Mardi 2 février 2 02 /02 /Fév 01:08
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Le fantasme de la terrible domina castratrice, de la cruelle qui nous apprend à ne plus jouir, à perdre nos érections, à avoir honte de notre pénis ?

Oui celui-ci aussi je l’ai…

 

Egon-Schiele_4.jpgJ’ai aussi ce fantasme mais je me demande si ici ce ne serait pas un fantasme condamné à le rester.

 

Ce fantasme n’est pas nouveau chez moi, ce qui est « nouveau », enfin depuis une quinzaine d’années quand même, c’est que je n’ai plus de libido. Ce qui est « nouveau » c’est que soit suite à de mauvaises expériences, soit pour des raisons physiologiques, j’en suis arrivé à un point où j’ai peur d’être mis en situation de pénétrer une femme, la survenance et le maintien de l’érection relevant désormais d’un travail pénible et souvent infructueux.

 

Douce Amie semblait sensible à cela et m’avait par moments dirigé vers la jouissance mais le problème est immense et ce n’est pas en quelques échanges par webcam qu’il pouvait être réglé.

 


Voilà un moment que je compte le régler pourtant ce problème et j’ai en particulier mis le corps médical là-dessus, pour l’instant sans grand succès.

 

Alors voilà, si demain celle à laquelle je me serais livré voulait m’amener à ne plus jouir du tout comment le prendrais-je ?

Pourrais-je accepter de me soumettre à un conditionnement visant à renforcer mon présent problème ?

 

Si le fantasme de la castration pouvait encore me faire paradoxalement bander peut-il encore correspondre à un désir, à une chose acceptable pour moi alors que cela fait aussi écho à un problème que je vis ?

Mais si ce fantasme me fait bander ne détruit-il pas le problème et ne devient-il pas alors réalisable?

 

Mouais, il faudra que j’y réfléchisse davantage…

 

Ceci m’amène à un autre aspect des choses.

 

Douce Amie a récemment énoncé ce qui semblera peut-être être une évidence à beaucoup mais qui m’a alors semblé être une révélation : un cul s’ouvre d’autant mieux qu’il est excité…

Avec une libido cassée mon cul ne s’ouvre effectivement qu’avec difficultés.

 

La libido ce n’est pas qu’une question de queue, cela concerne aussi les histoires de cul.

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : La d/s dans tous ses états
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Lundi 1 février 1 01 /02 /Fév 23:30
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Petite sortie hospitalière pour débuter la journée : juste la visite que l’on espère de routine, celle que le séropositif de base effectue avec une plus ou moins grande fréquence auprès de son virologue adoré.

 

En attendant cette consultation de routine dans la salle ad hoc j’ai, comme souvent, vu débouler, sentant la compassion à plein nez, une « volontaire » d’une de ces associations qui d’aider les séropositifs en sont progressivement venu à essentiellement en exploiter l’existence pour se mettre en avant.

 

Je ne connaissais pas cette dame, j’ignore son vécu, par contre je ne peux que très fortement soupçonner en elle un besoin de reconnaissance pathologique qui l’a amené à endosser un rôle qu’elle suppose lui conférer une belle image de marque.

 

La dame était accompagnée d’un chariot sur lequel se trouvaient toutes sortes de choses supposées apporter du réconfort aux personnes attendant leur sort. Une mauvaise langue dirait que ces choses étaient surtout destinées à donner le beau rôle à cette dame et à l’association qu’elle représentait.

Je ne suis pas assez mauvaise langue pour cela (je ne fais pas du développement de ma misanthropie un objectif) et je pense qu’il y avait probablement un peu des deux : un désir de se mettre positivement en avant et un souci de « faire le bien ».

 

La gentille dame fait donc le tour des personnes attendant qu’une porte s’ouvre pour elle et dans sa tournée tombe sur une jeune fille accompagnée de sa mère à qui elle propose, après un café refusé, des préservatifs avec comme argument de choc que « le danger est toujours là »…

 

La jeune fille qui en déclinant poliment l’offre de kawa avait déjà montré un visage soucieux lui répondit avec ce que je devinais une colère contenue par un « c’est ce qu’on dit en effet».

 

La gentille dame aurait du savoir que l’immense majorité des personnes poireautant dans cette salle d’attente étaient soit séropositives au VIH, soit inquiètes d’avoir pu être contaminées.

Pour cette brave dame l’important semblait surtout de débiner un nième fois le beau discours politiquement correct qui a fait la prospérité des associations auto-proclamées anti-VIH, avait-elle la moindre idée de ce que ça fait pour une personne touchée par le VIH de s’entendre toujours présenter son virus comme le monstre suprême qu’il convient de combattre à tous prix ?

 

J’ai un moment hésité à aller la voir pour lui faire la leçon, mais d’une part c’est très impolitiquement correct de faire la leçon à de charitables bénévoles, d’autre part elle n’aurait peut-être rien compris malgré ma démarche pédagogique, enfin j’aurais sans doute eu beaucoup de mal à rester calme car cette histoire révèle aussi quelque chose d’autre : le danger est toujours là, le danger de voir des associations de « lutte contre le VIH » continuer à se mettre en avant en diabolisant ce virus et ce au détriment des personnes touchées par celui-ci, et ce en entretenant l’ostracisme dont sont victimes certaines d’entre elles.

 

 

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Réalités
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Dimanche 31 janvier 7 31 /01 /Jan 22:19
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Visage - Fade To Grey
envoyé par chilavert.
 

 

Mercredi 6 janvier 2010

 

 

Quand je ferme les yeux ce sont ses mains qui me viennent à l’esprit en premier, enfin plus exactement sa main, celle qu’elle me tendit ou que je lui pris à ma descente de train, celle qui me montra de la compassion et me fit relever la tête au restaurant, celle que je porta à mon front rempli d’un doux espoir.

 

A peine plus d’un mois plus tôt elle m’avait écrit un mot engageant à la découverte l’un de l’autre et je me suis engagé, engagé dans une correspondance avec celle dont le pseudonyme m’était familier mais dont je savais bien peu de choses.

 

Le ton a été vite donné, elle s’est confirmée intelligente, empathique, sensible…

 

Nous nous sommes écrit pendant une période où j’étais peu disponible, disponibilité de temps et d’esprit pour m’engager dans une relation BDSM.

Elle avait su réveiller mon désir d’autrui.

 

Il n’était pas encore vraiment question de relation quand nous avons évoqué notre désir de nous rencontrer physiquement, du moins les obstacles à une relation semblaient trop nombreux pour qu’on estime raisonnable d’en parler.

A vrai dire cette rencontre physique que nous avions projetée n’était peut-être pas si innocente, elle devait aussi permettre de déterminer si un quelconque « feeling » aurait lieu entre nous…

 

Ce mercredi a commencé par une nuit d’insomnie, un rendez-vous qui dura 1 heure au lieu de 30 minutes, 3 retards de trains,…  Ce n’est que de justesse que j’ai eu le train pour sa ville enneigée, j’ai beaucoup couru, me suis blessé le genou mais je n’ai pas raté ce foutu train. C’était une première fois que je n’aurais surtout pas voulu voir écourtée par un train parti trop tôt, mon genou avait mal mais j’étais heureux.

 

Bien que fatigué je n’ai pas vraiment réussis à dormir dans ce train, je ne crois pourtant pas avoir trop songé à elle, il me semble que j’ai avancé dans la lecture de « Les Bienveillantes » mais sans doute mon inconscient devait travailler dur.

 

Piètre physionomiste j’avais imprimée sa photo que je serrais dans une poche mais cela fut inutile.

Arrivé à destination il ne fallut pas marcher longtemps sur le quai pour la voir venir à moi.

 

Ce fut assez naturellement que nous nous primes la main, ou plutôt je crois qu’elle me la tendit et que je la serrais doucement, respectueusement.

 

Moi qui suis gourmand et qui aurais du me précipiter vers mon assiette n’ai ressenti aucune faim au restaurant où j’ai parlé, parlé, parlé avant de réaliser que mon plat avait refroidi et qu’elle avait donné son dernier coup de fourchette.

 

Oui elle m’a vraiment donné envie d’aller vers elle et j’ai parlé de moi. M’a-t-elle beaucoup questionné ? Je ne m’en souviens pas.

 

A un moment donné j’ai eu peur que mon flot de paroles cache mon désir de m’offrir à elle, je l’avais en face de moi, je voulais qu’elle ait pleinement conscience qu’elle pouvait me prendre si elle le souhaitait, que j’étais prêt à devenir sien mais ne savais pas quel mot trouver pour l’exprimer. Je me suis alors tu en baissant la tête. Je redoutais de la mettre mal à l’aise mais d’un autre côté je la sentais capable de me le dire rapidement si ça avait été le cas.

En maintenant ma tête baissée et la bouche muette je manifestais publiquement mon offre de soumission à celle qui avait su me conquérir. Chaque seconde écoulée ancrait cet état de soumission et rendait mon geste de plus en plus explicite.

J’attendais sa réaction, redoutant qu’elle ne me trouve surtout ridicule.

Elle su avoir la réaction juste et quand je sentis sa main prendre la mienne une vague de bonheur m’inonda.

 

Au moment de régler l’addition elle insista pour la payer et j’ai eu ici l’agréable sentiment d’être sien par cette prise en main financière momentanée. Payer le repas demeure souvent chargé d’un symbole de domination et c’est en tout cas ainsi que j’ai vécu cet instant, je l’ai vécu comme quelqu’un dépourvu d’autonomie et assujetti aux décisions de l’autre, je l’ai vécu comme dépendant d’elle.

 

Une fois mangé du fait de ma lenteur le temps qui nous restait était bien court, nous avons essentiellement marché, parlé et à un moment donné je me suis retenu de lui prendre la main dans la rue tant je me sentais bien.

 

Quand elle me demanda de marcher sur le côté pour lui laisser le milieu du trottoir dégagé de neige je me suis exécuté avec le plaisir d’avoir une occasion de lui obéir, une occasion aussi de lui montrer que j’acceptais sa volonté et aussi le plaisir de voir qu’elle osait me diriger.

 

Arrivé à sa voiture nous devions nous séparer.

 

J’avais envie de me jeter à ses pieds pour la remercier mais je su me retenir.

 

Elle fut douce avec cet homme qui rêvait d’une suite à cette rencontre, elle me laissa porter sa main à mon front, je crois avoir aussi posé celui-ci contre elle.

 

Je ne me souviens plus des détails, juste d’un doux sentiment.

 

C’est quand nous fumes séparés de plusieurs mètres l’un de l’autre qu’elle me combla d’un baiser lointain, baiser qu’elle réitéra depuis sa voiture et que bien évidemment je rendis.

 

 

J’ai confiance en elle et suis serein quant à ce qu’elle pourrait vouloir me faire vivre, quant au chemin qu’elle voudra peut-être me faire prendre.

 

 

Voilà pourquoi ce blog n’est plus guère alimenté.

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Réalités
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Vendredi 1 janvier 5 01 /01 /Jan 22:07
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10€ la coupe de champagne.

 

1 coupe, 2 coupes, 3 coupes,… l’addition monte vite.

 

 

En ce moment mes revenus sont modestes et la note devient vite salée.

 

Messaline ne semble pas s’en soucier, elle semble profiter de sa situation dominante pour se faire ici entretenir.

 

Non elle ne m’a pas demandé d’argent mais ses demandes faisant ici figure d’ordre reviennent quand même à me faire dépenser beaucoup d’argent, bien plus que ma petite pension d’invalidité ne devrait m’autoriser à le faire.

 

Et à ces coupes de champagne offertes s’ajoute aussi ces 2 fouets que j’avais avec moi et qu’elle m’a demandé de lui offrir….

 

Les deux fois où j’ai été à ses pieds se sont déroulées de la même manière et je suis vraiment partagé à son égard.

 

J’ai eu un sentiment de complicité fort avec elle, je l’ai sentie empathique, je lui ai vraiment été soumis et aurais aimé voir cet état se prolonger, voir être permanent, mais n’ai-je pas pour pouvoir rêver ignoré, ou plutôt minimisés, certains détails déplaisants ?

 

J’ai voulu interpréter le fait qu’elle s’empare de mes fouets comme un acte de domination visant à mater la partie dominante du switch que je suis à ses yeux.

J’ai voulu interpréter le fait qu’elle se fasse offrir des coupes de champagne comme un autre moyen d’asseoir son emprise mais aussi comme une attitude qu’elle a adoptée car correspondant au modèle qu’elle a peut-être elle-même eu. Il n’est pas facile d’assurer avec talent son état de dominatrice et par facilité, pour ne pas tout inventer, il peut être reposant de copier en partie, de calquer certaines de ses pratiques sur celles d’autres personnes.

 

Mais ne suis-je pas en train de me torturer l’esprit pour ne pas voir ce qu’il me répugnerait de voir, à savoir qu’elle abuserait de sa situation pour exploiter financièrement les autres ?

 

 

Pendant longtemps je fuyais comme la peste les « dominas » vénales. Indépendamment d’évidentes considérations financières je ne pouvais m’imaginer à la fois comme client et comme soumis, les 2 étant selon moi parfaitement incompatibles.

De plus de la domination vénale je ne pouvais voir que l’aspect vénal et étais incapable d’imaginer que celles ayant cette approche puissent réellement retirer un véritable plaisir de l’acte de domination, or l’essentiel de mon plaisir de soumis était directement issu de celui que la femme me dominant tirait de sa domination.

 

Toute trace de vénalité était alors complètement rédhibitoire pour moi, je le laissais à d’autres sans l’once d’un regret.

 

Et puis il y eu Marjorie, je la connaissais hors du cadre BDSM, c’était une amie et je pouvais écouter ses propos comme exprimés avec sincérité quand elle m’appris avoir été elle-même été tentée d’ajouter de la vénalité à sa domination, en partie pour joindre l’utile et l’agréable, en partie pour ajouter à ses pratiques un surcroît de perversité sans doute.

 

Avec Marjorie j’ai du reconsidérer la question sur un point important : il existe des dominatrices vénales qui retirent un réel plaisir de leur domination.

 

 

Oui mais ces fouets et coupes de champagnes offerts sur ordre me laissent un goût amer.

 

Je me demande si en ayant eu l’impression d’être exploité je n’ai pas aussi eu l’impression d’être méprisé, or j’ai l’impression que si je suis prêt à subir beaucoup le mépris ne fait pas partie de la liste. Je vis le mépris comme une négation de l’autre, or j’ai besoin d’être reconnu pour m’épanouir, quelque soit la forme de la relation.

 

Pourtant en face de Messaline je crois en son empathie, ai-je été aveuglé par mes désirs ?

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Domination et amour...
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Vendredi 1 janvier 5 01 /01 /Jan 17:16

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Auto-censure pour se protéger du sentiment  amoureux ?

 

 

 

Il y a environ 20 ans le VIH était mal connu et faisait affreusement peur, même de loin.

 

Il y a environ 20 ans je ne pensais pas qu’une personne séropositive puisse être aimée car rejetée d’emblée avant même que des sentiments amoureux n’aient eu le temps de s’installer.

 

Il y a environ 20 ans si il y avait bien une personne avec qui je croyais pouvoir connaître l’amour malgré ce virus c’était bien celle avec laquelle je vivais alors un amour fou que je sentais partagé.

 

Il y a environ 20 ans je n’ai pas compris pourquoi elle m’a quitté car je sentais notre amour si fort que je le croyais pouvant faire fi de ce virus.

 

Il y a environ 20 ans j’ai cessé de croire à la possibilité de connaître l’amour de nouveau dans ma vie.

 

Il y a environ 20 ans j’ai essayé de trouver le moyen de survivre avec ce qui m’effrayait bien plus que la mort : errer dans la vie sans espoir d’amour.

 

Il y a environ 20 ans j’ai tenté toutes sortes de stratégies de survie.

 

 

Je ne me souviens pas de tous les détails de cette guerre que je me suis livrée à moi-même, guerre civile pour mater mon cerveau, pour qu’il cesse de me faire désirer l’amour, ce fruit qui m’était alors devenu à jamais inatteignable.

 

Je ne me souviens de tous les conditionnements que j’ai effectués mais récemment je viens de songer à un mécanisme qui pourrait bien être la conséquence de certains d’entre eux.

 

J’ai cru réaliser récemment que ma mémoire faisait fréquemment des blocages, qu’en particulier ma mémoire retenait désormais difficilement le visage d’un être pouvant m’attirer sentimentalement et/ou sexuellement.

 

J’ai réalisé ceci par rapport à Douce Amie. Elle continue de représenter beaucoup pour moi mais si je l’ai déjà vue et entendue plusieurs fois (à distance il est vrai, pas « IRL ») je réalise que je ne parviens qu’à grand peine à imaginer son visage ou sa voix, comme si mon cerveau avait des réticences à stocker des informations pouvant favoriser le désir et par là même me nuire selon l’esprit du conditionnement opéré il y a… environ 20 ans.

 

Ce phénomène pourrait alors en partie expliquer la difficulté que j’ai désormais à m’attacher à autrui, ma difficulté à songer à l’être qui me donne une chance d’amour quand dans ma vie je croise ces chances de bonheur.

 

 

Je crois de plus en plus que le BDSM pourrait m’aider à casser ce conditionnement désormais néfaste.

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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