Animaux et tabagisme : association fumeuse
Petit rappel législatif :
Article 521-1
Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 - art. 50 JORF 10 mars 2004
Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende.
A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d'un nouveau gallodrome.
Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement.
J’ai déjà évoqué cet article de loi dans « Zoophilie et législation française », j’y reviens car je n’ai trouvé nulle trace de jugement y ayant fait référence pour condamner un sévice pourtant fréquemment infligé aux animaux, sévice non discutable : le sévice du tabagisme passif.
http://acetos.erog.fr/article-zoophilie-et-legislation-fran-aise-38593422.html
J’ai aussi déjà évoqué le cas de cet homme qui a été condamné suite à l’action de 2 associations dites de « protection des animaux » car ayant eu des rapports sexuels actif avec un animal, et ce quand bien même aucune souffrance n’avait été relevé de la part de l’animal en question.
Si de puissantes associations parviennent à débusquer des actes intimes terriblement tabous ne devraient-elles pas également constater des méfaits non cachés et très répandus ?
Si ces associations ont été suffisamment efficace pour faire condamner un zoophile n’ayant visiblement pas porté préjudice à aucun animal ne devraient-elles pas avoir aussi gagné des procès contre nombre de ces personnes qui imposent leur tabagisme à des animaux de compagnie incapables d’échapper à cet air empoisonné que tout le monde sait favoriser beaucoup de pathologies létales?
Vous ne me croirez pas : je n’ai retrouvé aucune trace de ces nombreux procès gagnés facilement par ces brillantes associations.
Sans doute pas assez intégriste, je ne considère pas qu’il faille forcément lyncher ces enfumeurs criminels, je vois surtout en eux des gens piégés par une drogue qui fut longtemps encouragée, des gens victimes d’un puissant lobby sans scrupules, néanmoins ils portent sans conteste gravement préjudice aux animaux qui les subissent, aussi ils devraient en toute logique être condamnés au moins aussi sévèrement que ce zoophile n’ayant lui fait aucun mal à l’animal avec lequel il s’était accouplé.
Sur un plan éthique on ne peut pas les laisser faire impunément après avoir poursuivi ce zoophile.
Mon moteur de recherche serait-il bridé?
Suis-je à ce point un nul de l’internet (je reconnais il est vrai ne pas en être un génie) ?
Considérant que parmi mes quelques lecteurs se cachent peut-être des gens plus doués ou plus chanceux que moi je lance donc un appel : merci de me signaler tout jugement condamnant en France des personnes pour avoir enfumé un animal de compagnie.
En attendant d’avoir enfin connaissance de telles condamnations je risque fort de considérer avec amertume que cet article de loi aura moins servi à protéger les animaux contre des sévices réels qu’à défendre, sans doute inconsciemment, un ordre moral hérité de religions zoophobes.
En attendant comment ne pas soupçonner certaines associations d’avoir des motivations fumeuses ?
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