent l’impression d’être déjà mort, les émotions étant si rares.

 

J’aurais voulu mettre en fond musical la chanson de Cyril Collard « Someone » mais j’ai du mal à la trouver sur le net.

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Réalités
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