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Nuit du samedi 12 au dimanche 13 septembre 2009
Emportée par la fatigue elle m’avait laissé seul à cette soirée où je n’espérais plus grand-chose après une si cruelle et marquante
expérience.
C’est sans espoir autre que celui de m’abandonner sur la piste de danse que je quitta ce vestiaire marqué par nos récents excès pour
descendre rejoindre la piste de danse.
A peine avais-je dépassé le bar que je les vis tel dans un de mes rêves : nue sous ses chaînes, attachée par les poignées
à un pilier, elle se trémoussait sur la musique au rythme des coups que lui administrait son maître complice.
Coups de fouet ? Coups de cravache ? Je n’ai plus le souvenir de ce détail, je me souviens en revanche de leur entente,
leur communion dans ce sabbat.
Fasciné par la vision d’un de mes rêves, porté par la volonté d’y participer, je fus tout naturellement accepté par ce couple pour
jouer à trois cette envoûtante partition.
Peu de mots furent échangés, nos regards se comprenant.
Alors que ma cravache lui parlait d’un côté son maître s’occupait d’elle de l’autre côté, elle était entouré par nos égards qui
l’encourageaient à se livrer à nos coups et obscènes caresses.
Je ne sais si il la pénétra vraiment mais la chose me parut probable.
De mon côté je prenais plaisir à ce jeu à trois, cette parfaite entente entre 3 envies qui se rejoignent.
Comme je l’avais moi-même été en d’autres occasions elle était en transe, portée par la musique et l’exhibition de sa sauvage
animalité que renforçait l’acceptation et la recherche de ces flagellations.
En transe je l’étais également et d’une façon nouvelle pour moi, d’une façon dont je me demandais jusqu’alors si je pourrais la
vivre où si elle ne devait demeurer qu’un fantasme. Je vivais également la musique qui me portait également mais ici ce n’était pas mon animalité qui me faisait jouir mais la sienne que je
vivais par empathie, la sienne que j’aimais faire ressortir tout en savourant cet instant où une belle femme m’honorait en s’offrant à mes traitements, savourant aussi l’honneur que son maître
complice me faisait en m’ayant naturellement reconnu comme digne d’eux.
J’étais porté par la musique, par ce corps s’exhibant dansant, par cette cravache qui vivait entre mes mains. Ma cravache était de
la danse, accompagnant le rythme, nous reliant.
Je bougeais, tournais autour de ma proie consentante, effectuant des pas justes, des mouvements précis, exécutant une parfaite
chorégraphie dont elle constituait le centre et l’objet. A la douleur des coups était associée la beauté des gestes, la saveur des choses arrivant au juste moment.
Quand les dernières notes se turent, que le temps de se retirer arriva nous bûmes un verre ensemble avant de nous retirer mais la
magie s’était retirée comme je fis sans oser prendre leurs coordonnées qu’ils ne m’auraient peut-être pas données et ce sans doute avec raison.
Un tel instant reviendra-t-il ?
J’ai pu connaître les deux bouts de la cravache la même nuit.
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Nuit du samedi 12 au dimanche 13 septembre 2009
Que pouvait-il arriver suite à cela ?
Je me sentais complètement anéantis, complètement soumis à elle.
Je l’ai suivie quand elle changea d’endroit pour se positionner en haut de quelques marches larges faisant en quelque sorte office de
tribunes.
Je l’ai suivie et suis resté prostré à ses pieds, patient, espérant un je ne sais quoi d’elle.
Quand des hordes de soumis, souminateurs et je ne sais quoi d’autres se pressaient près d’elle je demeurais tout en bas, la regardant
avec adoration et reconnaissance.
Elle me jetait de temps en temps des coups d’œil et j’avais le sentiment puissant qu’elle m’avait distingué.
Elle me promis de m’infliger le supplice du paddle plus tard dans la soirée et quand elle se leva pour aller visiter l’autre salle
adjacente tenant lieu de piste de danse m’ordonna de lui lécher le talon, chose que je m’empressa de faire, trop heureux de lui manifester ainsi ma soumission, trop heureux aussi de l’exhiber à
un photographe qui garderait la trace de ce moment.
Je devais la retrouver plus tard sur ces gradins qu’elle venait de quitter pour cette torture promise, j’en profita pour boire un
verre et me soulager aux toilettes.
J’en profita également pour assister dans les vestiaires à un spectacle de « ball bursting » qui fut pour moi décevant, les
protagonistes semblant prendre les choses à la rigolade dans rien laisser transparaître dans leur comportement de réelles attitudes de soumission ou de domination. Je me souviens pourtant que la
« dominatrice » était une fort jolie blonde ayant bravé le trop peu redouté « dress code » en s’exhibant dans une jupe rayée bleu et blanc.
Peut-être aurais-je aimé m’occuper un peu d’elle pour lui apprendre les bonnes manières vestimentaires et la punir d’être si mollement
dominante.
Je fini par m’inquiéter de ce que ma cruelle complice puisse être à ma recherche et redescendis, visitant la première salle avant de
la retrouver dans celle de la piste de danse, bien évidemment entourée d’adorateurs.
Elle sembla ravie de me revoir, nous étions ravis de nous retrouver.
Promesse me fut donnée de m’infliger le paddle quand son verre serait fini.
Le liquide descendit bien lentement, une lenteur supplicielle (si jamais parmi mes 2-3 lecteurs occasionnels figure un académicien
merci à celui-ci de défendre l’entrée de ce néologisme dans le dictionnaire d’une langue mourante).
Impatient et inquiet, redoutant d’être oublié, je demeurais devant elle tentant de me trémousser en rythme : je ne fis qu’un mou
surplace.
Un grand espoir m’empli quand je la vis finir son verre en vitesse : je cru alors cela du à une envie subite de s’occuper de moi,
j’étais encore en mode optimiste.
Un souminateur, celui-là même qui habillé en policier était avec elle quand je l’ai vu se changer, l’entraîna non pas vers les gradins
comme initialement prévu, mais vers le vestiaire où tout avait commencé par un timide compliment et un regard admiratif.
Allongé par terre il ouvrit la bouche sous l’intimité de ma cruelle, il ouvrit la bouche et je devina ce qui allait arriver et
arriva : il recueilli et bu l’urine de la belle.
Je regardais avec un sentiment de jalousie mais aussi d’appréhension : serais-je capable de vivre cela ? Y étais-je déjà
prêt ?
Je ne me posa pas la question éternellement, elle me demanda de m’allonger également pour subir le même traitement. Je fus alors
terriblement fier d’en avoir été jugé digne et m’exécuta, anxieux de savoir si j’allais pouvoir obéir sans manifester de dégoût.
Ce fut d’abord l’occasion de jouir de la vue de sa belle fente épilée, fente que je vénérais sans pouvoir la toucher.
Le liquide tant redouté fini par arriver dans ma bouche soumise, offerte, et je fus agréablement surpris de sa douceur alors que je
regrettais un goût plutôt amer et fort prononcé.
Ma bouche remplie elle arrêta pour revenir à son policier, j’entrepris de garder encore un peu son « champagne » avant de le
boire doucement, lentement.
Un souminateur du genre chien dominant insista pour qu’elle s’occupe aussi de lui et obtint sa part liquide.
Très capable dans l’art d’insister il obtint ensuite les coups de paddle qui m’étaient destinés (tient je fais mon
jaloux).
Ainsi que je m’en doutais elle frappait fort, sans concession. Je le connaissais pour être particulièrement endurant et il endura
effectivement, même si à la fin elle parvins à le faire gémir de douleur.
Allongé à côté je voyais l’instrument attaquer les fesses durement et chaque coup me faisait souffrir bien que ne m’étant pas destiné,
je souffrais sans doute chaque coup de la sorte car m’imaginant subir le même traitement peu après.
Peu après…
Elle nous annonça sa grande fatigue et, alors que les souminateurs s’efforçaient de la convaincre de continuer de s’occuper d’eux je
compatissais à son état.
Nous discutâmes quand même un peu, trop peu.
Nous nous découvrîmes des centres d’intérêt communs, pour les cimetières, pour Rodin,…
C’est elle qui voulu me donner son adresse électronique sur un morceau de papier récupéré sur une table, les autres durent lui
quémander cette même adresse.
Je pris religieusement son adresse, la remerciant : elle se prénommait Angela ma cruelle new-yorkaise.
Je demanda également celle de François le policier qui s’était révélé être notre photographe, il me la donna avec moins d’empressement
que la belle (je voulais quand même avoir des photos de ces moments privilégiés).
Ce papier si précieux avait disparu de la poche de mon pantalon en cuir quand au petit matin je rejoignis enfin mon
domicile.
J’ai cru avoir retrouvé son adresse via un moteur de recherche et me suis alors empressé de lui écrire à une heure avancé de la
matinée, retardant ainsi mon coucher. Ai-je écris à la bonne personne ? M’a-t-elle lu ? Est-ce elle qui tenta de me joindre par téléphone en début d’après-midi ?
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Nuit du samedi 12 au dimanche 13 septembre 2009
_« De quel instrument jouez-vous ? De la basse ? »
_ « Non, de la cravache et du fouet »
En répondant spontanément cela à cette serveuse qui m’avait reconnu alors que je n’étais venu qu’une seule fois dans son
restaurant 2 ans en arrière le ton était donné : je me livrerai à cette soirée à tous les possibles, j’oserai chercher ma chance, affronter le regard des autres.
Au moment où j’écris ces mots je sens avec délectation son action sur mes tétons, mais je me sens surtout pleinement soumis,
elle a su me mettre pleinement dans cet état par ses traitements cruels.
En allant à cette soirée j’espérais surtout retrouver Henri et Laurence afin de poursuivre ce que nous avions commencé la
veille, j’étais loin d’imaginer que j’allais y vivre deux expériences aussi intenses que différentes l’une de l’autre.
Alors qu’à peine arrivé je me changeais dans le froid vestiaire je la vis, belle, vivant son rôle de « domina » et
ayant un petit quelque chose qui me faisait penser à une forme de timidité peut-être liée au fait qu’elle était étrangère à ce pays dont elle ne parlait que peu de mots.
J’osa d’emblée un petit compliment sur sa beauté et sa tenue après lui avoir demandé l’autorisation de l’admirer un peu. Ce
fut en lui adressant un « see you later » prononcé sur un ton juste que je quitta ce vestiaire de béton.
Il ne fallut pas bien longtemps pour que je la retrouva au milieu de la salle du bar, il ne fallut pas bien longtemps pour que
je m’adresse de nouveau à Elle en lui tendant ma cravache et m’agenouillant, spontanément ou par ordre, je ne sais déjà plus.
J’ignorais encore à qui j’avais à faire, j’ignorais à quels tourments je m’offrais et quel état second j’allais
atteindre.
Mes tétons furent les premiers à comprendre la nature de celle à laquelle je m’étais offert.
Des détails m’échappent déjà, ils pourraient sembler sans importance mais accordant de l’importance à ces instants je m’en
veux déjà de les avoir oubliés.
Je crois que j’étais encore debout quant Elle dirigea ses doigts avides et expérimentés sur mes petits tétons. Ceux-ci avaient
déjà connu quelques tourments auto-infligés à l’aide de pinces supposées dures et je me régalais à l’avance qu’ils soient enfin testés par une femme possiblement capable de cruauté. La
gourmandise ne tarda pas à être remplacée par la volonté de ne pas décevoir celle qui s’occupait de moi, par la hantise de ne pouvoir supporter longtemps cette torture véritable qui
semblait dépasser mes limites. J’ai crié mais ai résisté au puissant désir de m’esquiver, de la supplier d’arrêter. J’ai hurlé mais je n’ai cessé de lui tendre la poitrine, fermant mes
yeux de douleur, priant pour qu’Elle la voit et daigne me juger digne d’Elle.
Aux doigts succédèrent des coups de cravache qui m’arrachèrent d’autres cris.
J’eu alors droit à une gifle, pas assez forte à mon goût, mes lunettes ayant certainement limité sa violence, néanmoins j’aima
découvrir qu’à la cruauté s’ajoutait le désir d’humilier.
.Peut-être ne me tirant par les tétons vers le bas elle me fit m’agenouiller et m’ordonna de tenir la tête en arrière en
ouvrant la bouche. Oui j’allais vivre un de mes fantasmes avec cette femme osant, j’allais recevoir son crachat, j’allais la recevoir et devant tous exhiber ma déchéance. Ce fut trop
court, j’aurais sans doute aimé moins de bruit et plus de lumière pour cette première fois, mais j’ai goûté cette première fois comme la première étape d’une autre vie, si ce n’est avec
Elle qu’un océan séparerait bientôt de moi, du moins avec une autre sans doute non encore rencontrée.
Puis vint l’attente à ses pieds avec l’ordre de m’occuper de ses bottes, acte qui ne m’avait jamais attiré jusque là et que
j’exécuta d’abord comme une nécessaire contrainte avant d’y mettre de plus en plus d’attention et d’amour, avant aussi de commencer à goûter cette nouvelle forme
d’humiliation.
Quand Elle me demanda de mettre ma tête sous ses pieds je n’avais alors aucune idée du tourment qui m’attendait. Face
contre terre je sentis un talon aiguille se poser à la base de ma tête et fut d’abord heureux de pouvoir m’exhiber humilié ainsi. Mais peu à peu la pression augmenta et j’eu l’impression
affreuse d’une aiguille pénétrant ma chair en direction de ma boîte crânienne et de mon cerveau. La douleur devint rapidement d’une intensité incroyable, d’autant que dans le même temps
une mauvaise position de mon bras harnaché de cuir me faisait également souffrir de ce côté-là, mauvaise position qui me donna l’occasion de constater que j’étais complètement immobilisé,
incapable de me libérer. Voulant lui montrer que j’étais vraiment digne d’Elle j’envisageais de supporter l’insupportable hurlant ma douleur alors que tout mon corps se mit à trembler
violemment, tremblement qu’Elle vit ainsi qu’Elle me le confia plus tard dans une trop courte discussion complice. Je me demande si j’aurais été alors capable d’hurler un
« stop » tant mes hurlements ne semblaient pas m’appartenir. D’après le souvenir d’une lointaine expérience traumatisante je crois que si, que même dans un tel moment j’aurais
pu articuler un mot.
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Vendredi 12 septembre 2009
Hier il s’agissait d’un « before » organisé la veille d’une fameuse nuit « fétiche » par un restaurant du
milieu.
Me considérant comme switch je m’étais résolu à oublier mon côté dominant car ne me sentant plus capable de l’empathie, de l’écoute
nécessaire à un tel rôle.
La colère m’emplissait pourtant, et j’avais du mal à me conditionner à prendre une posture soumise.
Je les ai repérés de loin, tous les 3 en train de fumer leur clope devant le restaurant. Nous nous présentâmes brièvement, moi un peu
timide, comme souvent peu à l’aise en société et je m’empressa de les quitter pour rentrer me changer (et aussi reprendre contenance).
Le restaurant était encore loin d’être plein et je les ai alors retrouvés pour un apéritif qui fut l’occasion d’apprécier leur
compagnie. Serge l’ancien qui disait revenir à ses pulsions de jeunesse avec le charme d’un débutant, Henri habile à mettre en valeur ses interlocuteurs et surtout Laurence, jeune et belle
compagne d’Henri dont je ne tarda pas à tomber sous le charme de sa timidité.
Ce fut tout naturellement que nous nous installâmes dans le même coin de table, Laurence me faisait face et je devins son
interlocuteur privilégié, celui qu’elle écoutait avec attention, celui auquel elle se faisait un devoir de répondre, celui à qui elle jeta des perches.
Sa timidité me frappait de plus en plus, était-elle en partie feinte, la forçait-elle un peu pour mettre en avant son désir de
soumission ?
Nous nous trouvâmes des points communs, la sympathie alla crescendo.
Elle évoqua des souvenirs traumatisants qui rendaient la réalisation de ses fantasmes de soumission délicate à réaLaurencer tant
nombre de situations semblaient la renvoyer à des références pénibles.
Ayant des pulsions de soumission depuis toujours elle n’avait semble-t-il connu que de mauvaises expériences
jusqu’alors.
Plus elle me parlait, plus le désir de l’initier en douceur montait en moi.
J’avais en début de repas posés sur la table une cravache et un paddle afin de lui montrer ces instruments qu’elle ne connaissait, à
ma grande surprise, pas encore. J’avais dès le début suggéré que cette soirée soit l’occasion pour elle de les tester.
La fin du repas approchant Henri s’enhardi à prendre le paddle avec l’intention de chauffer les fesses de sa douce
compagne.
Je m’empressa alors de lui remettre un petit martinet pas bien féroce que je pensais plus adapté au chauffage des fesses d’une jeune
femme appréhendant l’épreuve et susceptible de faire un blocage si celle-ci s’avérait trop dure.
Laurence paraissait indécise, Henri sembla être gagné par cette indécision, il fut un instant où j’ai pressenti qu’ils pourraient ne
pas y aller, qu’ils pourraient avoir peur de s’exhiber dans ce lieu pourtant compréhensif, qu’ils n’oseraient peut-être pas jouer devant de nombreux inconnus susceptibles de les juger sur la
qualité de leur jeu.
J’ai doucement suggéré à Laurence de se laisser aller, de profiter de l’instant dans ce lieu où tout était permis, invitée à se
remettre debout et d’offrir à tous le spectacle de son beau corps, de son beau cul, flagellés.
Il se mis à la besogne avec un rythme d’emblée rapide et craignant que Laurence craque je lui pris la main pour adoucir sa douleur
d’un peu de chaleur humaine dont elle me semblait avoir terriblement besoin.
Henri semblait répéter ses coups aux mêmes endroits sans alterner fréquemment, et même si il ne s’agissait que d’un petit instrument
peu dangereux Laurence eut quand même mal.
Le martinet laissa ensuite la place à ses collègues de torture et Laurence, toujours debout et jupe retroussée devant tous les
convives, subit des coups de plus en plus difficiles à supporter, moi lui tenant la main pour l’accompagner dans cette épreuve.
L’épreuve terminée je profita qu’elle fut encore debout pour m’enhardir à effleurer son corps craintif avec le petit martinet,
martinet dont le manche vicieux s’attarda un temps sur le devant de son string cachant un clitoris probablement gourmand.
Elle devait être déjà rassise quand je poursuivi au travers de sa robe en vinyle la caresse de son corps par le biais de cette
cravache qu’elle redoutait.
Elle s’offrait à moi et tout me semblait permis.
La cravache caressa ses seins, dessina le contour de ses hanches en regrettant que si peu d’épiderme ne soit accessible, remonta
jusqu’au visage où elle rassura les joues.
Laurence m’excitait, je retrouvais confiance en moi.
Elle répondit favorablement à ma demande d’aller plus loin et Henri ayant donné son accord je lui donna l’ordre de se lever pour
passer dans le petit « donjon » jouxtant la salle à manger.
Passant devant une séance de shibari elle alla naturellement sur la croix de Saint-André et s’y positionna, jupe relevée, dans
l’attente de mes coups.
J’entrepris de me familiariser avec ses fesses offertes et quand mes mains les eurent goûtées et un peu claquées en guise de prélude,
le paddle commença son office.
J’eu plus de mal que je ne l’aurais cru à le faire claquer, mais j’y allais doucement et ponctuais mais coups de massages des zones
frappées.
Laurence aimait et j’aimais son plaisir, j’aimais sentir son excitation quand ma main visitait son sexe.
La cravache retrouva le chemin des caresses avant de permettre à Laurence d’aller un peu plus loin.
Alternance de caresses, de petites frappes massantes et de coups secs, mordants.
Les coups ne se contentèrent plus des fesses mais chauffèrent peu à peu d’autres parties de celle qui s’offrait : cuisses, dos,
entre-jambes, bras (légèrement)…
Elle accepta l’étape suivante et la cravache de dressage lui révéla un autre degré de douleur (et à moi qu’il est plus facile
d’utiLaurencer cet instrument contre un mur que sur un corps).
La douleur semblait devenir trop forte, d’autant qu’au supplice de la cravache vint se joindre celui non désiré des chaussures trop
neuves.
Redescente douce.
Elle ne voulut pas poursuivre ailleurs en s’offrant à des vits, elle voulut visiblement conserver le plus longtemps le souvenir de
cette séance qu’elle m’avait fait l’honneur de m’offrir.
Ce soir là le soumis a pu enfin retrouver le plaisir de la domination dont il ne se sentait plus capable depuis
longtemps..
Ce soir là une femme a su me redonner confiance pour que j’accepte d’être à son écoute, que je m’occupe d’elle.
Merci.
Laurence pris mon téléphone, la reverrai-je ? Quand ? Deviendrai-je complice d’Henri dans sa prise en
main ?
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Douce nuit, douce nuit sous le signe du laissez-aller, douce nuit à croiser des gens, à confronter nos violences lors de pogos
cathartiques, à provoquer, à se laisser porter par une musique guidant un corps à l’esprit déconnecté, à frôler et toucher des corps s’abandonnant,…
Douce nuit aussi pour avoir reconnu celle qui me cravacherait avec plaisir…
Douce nuit au lent bouquet final partagé sur une piste avec une blanche étrangère, faisant écho à ce noir m’habillant, lors d’une
longue transe sensuelle que nous seuls osions vivre dans l’arène abandonnée. Nous ne nous sommes que frôlés lors de cette parade de damnés mais nos mains se sont naturellement trouvées quand
moururent les dernières notes.
Quand la lumière du petit jour a remplacée celle artificielle de la cave je n’ai point osé aborder celle en qui je me suis reconnu
dans la soumission sensuelle à cette musique pas inconnue dont j’ignore malheureusement le nom, aurais-je alors gâchée la beauté de cet instant ? Ai-je au contraire gâchée l’occasion
d’une rencontre ? Sans doute faudra-t-il que j’apprenne à prolonger la beauté des moments magiques par la promesse d’une aventure.
:
Errant dans le présent en espérant retrouver peu à peu les mots tus du passé, je regarde l'avenir avec les yeux d'un nouveau-né, ressuscitant lentement après une parenthèse de 20 ans.