Mercredi 11 novembre 3 11 /11 /Nov 19:11
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Animaux et tabagisme : association fumeuse

 

 

 

Petit rappel législatif :

Article 521-1

Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 - art. 50 JORF 10 mars 2004

Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende.

A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.

Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.

Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d'un nouveau gallodrome.

Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement.

 

J’ai déjà évoqué cet article de loi dans « Zoophilie et législation française », j’y reviens car je n’ai trouvé nulle trace de jugement y ayant fait référence pour condamner un sévice pourtant fréquemment infligé aux animaux, sévice non discutable : le sévice du tabagisme passif.

 

http://acetos.erog.fr/article-zoophilie-et-legislation-fran-aise-38593422.html

 

J’ai aussi déjà évoqué le cas de cet homme qui a été condamné suite à l’action de 2 associations dites de « protection des animaux » car ayant eu des rapports sexuels actif avec un animal, et ce quand bien même aucune souffrance n’avait été relevé de la part de l’animal en question.

 

Si de puissantes associations parviennent à débusquer des actes intimes terriblement tabous ne devraient-elles pas également constater des méfaits non cachés et très répandus ?

 

Si ces associations ont été suffisamment efficace pour faire condamner un zoophile n’ayant visiblement pas porté préjudice à aucun animal ne devraient-elles pas avoir aussi gagné des procès contre nombre de ces personnes qui imposent leur tabagisme à des animaux de compagnie incapables d’échapper à cet air empoisonné que tout le monde sait favoriser beaucoup de pathologies létales?

 

Vous ne me croirez pas : je n’ai retrouvé aucune trace de ces nombreux procès gagnés facilement par ces brillantes associations.

 

Sans doute pas assez intégriste, je ne considère pas qu’il faille forcément lyncher ces enfumeurs criminels, je vois surtout en eux des gens piégés par une drogue qui fut longtemps encouragée, des gens victimes d’un puissant lobby sans scrupules, néanmoins ils portent sans conteste gravement préjudice aux animaux qui les subissent, aussi ils devraient en toute logique être condamnés au moins aussi sévèrement que ce zoophile n’ayant lui fait aucun mal à l’animal avec lequel il s’était accouplé.

Sur un plan éthique on ne peut pas les laisser faire impunément après avoir poursuivi ce zoophile.

 

 

Mon moteur de recherche serait-il bridé?

Suis-je à ce point un nul de l’internet (je reconnais il est vrai ne pas en être un génie) ?

 

 

Considérant que parmi mes quelques lecteurs se cachent peut-être des gens plus doués ou plus chanceux que moi je lance donc un appel : merci de me signaler tout jugement condamnant en France des personnes pour avoir enfumé un animal de compagnie.

 

 

En attendant d’avoir enfin connaissance de telles condamnations je risque fort de considérer avec amertume que cet article de loi aura moins servi à protéger les animaux contre des sévices réels qu’à défendre, sans doute inconsciemment, un ordre moral hérité de religions zoophobes.

 

En attendant comment ne pas soupçonner certaines associations d’avoir des motivations fumeuses ?

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : Zoophilie - Communauté : Réalités
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Mercredi 11 novembre 3 11 /11 /Nov 17:27
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La grande guerre des séropositifs au VIH.

 

 

C’est aujourd’hui le 11 novembre, jour de commémoration de la « grande guerre », occasion de beaucoup de choses, en particulier occasion pendant des années pour les anciens poilus de songer à cette guerre traumatisante les ayant marqués à jamais.

 

Non les séropositifs n’ont pas connu l’horreur des tranchées et si ils ont combattu c’était souvent en premier pour eux-mêmes, et puis est-il vraiment juste de parler ici de combat ?

 

J’écris aujourd’hui quelques lignes sur nous car voilà des années que je nous associe pourtant à ces poilus aux combats si différents des nôtres.

 

Quand je dis « nous » j’évoque les séropositifs qui ont connu, qui ont vécu les débuts du sida de l’intérieur, ces séropositifs qui se savaient déjà porteur du virus en ces années où aucun traitement efficace existait, en ces années où porter le virus était porter la mort, la sienne et peut-être aussi celle des autres.

 

En ces années beaucoup portaient seuls ce fardeau, beaucoup le cachaient, beaucoup vivaient cette mort intime sans pouvoir l’exprimer.

 

Le VIH était un terrible fléau intime, une saloperie qui vous rongeait de l’intérieur, un truc pas visible et pourtant d’une terrible violence destructrice.

 

Il est des choses difficiles à dire à ceux qui ne les ont pas connus, le VIH de ces années là est de celles-ci tout comme devaient l’être certaines atrocités de 14-18.

 

 

Tout comme les poilus ayant assisté aux commémorations se savaient être des survivants nous nous savons nous aussi survivants.

 

Tout comme les poilus l’ont été de la « grande guerre » beaucoup de séropositifs ayant survécu aux débuts du sida ont gardé de ces années une forme de trauma.

 

Pas facile de parler de choses dures, choses de guerre ou de maladie, d’autant moins facile d’en parler qu’on sait qu’il est difficile de pouvoir les écouter.

 

Mais ce qui me fait le plus associer les poilus à nous les dinosaures du VIH est le fait que nous évoquons souvent notre vécu avec la maladie, notre trauma, comme si il emplissait toute notre vie, comme si c’était tout ce qui nous restait.

Non le séropositif de base ne parle pas que de son virus, moi y compris, mais j’ai ce fort sentiment que nous attendons souvent inconsciemment une forme de reconnaissance quant à notre vécu singulier.

 

 

Je culpabilise un peu d’écrire ici encore sur le VIH, c’est aujourd’hui la journée des poilus, c’est la journée d’autres souffrances.

 

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Mercredi 11 novembre 3 11 /11 /Nov 00:00

 

Fatigues urbaines : survivre en milieu hostile.

 

 

_ « Merci pour la musique ! »

 

_ « Merci pour le silence ! » eu-je alors envie de crier après avoir, comme trop souvent sur cette ligne de métro, subi la musique vénale qu’un type comptant sur les sentiments de culpabilité des braves passagers leur imposa.

Nous avions profité de sa prestation et ne pas le rémunérer pouvait être inconsciemment perçu comme une forme de vol.

 

Il ne nous avait pas demandé au préalable si nous souhaitions écouter de la musique, encore moins si nous souhaitions écouter sa musique et même pas, ce qui pourtant devrait être la moindre des choses, si cela nous dérangeait. OK en nous demandant l’autorisation de jouer il aurait là aussi dérangés ceux qui espéraient une parenthèse de tranquillité.

 

Il est arrivé dans la rame et a imposé à tous les passagers une musique que personne n’avait demandée et qui dérangeait visiblement beaucoup de monde. Certes tout le monde n’est pas comme moi séropositif au VIH avec des défenses immunitaires faibles et facilement fatigué, mais est-ce une raison pour produire du bruit dans une rame de métro, dans un endroit où beaucoup tentent de se reposer un peu ?

 

Cette fois-ci était un musicien, d’autres fois la quête n’est pas précédée de musique mais accompagnée de discours plus ou moins foireux. Ainsi il m’est arrivé de me mettre en colère vis-à-vis d’un gus qui abusait les gens en leur expliquant qu’il avait besoin d’argent pour se payer son traitement anti-VHC : en France le traitement de l’hépatite C est pris en charge à 100%…

Il m’est aussi arrivé de voir la même personne avec des discours complètement différents mais toujours culpabilisants pour ceux à qui ils étaient adressés.

 

C’est en générant une nuisance qu’ils cherchent à recevoir de l’argent, le silence ne paie pas et c’est bien dommage.

 

 

 

Fréquemment fatigué c’est le silence que je recherche, mais où le trouver dans une métropole ayant oublié dans sa folle croissance certains besoins élémentaires facilement satisfaits en zones rurales?

 

 

Certaines lignes de métro sont « embruyantées » par des mendiants mais s’y ajoute aussi le problème des braves passagers qui parlent un peu fort entre eux ou à un mystérieux correspondant qu’eux seuls entendent via leur téléphone mobile. S’y ajoute aussi les multiples annonces sonores des régies de transport : métro retardé, train annulé, rappel de la destination d’un train pourtant correctement affichée sur le quai, publicité pour tel titre de transport,…

 

Devoir prendre les transports en commun apparaît de plus en plus comme une épreuve, et ce sans même évoquer la question de leur non-fiabilité croissante.

 

 

Où trouver le silence dans cette métropole ?

 

 

J’ai aujourd’hui effectué un saut à l’hôpital.

Après une nuit d’insomnie j’étais particulièrement fatigué, aussi ai-je cherché une solution pour me reposer un peu entre 2 rendez-vous.

Le service du premier rendez-vous (que j’ai au passage raté, le réveil ayant été trop laborieux) n’a rien pu me proposer, aussi, heureusement chaudement couvert, j’ai opté pour un banc du petit parc situé au cœur de cet hôpital.

Alors que je luttais pour trouver une position pas trop inconfortable permettant une petite récupération je fus dérangé par un bruit que, bien que m’étant tristement familier, j’hésitai à reconnaître : le vacarme des souffleries à feuilles dont sont désormais équipés nombre de cantonniers, cantonniers qui ont gagné dans l’histoire la perspective de nouvelles maladies professionnelles ainsi que la haine d’une population qui les considérait auparavant avec sympathie.

 

A une époque on pouvait lire à proximité des hôpitaux des pancartes « hôpital = silence » et j’espérais qu’au moins ces lieux là puissent demeurer préservés de ces bruits inutiles (une rumeur tenace dit que les balais existent toujours).

 

 

Mais les hôpitaux seraient silencieux on n’en trouve pas forcément un suffisamment près de son lieu de travail pour pouvoir y faire un saut le temps d’une sieste.

 

Les parcs ?

A Paris ceux-ci sont rares, on y trouve surtout des jardins de taille modeste où le bruit de la circulation automobile est encore très présent, les bancs rares et le respect du dormeur pas plus répandu qu’ailleurs… 

 

 

 

Le droit au repos on en parle quand ?

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Mardi 10 novembre 2 10 /11 /Nov 00:55
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Grosse fatigue.

 

Grosse fatigue, besoin de me reposer, de me consacrer un peu à ce qui se passe hors de la Toile.

 

Je ne verrai peut-être jamais Douce Amie, je…

 

J’étais parti pour ne rien poster en ce moment mais Douce Amie, s’inquiétant sans doute pour mes dangereux désirs, vient de me donner un lien renvoyant à un article sur l’histoire d’un homme dont je cherchais la trace depuis de nombreuses années.

Dans une salle de cinéma du Quartier Latin j’avais vu un reportage sur cet homme atteint de mucoviscidose, condamné par la médecine à mourir jeune et ayant étant devenu « super masochiste », ayant été le plus loin possible dans l’exploration de la douleur.

 

Si ma modeste expérience de masochiste ne peut en rien se comparer avec celle de cette homme mon penchant en ce domaine semble cependant très fort et ancien.

 

En tant que séropositif au VIH je n’ai pas pendant des années ressenti la proximité de la mort, par contre pendant fort longtemps je ne pouvais plus m’imaginer partager la douceur d’une relation amoureuse vanille, je ne pouvais plus croire connaître une intimité complice et sereine dans un cadre classique.

Ce n’est peut-être pas tout à fait vrai : je crois que par moments je la voyais bien cette épée de Damoclès, et c’est certainement cette vision qui a fait que j’ai vu en Bob Flanagan un autre moi qui s’était réalisé dans un domaine que je ne parvenais pas à pénétrer.

 

J’ai vraiment senti la proximité létale lors de l’accident cardio-vasculaire que j’ai eu il y a un an, sensation forte qui fut bien présente pendant des mois.

 

Je suis trop fatigué pour écrire encore, je dois dormir, et à quoi bon continuer quand je vais mettre ici le lien que mon ange vient de me donner ?

 

Je n’ai pas encore tout lu et déjà j’ai senti des différences entre le vécu de Bob Flanagan et le mien, ou plutôt ce que je me crois capable de vivre pour l’instant (est-ce que je veux toujours repousser les limites de mon masochisme ?).

 

Bonne lecture si vous cliquez sur ce lien :

 

http://www.revue-quasimodo.org/PDFs/5%20-%20Liotard%20Bob%20Flanagan.pdf


P.S. : Les photos de cet article représentent Bob Flanagan et ne sont bien évidemment pas de moi.


 


Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Dimanche 8 novembre 7 08 /11 /Nov 16:41
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Voyant régulièrement des réactions particulièrement hostiles envers la zoophilie j’essaie de comprendre celles-ci.

 

J’essaie mais je n’y arrive pas, les personnes émettant ces propos hostiles ayant été jusqu’ici incapables de justifier leur agressivité autrement que par de pseudo-arguments d’une bêtise évidente.

 

La zoophilie peut prendre différentes formes et condamner celle-ci en bloc en s’appuyant uniquement sur quelques cas bien particuliers, et certainement pas généralisables, n’est pas admissible.

 

 

La prolifération de cet ostracisme et l’omniprésence des faux arguments me font subodorer que ces derniers seraient des prétextes spécieux pour justifier une posture dont la cause réelle ne serait pas d’ordre éthique mais d’ordre de la soumission aux idées reçues.

Je ne demande qu’à me tromper mais plus j’avance dans la lecture de divers forums, plus je suis désolé d’avoir l’impression d’être confronté à un grand tabou sans fondement défendable.

 

 

Je lance donc cet article dans l’espoir de recueillir un jour des commentaires intelligents, des contributions positives qui permettraient, à moi et à d’autres, de comprendre pourquoi la zoophilie serait éthiquement condamnable.

 

En attendant ce jour qui ne viendra peut-être jamais je n’ai aucune raison de condamner la zoophilie et les zoophiles.

 

 

 

P.S. : Je ne prendrai la peine de publier que les arguments réellement pertinents, aussi inutile de perdre votre temps si vous n’en avez pas (d’arguments…).


Par Acetos - Publié dans : Zoophilie - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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