BDSM et compagnie

Vendredi 1 janvier 5 01 /01 /Jan 22:07
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10€ la coupe de champagne.

 

1 coupe, 2 coupes, 3 coupes,… l’addition monte vite.

 

 

En ce moment mes revenus sont modestes et la note devient vite salée.

 

Messaline ne semble pas s’en soucier, elle semble profiter de sa situation dominante pour se faire ici entretenir.

 

Non elle ne m’a pas demandé d’argent mais ses demandes faisant ici figure d’ordre reviennent quand même à me faire dépenser beaucoup d’argent, bien plus que ma petite pension d’invalidité ne devrait m’autoriser à le faire.

 

Et à ces coupes de champagne offertes s’ajoute aussi ces 2 fouets que j’avais avec moi et qu’elle m’a demandé de lui offrir….

 

Les deux fois où j’ai été à ses pieds se sont déroulées de la même manière et je suis vraiment partagé à son égard.

 

J’ai eu un sentiment de complicité fort avec elle, je l’ai sentie empathique, je lui ai vraiment été soumis et aurais aimé voir cet état se prolonger, voir être permanent, mais n’ai-je pas pour pouvoir rêver ignoré, ou plutôt minimisés, certains détails déplaisants ?

 

J’ai voulu interpréter le fait qu’elle s’empare de mes fouets comme un acte de domination visant à mater la partie dominante du switch que je suis à ses yeux.

J’ai voulu interpréter le fait qu’elle se fasse offrir des coupes de champagne comme un autre moyen d’asseoir son emprise mais aussi comme une attitude qu’elle a adoptée car correspondant au modèle qu’elle a peut-être elle-même eu. Il n’est pas facile d’assurer avec talent son état de dominatrice et par facilité, pour ne pas tout inventer, il peut être reposant de copier en partie, de calquer certaines de ses pratiques sur celles d’autres personnes.

 

Mais ne suis-je pas en train de me torturer l’esprit pour ne pas voir ce qu’il me répugnerait de voir, à savoir qu’elle abuserait de sa situation pour exploiter financièrement les autres ?

 

 

Pendant longtemps je fuyais comme la peste les « dominas » vénales. Indépendamment d’évidentes considérations financières je ne pouvais m’imaginer à la fois comme client et comme soumis, les 2 étant selon moi parfaitement incompatibles.

De plus de la domination vénale je ne pouvais voir que l’aspect vénal et étais incapable d’imaginer que celles ayant cette approche puissent réellement retirer un véritable plaisir de l’acte de domination, or l’essentiel de mon plaisir de soumis était directement issu de celui que la femme me dominant tirait de sa domination.

 

Toute trace de vénalité était alors complètement rédhibitoire pour moi, je le laissais à d’autres sans l’once d’un regret.

 

Et puis il y eu Marjorie, je la connaissais hors du cadre BDSM, c’était une amie et je pouvais écouter ses propos comme exprimés avec sincérité quand elle m’appris avoir été elle-même été tentée d’ajouter de la vénalité à sa domination, en partie pour joindre l’utile et l’agréable, en partie pour ajouter à ses pratiques un surcroît de perversité sans doute.

 

Avec Marjorie j’ai du reconsidérer la question sur un point important : il existe des dominatrices vénales qui retirent un réel plaisir de leur domination.

 

 

Oui mais ces fouets et coupes de champagnes offerts sur ordre me laissent un goût amer.

 

Je me demande si en ayant eu l’impression d’être exploité je n’ai pas aussi eu l’impression d’être méprisé, or j’ai l’impression que si je suis prêt à subir beaucoup le mépris ne fait pas partie de la liste. Je vis le mépris comme une négation de l’autre, or j’ai besoin d’être reconnu pour m’épanouir, quelque soit la forme de la relation.

 

Pourtant en face de Messaline je crois en son empathie, ai-je été aveuglé par mes désirs ?

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Domination et amour...
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Vendredi 11 décembre 5 11 /12 /Déc 23:55
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Portes 2411(3)La plus grande soirée « fétichiste » de France qu’ils disent….

 

L’an dernier j’étais trop fatigué pour y aller et avant la peur de la fumée m’enfermait chez moi, c’était donc ma première nuit D, première nuit à laquelle je n’aurais pas été si ce ne devait pas été la dernière dans la célèbre boîte de nuit parisienne qui l’accueille chaque année, des contraintes professionnelles m’ayant interdit de prendre un jour de congé.

 

Jusqu’à il y a peu j’avais en tête de ne pas y aller de peur que cela me nuise sur le plan professionnel (je redoute la fatigue) mais la tentation a été la plus forte…

 

J’y suis allé seul mais à peine arrivé je retrouvais Sophie qui m’a demandé de porter son sac et l’accompagner . Je ne souhaitais pas « jouer » cette nuit là car désirant ne pas rentrer trop tard, par contre je comptais bien aller ici et là, m’imprégner de l’ambiance, aussi je ne savais comment faire pour lui expliquer que je comptais retrouver ma liberté sans la blesser.

 

Liberté retrouvée…

 

Liberté retrouvée et me voilà grimpant sur une table pour assister aux shows.

L’organisateur de la soirée prenait le micro pour les présenter, une charmante jeune femme traduisant ensuite ses propos en anglais : soirée de réputation internationale oblige.

 

Un parallèle s’impose dans mon esprit entre cette soirée et le film « La comtesse blanche » que j’ai déjà évoqué dans un autre billet. Dans le film ressort le contraste vulgarité d’un français avec le raffinement du lieu où il se trouve, dans la soirée ressortait la vulgarité de certains, dont Roger, vulgarité qui contrastait avec le raffinement de la plupart des spectacles.

Ces rires gras qui fusaient auraient mérité quelques claques.

 

 

Quelques moments forts :

 

Une chorégraphie de corps bondagés, une autre de zentaïs (je ne connaissais ce genre que de nom),…

 

Un spectacle de contrastes : contraste entre un univers rose à la musique bisounours et un univers sombre à la musique… sombre. Contraste entre le sérieux de la sombre domina et la légèreté des roses soumises. Ces jeux de contraste ne manquaient pas d’humour et j’ai beaucoup aimé.

 

J’ai aussi aimé retrouver sur scène des personnes que j’avaient eu l’occasion de croiser en d’autres lieux dont cette jeune femme apparemment sensible qui m’avait cravaché à Vaux-le-Pénil semble-t-il plus par altruisme que par véritable envie, jeune femme réalisant des masques monstrueux sans doute bien peu vendeurs mais représentant certainement quelque chose pour elle.

 

Plaisir aussi de retrouver cette femme-chienne et son maître, couple uni par des liens bien singuliers.

 

 

Découverte d’un groupe musical français ayant su créer une atmosphère sauvagement sensuelle…

 

 

Perché sur ma table je n’ai par contre pas vu le show de Lilith qui m’avait contacté il y a quelques mois sans qu’il y ait eu de suite de ma part (nous n’étions pas voisins et sa vénalité était rapidement remontée à la surface), a-t-il été annulé ou bien suis-je arrivé trop tard ?

 

Les shows terminés la foule libéra en masse la piste de danse qui pu retrouver sa fonction première et moi la retrouver bien décidé à me laisser porter par la musique, à entrer en transe, à exhiber l’Acetos sans pudeur que je suis.

 

Face à nous, nous dominant de plus d’un mètre, se trouvait la scène où avait eu lieu les shows. Je me suis trémoussé dans l’attente de la musique qui me donnerait enfin envie de me lâcher complètement, d’oser ce que personne n’avait encore osé : investir cette scène pour se livrer aux regards de tous.

 

J’ai attendu mais pas en vain.

Je ne me souviens plus des notes ayant donné le signal du départ mais j’y alla, je monta sur scène trop heureux de pouvoir montrer à tous que je me foutais de leurs regards, heureux de me livrer, de devenir homme publique.

 

Oh oui j’ai aimé être seul un long moment sur la scène avant que d’autres me rejoignent.

 

Je jouais sur moi-même de la cravache et aimais rappeler ainsi que ce lieu était dédié au SM et pas aux spectateurs (tout en étant conscient satisfaire sans doute ainsi le voyeurisme pas net de certains).

 

J’ai voulu me caresser, obtenir une belle érection mais le cuir protégeait trop mon sexe et je ne voulais pas sortir celui-ci alors qu’il dormait. J’ai vraiment maudit ce problème de libido qui ici m’a privé d’une érection que j’aurais voulu exhibée et poursuivre éventuellement jusqu’au jouir.

 

Je me suis caressé mais sans résultat…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Réalités
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Mardi 10 novembre 2 10 /11 /Nov 00:55
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Grosse fatigue.

 

Grosse fatigue, besoin de me reposer, de me consacrer un peu à ce qui se passe hors de la Toile.

 

Je ne verrai peut-être jamais Douce Amie, je…

 

J’étais parti pour ne rien poster en ce moment mais Douce Amie, s’inquiétant sans doute pour mes dangereux désirs, vient de me donner un lien renvoyant à un article sur l’histoire d’un homme dont je cherchais la trace depuis de nombreuses années.

Dans une salle de cinéma du Quartier Latin j’avais vu un reportage sur cet homme atteint de mucoviscidose, condamné par la médecine à mourir jeune et ayant étant devenu « super masochiste », ayant été le plus loin possible dans l’exploration de la douleur.

 

Si ma modeste expérience de masochiste ne peut en rien se comparer avec celle de cette homme mon penchant en ce domaine semble cependant très fort et ancien.

 

En tant que séropositif au VIH je n’ai pas pendant des années ressenti la proximité de la mort, par contre pendant fort longtemps je ne pouvais plus m’imaginer partager la douceur d’une relation amoureuse vanille, je ne pouvais plus croire connaître une intimité complice et sereine dans un cadre classique.

Ce n’est peut-être pas tout à fait vrai : je crois que par moments je la voyais bien cette épée de Damoclès, et c’est certainement cette vision qui a fait que j’ai vu en Bob Flanagan un autre moi qui s’était réalisé dans un domaine que je ne parvenais pas à pénétrer.

 

J’ai vraiment senti la proximité létale lors de l’accident cardio-vasculaire que j’ai eu il y a un an, sensation forte qui fut bien présente pendant des mois.

 

Je suis trop fatigué pour écrire encore, je dois dormir, et à quoi bon continuer quand je vais mettre ici le lien que mon ange vient de me donner ?

 

Je n’ai pas encore tout lu et déjà j’ai senti des différences entre le vécu de Bob Flanagan et le mien, ou plutôt ce que je me crois capable de vivre pour l’instant (est-ce que je veux toujours repousser les limites de mon masochisme ?).

 

Bonne lecture si vous cliquez sur ce lien :

 

http://www.revue-quasimodo.org/PDFs/5%20-%20Liotard%20Bob%20Flanagan.pdf


P.S. : Les photos de cet article représentent Bob Flanagan et ne sont bien évidemment pas de moi.


 


Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Samedi 10 octobre 6 10 /10 /Oct 17:35
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Fantasme passager ? Désir de me faire plaisir en m’aidant à pouvoir exprimer de l’amour ?

 

Nous avons évoqué le fait qu’Elle devienne ma douce maîtresse, que je devienne son jouet, son objet sexuel et qu’Elle puisse me guider vers son plaisir sans qu’il y ait nécessairement de jouissance de mon côté.

 

J’ignore jusqu’où nous irons dans cette voie, j’espère juste qu’Elle aimera disposer ainsi de moi, qu’Elle aimera savoir que je prends plaisir à lui obéir et qu’Elle verra dans cette relation à distance un élément d’une relation réelle où je pourrai enfin la servir, servir son corps et son plaisir, de mes doigts, de ma langue, de mes bras, de mes cheveux,… de tout mon corps et mon esprit.

 

J’ignore si à l’avenir j’en resterai au vouvoiement, j’ignore si Elle préfèrera à l’usage me tutoyer ou me vouvoyer, voir alterner les deux selon les circonstances, j’ignore beaucoup de choses et Elle certainement aussi, notre relation n’est pas écrite mais à construire. Qui sait même si de cet esclave sexuel, de cette soubrette qu’Elle veut que je devienne, ne jaillira pas enfin un jour l’Amant ? Personne ne peut prédire notre avenir, l’essentiel est que de notre rencontre naisse plaisirs et satisfaction.

 

 

Elle m’a dit aimer voir ma queue et Elle a souhaité que ces jours-ci je mette celle-ci en valeur sous mes vêtements, que les gens puissent la deviner et aient envie de la toucher.

 

Les pantalons écrasent et cachent nos parties intimes et il n’est pas si facile d’obéir convenablement à un tel ordre.

 

J’ai essayé tout d’abord de mettre ma queue en valeur en l’excitant avant de sortir de chez moi mais le résultat obtenu sembla de courte durée…

J’ai ensuite opté pour la solution de libérer mes attributs de l’oppression du slip en mettant un slip en latex ouvert sur le devant : j’ai connu l’agréable sensation du bout de mon pénis frottant sur le coton de mon pantalon, j’ai aussi il me semble davantage attiré les regards.

Maintenant je vais expérimenter le fait de sortir avec mes attributs passés au-dessus de mon slip qui les maintiendra donc par en dessous et ma queue relevée grâce à un petit bondage la reliant à une ceinture.

 

Même si je me suis pris en photo pour en avoir une idée j’ai beaucoup de mal à apprécier le rendu d’un tel système et espère qu’il donnera des résultats visibles mais sans excès.

 

 

Pourvu qu’Elle apprécie ces efforts, pourvu que ceux-ci lui donnent confiance et l’encouragent à me mener à Elle.

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : La d/s dans tous ses états
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Vendredi 9 octobre 5 09 /10 /Oct 23:40

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Mes doigts et ma langue savent encore reconnaître un clitoris, ils savent encore en jouer tout comme de la zone délicate qui l’entoure, mes doigts n’ont pas non plus oublié les sources de plaisir plus cachées à l’intérieur d’une femme, non je crois être demeuré un technicien compétent.

 

Le problème est que je ne suis plus qu’un technicien et que si j’ai encore la capacité à exciter un corps féminin en agissant avec un minimum d’intelligence je n’ai plus l’empathie nécessaire pour écouter longtemps le corps qui m’est offert. L’écoute du plaisir de l’autre me demeure possible mais au prix de grands efforts là où dans le passé je trouvais du plaisir.

 

Oui je sais encore faire jouir mais n’en retire plus de jouissance pour moi-même.

 

Donner du plaisir ne m’en procure plus.

 

Serait-ce lié à une forme de misogynie qui aurait remplacé mon ancienne adoration des femmes ?

Il est possible qu’au gré des expériences décevantes j’en sois effectivement venu à ne plus les vénérer et j’ai en effet songé à cette hypothèse comme sérieuse.

 

Donner du plaisir ne m’en procure plus ?

 

Cette affirmation n’est plus vraie, donner du plaisir à des femmes peut encore m’en procurer, du moins quelques fois, du moins dans l’univers particuliers du BDSM.

 

Ces derniers temps j’ai eu l’occasion de me livrer à des femmes qui m’ont durement traité, qui m’ont mis à leurs pieds. A leurs pieds j’ai du caresser leurs cuissardes ou escarpins, j’ai caressé aussi leurs jambes, pouvant parfois remonter vers des zones interdites que je n’ai jamais atteintes.

 

Dans ces situations là j’étais attentif à ces femmes, dans ces situations j’ai retrouvé l’empathie, le désir de donner du plaisir, j’ai retrouvé le sentiment d’aimer celle que je touchais, que je frôlais.

J’ai aimé dans ces moments là pouvoir donner sans rien attendre en retour, oui agenouillé dans des positions inconfortables j’étais bien, heureux de donner à des femmes.

 

Pourquoi alors n’en suis-je plus capable dans un cadre vanille ?

 

 

Dans un cadre vanille il est souvent très mal venu pour l’homme de ne pas avoir d’érection, l’absence de celle-ci pouvant être vécue comme un échec pour la partenaire. Dans un cadre vanille je ne vis plus que dans l’angoisse de ces échecs et en suis venu à redouter ces instants intimes que je voudrais désormais voir disparaître car étant devenus autant d’occasions d’échecs.

 

Même si ma partenaire vanille n’exige pas de ma part une pénétration, même si elle dit comprendre ma peur je crois que pendant que je lui procure du plaisir domine la pensée de ma présente incapacité à pouvoir comme avant vivre l’extase d’une pénétration sereine.

 

Dans un cadre BDSM la pénétration n’est souvent qu’accessoire et je n’ai jamais eu à la pratiquer, serait-ce donc la raison qui fait que je peux encore entrer en empathie, en adoration lors de ces jeux jugés barbares par d’aucuns ?

 

 

Non je ne rêve pas que de cravaches, fouets implacables et lacérations, je rêve aussi de moments doux, de moments de douceur innocente qui ne seraient plus des préludes implicites à de quelconques actes sexuels.

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : DOMINATRIX
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