Mardi 29 décembre 2 29 /12 /Déc 15:16

N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...

 


Réveil au matin du dimanche 27 décembre 2009

 

 

 

Peu de temps à consacrer à ce blog ces temps ci mais s’agissant d’images rêvées alors que j’étais mi endormi, mi éveillé, le temps est un ennemi qu’il convient de ne pas laisser gagner.

 

 

Bribes d’images déjà à moitié effacées.

 

Souvenir d’une « soirée » festive réunissant peut-être une vingtaine de convives des deux sexes.

 

La maîtresse des lieux est blonde, aux cheveux courts je crois, dans la trentaine et plutôt mignonne.

Douce autorité elle regarde les autres avec empathie, soucieuse de les mettre à l’aise, de leur plaisir.

On sait ou on sent qu’elle est aussi libertine, qu’elle aime les plaisirs charnels et aime tout autant les faire partager.

On devine comme une promesse d’orgie dans cette soirée débutée classiquement, les participants y sont-ils venus avec la connaissance que celle-ci serait une partouze ou ont-ils à un moment donné deviné la possibilité d’une prolongation orgiaque en devinant peu à peu la personnalité de leur douce mais déterminée hôtesse?

 

 

Souvenirs confus, déjà trafiqués, un peu fabriqués, rêve orienté par ma conscience…

La suite je crois l’avoir écrite plus consciemment que rêvée.

 

Des jeux érotiques doivent avoir lieu, comment nous y amener alors que parmi nous figure des timides, des peut-être moins désirables que d’autres ?

 

Les hommes devront se regrouper au centre de la pièce principale, les yeux bandés, portant un numéro qu’ils ignoreront afin que les femmes puissent discuter de leur choix sans qu’ils se reconnaissent aussitôt, le but ici étant d’éviter de se sentir moins désirable que d’autres.

 

Comment se décide au final qui parmi plusieurs femmes convoitant le même mâle l’aura ? Aucune idée, peut-être plusieurs tours sont-ils prévus, éventuellement dans un cadre d’une série de parties, à moins que cette partie ne dure particulièrement longtemps et autorise de nombreuses « sessions ».

 

Je me souviens par contre que la maîtresse de cérémonie et quelques unes de ses amies semblant trouver un intérêt en chacun de nous se chargent gracieusement de s’occuper de ces mâles laissés de côté par les plus exigeantes.

 

 

Les appariements sont décidés rapidement, il n’est pas question d’y consacrer trop de temps, les hommes aux yeux toujours bandés, aux corps toujours habillés disposés en cercle, se trouvent chacun en face d’une déshabilleuse qui l’effeuillera lentement en musique en s’autorisant tout libéralité sensuelle qu’elle voudra et pourra dans cette première configuration.

 

Même si certains auront peut-être eu la possibilité de caresser un instant leur effeuilleuse les hommes ne savent pas qui les a effeuillé, les mots sont ici proscrits.

 

Effeuillés ils changeront de mains, ou plutôt ce seront leurs mains qui changeront d’interlocutrice, leur effeuilleuse ayant alors laissé la place à celle qui les a choisi et qui se trouvait être sa voisine, le cercle des femmes ayant alors tourné légèrement.

Ses mains devront alors à l’aveugle déshabiller celle qui a manifesté son désir pour lui en choisissant son numéro.

 

Il devra la déshabiller à l’aveugle et c’est en aveugle et toujours sans un mot qu’il devra lui faire l’amour, la communication étant entièrement tactile.

 

Les hommes garderont leur masque jusqu’au bout mais les femmes ne seront pas obligées de garder le même partenaire jusqu’au bout.

 

Serait-il souhaitable que les hommes soient détachés de toute partenaire quand leurs yeux seront enfin libérés ? Je ne sais pas, il serait intéressant que l’anonymat le plus absolu soit conservé mais d’un autre côté ne serait-ce pas pécher contre la sensualité que de séparer deux corps qui se plaisent ?

 

Ce jeu n’a pas de fin, les femmes se retrouveront à leur tour les yeux bandés en cercle et ignorantes cette fois de celui qui les aura choisi, ignorantes de qui s’occupera d’elles.

 

 

En écrivant ceci je me suis demandé si cette blonde maîtresse de cérémonie représentait quelqu’un de précis, je crois que non, elle était hybride, le visage d’une, la sensualité d’une autre, l’autorité douce et l’audace d’une troisième,….

 

 

Je me suis forcé à écrire ceci car ce type de rêve est assez en décalage avec mes présents problèmes de libido mais correspond néanmoins à l’homme ludique et sensuel que je fus et aimerais redevenir un jour. Je me suis aussi forcé de l’écrire avant que le temps n’efface complètement ce souvenir fugace mais aussi car il m’a été donné l’occasion de boire un verre hier avec en particulier une jeune femme assumant son libertinage (mais je n’ai hélas pas eu l’impression de l’avoir fait tomber sous mon charme fatigué).

 

 

Je n’ai pas beaucoup réfléchi à la faisabilité et l’intérêt d’une telle mise en scène, mais un rêve, même en partie éveillé, doit-il être raisonnable ?

 

 

J’ai retrouvé récemment une photo de qui j’étais « avant », je sais maintenant que celles qui disaient me trouver « mignon, mais mignon ! » le pensaient vraiment, je regrette terriblement de n’avoir aucune photo de mes ébats passés à mettre en illustration de cet « article », sans doute n’aurez-vous donc droit ici qu’à un fond musical comme accompagnement.

 

 

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : Douce amie - Communauté : Réalités
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 11 décembre 5 11 /12 /Déc 23:55
N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...
 

 

 

Portes 2411(3)La plus grande soirée « fétichiste » de France qu’ils disent….

 

L’an dernier j’étais trop fatigué pour y aller et avant la peur de la fumée m’enfermait chez moi, c’était donc ma première nuit D, première nuit à laquelle je n’aurais pas été si ce ne devait pas été la dernière dans la célèbre boîte de nuit parisienne qui l’accueille chaque année, des contraintes professionnelles m’ayant interdit de prendre un jour de congé.

 

Jusqu’à il y a peu j’avais en tête de ne pas y aller de peur que cela me nuise sur le plan professionnel (je redoute la fatigue) mais la tentation a été la plus forte…

 

J’y suis allé seul mais à peine arrivé je retrouvais Sophie qui m’a demandé de porter son sac et l’accompagner . Je ne souhaitais pas « jouer » cette nuit là car désirant ne pas rentrer trop tard, par contre je comptais bien aller ici et là, m’imprégner de l’ambiance, aussi je ne savais comment faire pour lui expliquer que je comptais retrouver ma liberté sans la blesser.

 

Liberté retrouvée…

 

Liberté retrouvée et me voilà grimpant sur une table pour assister aux shows.

L’organisateur de la soirée prenait le micro pour les présenter, une charmante jeune femme traduisant ensuite ses propos en anglais : soirée de réputation internationale oblige.

 

Un parallèle s’impose dans mon esprit entre cette soirée et le film « La comtesse blanche » que j’ai déjà évoqué dans un autre billet. Dans le film ressort le contraste vulgarité d’un français avec le raffinement du lieu où il se trouve, dans la soirée ressortait la vulgarité de certains, dont Roger, vulgarité qui contrastait avec le raffinement de la plupart des spectacles.

Ces rires gras qui fusaient auraient mérité quelques claques.

 

 

Quelques moments forts :

 

Une chorégraphie de corps bondagés, une autre de zentaïs (je ne connaissais ce genre que de nom),…

 

Un spectacle de contrastes : contraste entre un univers rose à la musique bisounours et un univers sombre à la musique… sombre. Contraste entre le sérieux de la sombre domina et la légèreté des roses soumises. Ces jeux de contraste ne manquaient pas d’humour et j’ai beaucoup aimé.

 

J’ai aussi aimé retrouver sur scène des personnes que j’avaient eu l’occasion de croiser en d’autres lieux dont cette jeune femme apparemment sensible qui m’avait cravaché à Vaux-le-Pénil semble-t-il plus par altruisme que par véritable envie, jeune femme réalisant des masques monstrueux sans doute bien peu vendeurs mais représentant certainement quelque chose pour elle.

 

Plaisir aussi de retrouver cette femme-chienne et son maître, couple uni par des liens bien singuliers.

 

 

Découverte d’un groupe musical français ayant su créer une atmosphère sauvagement sensuelle…

 

 

Perché sur ma table je n’ai par contre pas vu le show de Lilith qui m’avait contacté il y a quelques mois sans qu’il y ait eu de suite de ma part (nous n’étions pas voisins et sa vénalité était rapidement remontée à la surface), a-t-il été annulé ou bien suis-je arrivé trop tard ?

 

Les shows terminés la foule libéra en masse la piste de danse qui pu retrouver sa fonction première et moi la retrouver bien décidé à me laisser porter par la musique, à entrer en transe, à exhiber l’Acetos sans pudeur que je suis.

 

Face à nous, nous dominant de plus d’un mètre, se trouvait la scène où avait eu lieu les shows. Je me suis trémoussé dans l’attente de la musique qui me donnerait enfin envie de me lâcher complètement, d’oser ce que personne n’avait encore osé : investir cette scène pour se livrer aux regards de tous.

 

J’ai attendu mais pas en vain.

Je ne me souviens plus des notes ayant donné le signal du départ mais j’y alla, je monta sur scène trop heureux de pouvoir montrer à tous que je me foutais de leurs regards, heureux de me livrer, de devenir homme publique.

 

Oh oui j’ai aimé être seul un long moment sur la scène avant que d’autres me rejoignent.

 

Je jouais sur moi-même de la cravache et aimais rappeler ainsi que ce lieu était dédié au SM et pas aux spectateurs (tout en étant conscient satisfaire sans doute ainsi le voyeurisme pas net de certains).

 

J’ai voulu me caresser, obtenir une belle érection mais le cuir protégeait trop mon sexe et je ne voulais pas sortir celui-ci alors qu’il dormait. J’ai vraiment maudit ce problème de libido qui ici m’a privé d’une érection que j’aurais voulu exhibée et poursuivre éventuellement jusqu’au jouir.

 

Je me suis caressé mais sans résultat…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Réalités
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 4 décembre 5 04 /12 /Déc 20:02
N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...
 


Hier soir, jeudi 4 décembre 2009, j’ai pleuré.

 

Le fait est suffisamment rare pour mériter d’être mentionné.

Cela fait bien longtemps qu’un tel événement ne s’était pas produit et régulièrement je m’en inquiète comme d’un symptôme de dégâts intimes, comme l’expression de la destruction du siège des émotions.

 

J’ai même carrément chialé et ce après avoir vu  « La comtesse blanche », film dont je n’attendais pas grand-chose, film évoquant en particulier la rencontre d’une comtesse déchue ayant perdu ses repères avec un homme brisé doutant certainement de ses capacités à se reconstruire.

 

Pas envie d’écrire de longues tartines sur le sujet, j’ai chialé et ai jugé bon de l’écrire pour ne pas oublier que cela peut encore m’arriver.

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 1 décembre 2 01 /12 /Déc 23:27
N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...

 


Petites recettes pour éviter une contamination par l’ignoble VIH lors de relations sexuelles :

 

 

 

 

 

Méthode vaticane :

 

Ce petit état fier de ses traditions prône avec acharnement une méthode d’une simplicité confondante qui pourrait faire dire à certains « mais c’est bien sûr ! » : pas de relation sexuelle hors du mariage.

Des esprits chagrins ont fait remarquer que l’efficacité de cette méthode repose sur le fait que les 2 époux jouent parfaitement le jeu et ne met pas à l’abri du cas ou un des deux partenaires faisait des coups en Suisse.

Pour plus de précaution on pourra alors se référer à la méthode vaticane 2 : abstinence totale.

Des esprits encore plus chagrins expliquent que ce n’est pas du jeu, que l’abstinence totale ce n’est pas drôle et qu’ils n’ont pas envie de se priver des menus plaisirs charnels, bref ils sont chagrinés par une telle méthode.

 

 

 

Méthode française :

 

Pays situé très exactement au centre du monde celui-ci a de tous temps détenu la vérité en toutes choses.

Une seule solution est ici envisageable : le préservatif !

Un grand maître à penser a d’ailleurs su exprimer cette approche de la vie par ces mots désormais célèbres : « sortez couverts ».

Rien à dire le préservatif préserve bien, parfois même un peu trop diraient des mauvaises langues qui prétendent qu’il puisse aussi préserver des érections, mais ce sont des mauvaises langues.

 

 

 

 

 

Méthode suisse :

 

Ce sympathique pays alpin aux coffres remplis de chocolat et aux vaches bien gardées a osé affronter son intelligent voisin en remarquant à haute voix que depuis que des traitements efficaces contre le VIH existent on observe que certaines catégories de séropositifs ne parviennent désespérément plus à contaminer leur partenaire.

Les critères avancés pour qu’une personne séropositive soit déclarée inapte à contaminer son prochain sont les suivants :

_ être sous traitement anti-rétroviral

_ bonne observance du traitement

_ charge virale plasmatique indétectable depuis au moins 6 mois

_ pas d’autre IST en vue

_ pas de multiples partenaires (qui pourraient éventuellement faire foirer le point précédent)

 

Les suisses bien que courageux n’en demeurent pas moins prudents en précisant que ces recommandations ne sont pour l’instant valables que pour la population hétérosexuelle.

 

On notera qu’énormément de séropositifs des pays « riches » remplissent ces critères et sont de ce fait non contaminants. 

 

http://www.seronet.info/article/indetectable-intransmissible-interview-de-bernard-hirschel-2208

http://papamamanbebe.net/a8210-entretien-avec-bernard-hirschel-peut-on-con.html

 

 

 

 

Méthode californienne :

 

Bête comme chou !

Il suffit de considérer d’une part que plein de gens sur cette planète font le choix de prendre des traitements prophylactiques, par exemple pour jouir du plaisir de voyager dans des pays réputés pour leur paludisme, d’autre part que les traitements actuels permettent d’éradiquer le virus dans le sang et on a la méthode californienne : prendre de façon préventive un cocktail de 3 molécules anti-rétrovirales qui, au cas où on serait malencontreusement en contact avec le méchant virus, empêcherait le fâcheux de se mettre à l’abri dans un sanctuaire en le zigouillant dès son entrée courageuse dans le sang du californien.

 

Là c’est une méthode à mettre en place par une personne séronégative souhaitant avoir des rapports sans préservatifs avec des partenaires dont elle ne connaîtrait pas forcément la sérologie.

 

Bon apparemment ça ne marcherait pas super bien, le virus passerait la ligne Maginot assez souvent, affaire à suivre néanmoins…

 

http://www.vih.org/20090630/prophylaxie-pre-exposition-quelle-efficacite-pour-quel-cout-5045

 

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 30 novembre 1 30 /11 /Nov 20:20
N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...
 

 

 

Dans le match Sidaction contre Téléthon qui va gagner ?

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Charity-business

 

Je n’ai guère de sympathie pour les profiteurs des malheurs des autres et si je ne dispose pas d’informations privilégiées me permettant de dire que derrière tel ou tel acteur médiatisé de la charité bien organisée pourrait se cacher un cynique calculateur je n’en trouve pas moins malsain le charity business qui avant de venir au secours de malheureux apporte surtout de l’argent au secteur déjà trop florissant de la publicité.

 

 

Mais je m’égare, je souhaitais surtout évoquer une perversion terrible de la course aux dons dans le domaine du VIH, perversion qui fait que le séropositif que je suis considère aujourd’hui les grandes associations censées lutter contre le VIH comme des ennemies.

 

Une des stratégies appliquées pour lever des fonds est de faire peur, d’insister sur l’aspect mortifère du VIH, sur l’horreur qu’il y a d’être séropositif, sur le fait qu’il s’agisse d’un fléau terrible, etc…

 

Or cette stratégie appliquée avec de grands moyens donne une vision déformée de la réalité tout en aggravant un des pires maux qui soit pour les séropositifs : la stigmatisation lié à leur sérologie.

 

Encore récemment un gars payé par l’association AIDES pour faire la manche (1) pour apitoyer les passants usait d’un discours insistant sur le fait que le sida tuait toujours en France.

 

Aujourd’hui en France le taux de décès annuel par sida est d’environ 0,1% chez les séropositifs, certes on en meurt encore mais cela n’est plus depuis longtemps la principale obsession de l’immense majorité des séropositifs et de leurs proches.

 

Combien savent que l’an dernier environ 50 fois moins de personnes sont mortes du sida que du tabagisme passif dont on parle si peu ? Combien savent de plus que parmi les rares personnes qui meurent encore du sida en France beaucoup sont longtemps restées dans le déni de la maladie, avaient refusés les traitements?

Qui mesurera jamais l’impact de la diabolisation du VIH dans ces dénis que l’on observe ici et là chez des gens qui ne savent pas vivre avec un invisible virus présenté comme si effrayant ?

La parole sur ce sujet est monopolisée par des acteurs qui ont intérêt à la présenter sous un jour le plus sombre possible.

Aujourd’hui la diabolisation du VIH entretenue par des associations se disant lutter contre le VIH favorise les dénis de séropositivité et a de ce fait des morts à son actif.

 

 

Qui se sent les épaules assez solides pour s’assumer porteur de ce qui est encore perçu par beaucoup comme une peste moderne ? Bien peu de gens, bien peu.

 

Beaucoup ayant pu s’exposer au virus préfèreront rester dans l’ignorance de leur sérologie plutôt que de risquer devoir porter un tel fardeau briseur de rêves. Doit-on s’étonner d’une telle attitude ? Pour ma part si celle-ci va à l’encontre de la société elle correspond aux intérêts individuels, il est en effet plus intéressant de vivre quelques années dans l’insouciance en pouvant s’imaginer séronégatif que de se savoir séropositif, l’homme étant naturellement égoïste un tel choix est normal.

 

Quel intérêt à se savoir séropositif dans une société qui d’une part persiste à regarder ce virus comme une nouvelle peste et d’autre part semble vouloir faire reposer l’essentiel de la responsabilité de la contamination à la personne qui se savait séropositive ? On a vu des décisions de justice qui assimilaient la contamination d’autrui à de l’empoisonnement volontaire, dans ces conditions il est bien plus confortable pour quelqu’un ayant une forte libido de rester dans l’ignorance.

Comprenons-nous bien : mon propos n’est pas ici d’absoudre complètement la personne qui se sachant séropositive ne répondant pas aux critères suisses de non transmissibilité va multiplier les rapports non protégés avec des partenaires ignorant de son statut. Mon propos est qu’il faut être plus modéré, ne surtout pas assimiler ces personnes là à des empoisonneurs volontaires, l’intention n’étant alors pas de tuer mais de connaître des instants de plaisir.

 

Le rôle du monde associatif ici ?

Il est ici double, contradictoire.

D’un côté les associations s’opposent généralement à la volonté de certains à vouloir faire reposer tout le poids de la responsabilité de la contamination sur les épaules de la personne qui se savait séropositive, néanmoins si beaucoup de séropositifs redoutent de dire leur statut c’est aussi en grande partie du fait de cette diabolisation entretenue par ces mêmes associations…

 

 

La diabolisation du VIH a deux effets importants :

_ elle rend la vie de beaucoup de séropositifs infernale

_ elle favorise la propagation du virus en favorisant les rapports non protégés chez les séropositifs à risque

 

 

Pourtant aujourd’hui il suffirait de peu de choses pour tordre le cou à cette diabolisation, il suffirait juste de dire la vérité sur la nouvelle réalité du VIH, en particulier :

_ découvrir sa séropositivité aujourd’hui n’interdit pas d’espérer de vivre des dizaines d’années en bonne santé

_ aujourd’hui une personne séropositive peut envisager de devenir père ou mère

_ aujourd’hui, contrairement à ce qui a été asséné pendant des années, une personne séropositive a de grandes chances de pouvoir de nouveau avoir un jour des rapports sexuels non protégés sans danger pour son/sa partenaire (voir les nouvelles recommandations suisses ainsi que les approches prophylactiques)

 

Les associations laissent parfois échapper une partie de ces nouvelles réalités mais il n’en demeure pas moins vrai que c’est la diabolisation qui leur permet de se faire du blé auprès des braves gens, c’est aussi la diabolisation qui continue de servir de ressort à des campagnes de prévention visant moins à prévenir la propagation du virus qu’à plaire à des pouvoirs publiques pourvoyeurs de fonds.

 

Aujourd’hui le VIH n’est plus le démon invincible qu’il était hier, aujourd’hui il n’interdit plus les projets de vie, mais combien savent la chose ?

 

 

 

Je ne sais pas qui va gagner du Téléthon ou du Sidaction mais je sais que ce dernier n’a plus ma sympathie depuis longtemps.

 

 

 

(1) Les types souriant arborant le logo d’une association sont le plus souvent bien rémunérés pour cette activité qui n’a rien de bénévole.

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Non à la Pub Erog
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Calendrier

Décembre 2024
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31          
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés