Mercredi 6 juillet 3 06 /07 /Juil 03:54


Que de temps écoulé depuis mon dernier "article" sur ce blog.

 

 

 

 

J'avais rencontrée une femme qui m'avait suffisamment mis en confiance pour que je me donne à Elle.

Notre relation rencontra de nombreux obstacles mais nous avons voulu y croire, jusqu'au jour où nous avons du faire preuve de réalisme et y mettre un terme.
Pendant cette période de plusieurs mois bien que nous n'ayons quasiment pas pu nous voir je n'ai cessé de me sentir sa chose et je ressentais une sorte de douceur intérieure à me savoir à Elle tout en vivant le trouble de savoir qu'en m'étant ainsi offert je m'étais aussi engagé à suivre sa volonté quand bien même celle-ci pouvait ne pas forcément correspondre à mes fantasmes du moment.

Les obstacles étaient si nombreux que nous n'avons presque pas pu nous rencontrer et pourtant j'étais vraiment à Elle.


Que de plaisir j'ai eu à recevoir les premiers ordres qui prouvaient sa prise de possession, que j'en ai eu pour tous les autres, hélas trop rares, qui renforçaient ma soumission à Elle.

Je parle de confiance mais en fait j'avais de l'estime et des sentiments à son égard, je réalise que ce sont ces sentiments qui m'auraient donné le courage d'aller fort loin, bien au-delà des petits fantasmes peu exigeants dont la réalisation n'est conditionnée que par les occasions de réalisation.
Devenir de plus en plus sa chose, sa chienne, devenir l'outil de son plaisir physique et/ou cérébral, voilà le but vers lequel je tendais avec délice.

Quand j'interprêta mal son ordre de me raser mon intimité par une épilation fastidieuse de celle-ci Elle me recadra de suite en m'ordonnant de maintenir cette épilation sachant que ceci demandait de gros efforts. C'est aiinsi que rapidement j'ai du fournir un gros travail pour respecter sa volonté, je passais mon temps à m'épiler et chaque poil arraché me rapprochait d'Elle, renforçait ma soumission.
Quels troubles cela m'a procuré!
Trouble de me sentir nu, sexuellement offert, y compris ma petite rondelle. Trouble aussi de sentir que cette sensation de disponibilité sexuelle était mêlée avec la pensée qu'Elle détenait désormais la clef de ma sexualité et qu'Elle pouvait en particulier disposer de mon vit et de mon cul comme Elle l'entendait sans que je puisse m'y opposer. Ma vie ou non-vie sexuelle était désormais entre ses mains et j'ignorais ses projets à cet égard.
Je songeais parfois qu'Elle pouvait décider de me priver de l'usage de ma queue, à d'autres moments je songeais qu'au contraire Elle pouvait préférer me faire jouer le rôle de sex toy humain conditionné à bander à la demande.
Je songeais parfois qu'Elle aurait pu aimer m'amener à ne jouir que dans certaines circonstances, par exemple uniquement sous l'effet de certaines tortures ou encore quand mon petit trou serait pris.
Concernant mon trou justement je ne savais pas non plus quel avenir lui était prédit, si il allait rester relativement étroit ou si il était destiné à être dilaté, et si oui jusqu'à quel point.  Elle me fit également porter un plug les jours où j'allais acheter mon pain mais était-ce pour dilater mon orifice ou pour me sensibiliser au plaisir anal et m'amener à désirer être pris, ou plutôt prise, comme une chienne en chaleur?

Bien des interrogatioins me traversaient l'esprit mais je tentais de les faire taire pour ne pas me mettre à fantasmer sur l'une plus que l'autre. Je souhaitais suivre sa volonté, son programme, là était ma satisfaction.

Je ne voulais pas spéculer sur ma future évolution physique et psychique, je voulais juste m'abandonner le plus possible à sa volonté pour être l'outil de ses désirs.


J'écris ces mots à une heure tardive, je vais donc abandonner ici la plume.

Avant de déposer la plume je vais toutefois annoncer la raison de ce billet après une année de silence : la fin de ma relation impossible avec Elle a été suivie d'une période de gestion des priorités, puis des gros soucis, puis... bien des mois après un timide réveil de mon intérêt pour le BDSM

Peut-être aujourd'hui suis-je encore (de nouveau?) capable de m'offrir vraiment à une femme.

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : La d/s dans tous ses états
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Mercredi 15 septembre 3 15 /09 /Sep 01:49

 

 

Coup de colère.

 

Voilà des mois que je n'étais pas venu ici et je découvre qu'en lieu et place de tous les liens musicaux que j'avais mis, liens musicaux qui constituaient une part essentielle de ce blog, figurent désormais des liens vers des pubs X.

 

Ne cliquez plus sur les liens de ce blog !

 

J'ai passé plus de temps à chercher telle ou telle musique devant accompagner un texte, une image, qu'à débiter des mots.

 

Je ne sais pas encore où ce blog sera hébergé à l'avenir mais il va de soi que je cesserai de l'alimenter sur Erog.

Par Acetos - Publié dans : Divers
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Vendredi 16 avril 5 16 /04 /Avr 17:17

N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...

 

Quand au moment du bac j’ai du prendre une chambre d’hôtel pour assister à l’épreuve c’était pour mon bien que les cheminots étaient en grève comme ils l’étaient systématiquement, traditionnellement en cette période de l’année : le bac se doit d’être une épreuve et en y ajoutant celle des transports en commun on fortifie le jeune adulte, on lui apprend la dure réalité de l’existence.

 

Quand hospitalisé pendant un mois je n’ai pas pu recevoir de visites pour cause de France paralysée par les grèves de transports en commun c’était encore pour mon bien que les syndicats bienveillants agissaient : il faut apprendre à vivre seul.

 

Les cours, les rendez-vous avec des employeurs, les rendez-vous médicaux,… annulés/déplacés/sabotés, tous ces heureux événements causés par des grévistes pédagogues m’ont définitivement convaincus que dans notre beau pays il n’est pas sage de vouloir privilégier les transports en commun comme je le croyais jadis utopiquement.

 

 

Cette semaine j’ai failli ne pas pouvoir revoir après une parenthèse de 3 mois celle à qui je me suis donné, cela m’apprendra à ne pas disposer moi aussi d’un carrosse motorisé.

 

Zut j’oubliais que je n’ai pas en ce moment les revenus me permettant d’acquérir et d’entretenir cet indispensable outil de mobilité : comment faire pour faire céder le gouvernement et obtenir une augmentation de ma pension d’invalidité ? Vous n’auriez pas une idée de grève pour que je puisse enfin avoir les moyens financiers d’échapper aux grèves des autres?

 

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Vendredi 16 avril 5 16 /04 /Avr 16:45

N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...

 

 

Samedi 27 mars 2010

 

 

Egon-Schiele_1.jpgIl n’y a pas très longtemps la France a opéré une action dont elle fut l’inventeuse : le changement d’heure.

 

Toutes les occasions semblant bonnes à certains mes oreilles ont capté à ce moment là à la radio une publicité sur le thème « profitez du changement d’heure pour changer aussi de montre ».

Cette publicité n’était-elle pas un peu excessive, n’était-elle pas quelque peu indécente et ne devrait-on pas s’interroger sur les excès de la société de surconsommation de la France de ce début du 21ème siècle ?

 

Fort heureusement la radio de service publique où passait cette publicité a su rééquilibrer en enchaînant juste derrière, sans transition aucune, un message sur le recyclage des déchets.

 

Mouais…

 

Pouvait-on trouver mieux pour illustrer la schizophrénie de cette société à la dérive qui pousse à la surconsommation et au gaspillage tout en affichant des valeurs de respect de l’environnement que la succession de ces deux messages antagonistes ?

 

Ceci peut aussi pousser à se questionner sur la qualité du service rendu au publique, à l’ensemble de la société, par les médias du « service publique ».

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Mercredi 31 mars 3 31 /03 /Mars 01:40

N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...

 

 

 

Elle marchait avec difficultés, souriante elle était dotée de qualités qui me la rendaient attrayante.

 

Nous nous étions rencontrés dans ce lieu jadis magique où des personnes touchées par le VIH pouvaient retrouver goût à la vie. Nous nous y retrouvions fréquemment et puis en étions venu à nous voir aussi en dehors, de plus en plus souvent.

 

Petite amie ?

 

Nous nous fréquentions comme deux fiancés d’un autre temps sous l’œil bienveillant de l’entourage.

 

Bernard_Charoy_15.jpgAthéna m’avait envoyé des signes non équivoques, je ne l’ai pas découragée et pourtant, pourtant jamais nous ne nous donnâmes l’un à l’autre.

 

Une fois un mot, un simple mot d’elle présentant le mensonge comme une chose peu grave suffit à me rendre méfiant, me mettre sur la défensive.

Aversion du mensonge, culte pour la vérité,… je n’arrivais plus à me projeter avec cette femme qui avait si légèrement parlé de ce je voulais fuir.

 


 

Pourtant en y réfléchissant ne suis-je pas moi aussi capable de mensonges ?

 

Je suis déjà capable de mensonges par omission, ce n’est pas rien.

 

Je suis aussi capable de mensonges par jeu, même si dans ce cas je m’empresse de sortir du mensonge, de ne pas le faire durer.

 

Mon inconscient peut-il me faire produire des mensonges dont je n’aurais pas conscience, que j’oublierais aussitôt émis presque malgré moi ? Je n’en sais rien.

 

Suis-je capable de forger un pur mensonge, conscient cette fois ? Sans doute si je m’estime en danger.

 

Peut-être ai-je été excessif dans mon interprétation de ses mots et peut-être n’était-elle pas fondamentalement différente de moi sur ce chapitre, peut-être son approche du mensonge n’était-elle pas de l’ordre du rédhibitoire pour moi, pourtant c’est ainsi que je l’ai vécu.

 

 

Un mot et mon enthousiasme s’en est retrouvé refroidi.

 

Je ne crois pas avoir cessé de la voir, peut-être n’a-t-elle pas même remarqué de franc changement dans mon attitude mais mon enthousiasme avait vécu, je n’allais plus de l’avant mais étais je pense dans l’attente d’une preuve que je m’étais trompé ou d’autres signes qui m’auraient au contraire fait m’éloigner d’elle.

 

Ni preuves ni signes, comme tant d’autres elle partit rapidement emportée par je ne sais plus quelle maladie opportuniste, voir effet secondaire d’un de ces traitements désormais efficaces mais toujours dangereux.




Quelques instants d’intimité, de chaleur partagé, n’auraient-ils pas mérité de passer outre quelques défauts qui n’étaient peut-être que fantasmés ?

 

Nous n’avons pas partagé cette chaleur, le froid l’a emporté.

 

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Réalités
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