Dimanche 15 novembre 7 15 /11 /Nov 21:10
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N’existerait-il aucun fondement éthique à l’interdit de la zoophilie ?

Aucun argument méritant qu’on s’y attarde pour justifier ce tabou ?

 

 

A vrai dire il m’est arrivé une fois de croire avoir enfin trouvé un argument qui puisse tenir la route, quelque chose qui ne puisse pas être aussitôt balayé d’un revers de main.

 

Il s’agissait d’une hypothèse ne concernant que la zoophilie canine passive mais à défaut de trouver autre chose qui tienne la route…

 

 

Cet argument n’était valable que pour la zoophilie passive entre un humain et un chien mais était je trouve intéressant : en acceptant d’être pénétré par un chien l’homme risquait de perdre sa position dominante et d’affecter fortement le comportement du chien au point que celui-ci développe une agressivité susceptible de le rendre dangereux et de le condamner à être abattu.

 

 

Le fait que le comportement d’un chien puisse changer après des rapports sexuels avec des humains ne m’apparaît pas comme étonnant, le fait que cela développe son côté dominant pourquoi pas, maintenant cette modification comportementale induit-elle fréquemment à rendre le chien véritablement dangereux pour l’espèce humaine ?

 

Là où j’ai lu cet argument celui-ci n’était étayé que par une intime conviction de comportementaliste, mais les comportementalistes des chiens ont-ils vraiment étudié ce phénomène ?

 

 

 

Me revient en mémoire le souvenir d’un témoignage que je crois bizarrement avoir entendu… à la radio !!

J’ai du mal à imaginer aujourd’hui des témoignages de zoophiles passant à la radio mais je crois pourtant bien que c’était un témoignage radiophonique, c’était il y a longtemps et certainement pas à l’antenne d’une radio nationale.

 

Peu importe.

 

Dans ce témoignage un homme expliquait qu’il se faisait pénétrer par son chien mais qu’il ne voulait pas en revanche être pénétré par un autre homme car n’aimant pas se sentir en position de soumission. Il expliquait qu’il craignait de mal vivre ses rapports avec un homme qui l’aurait pénétré alors qu’avec son chien il demeurait le dominant quoiqu’il advienne.

 

 

Ce témoignage semblait être en contradiction avec le schéma du chien anthropophile que l’on doit abattre pour dangerosité.

 

Le fait de pénétrer un humain rend-t-il alors vraiment un chien dominant au point d’en être dangereux ou ceci n’est-il surtout qu’une crainte fondée sur une extrapolation inappropriée de comportementalistes et ne correspondant pas à un phénomène fréquent ?

 

Existe-t-il quelque part des statistiques ou des études sérieuses sur le sujet ?

 

Si vous avez connaissance de telles statistiques ou études merci d’en faire part en commentaire avec des liens à consulter.

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : Zoophilie - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Dimanche 15 novembre 7 15 /11 /Nov 04:18
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Origines géographiques et sociales obligent j’aime le foie gras, je l’aime et j’en mange, d’ailleurs pourrais-je l’aimer sans y avoir goûté ?

 

Mais le foie gras serait l’œuvre de diaboliques traditions qui impliqueraient des traitements peu plaisants pour les futurs mangés.

 

J’avoue ne pas avoir été vérifier la chose, je préfère ne pas y penser : j’aime le foie gras et ne sais pas si je pourrais m’en passer facilement longtemps du fait de ma seule volonté.

 

Mais j’ai beau aimer le foie gras il ne me viendrait pas à l’idée de consacrer du temps et de l’énergie à défendre cette coutume si demain elle devait être menacée et frappée d’ostracisme (cela commence mais c’est encore bien timide par rapport à ce qu’on peut voir pour la zoophilie).

Non je ne bougerais certainement pas le petit doigt pour défendre le foie gras car même si j’en retire du plaisir ceux qui le condamnent me paraissent être dans le vrai, j’ai l’impression qu’ils ont raison de condamner cette coutume et la tradition ne serait pas aussi forte sans doute sentirais-je fortement le poids d’une conscience trop lourde.

 

 

Et la zoophilie dans tout ceci ?

 

La zoophilie c’est tout l’inverse : la zoophilie je n’y ai par contre encore jamais goûté et pourrais donc continuer à m’en passer sans aucune difficulté mais l’ostracisme dont elle est victime me paraît si injuste, si dénué de fondement éthique, que là je lève le petit doigt.

Là je lève le petit doigt pour tenter d’ouvrir sur ce blog un espace de débat qui apparaîtra peut-être à certains comme une apologie de cette pratique mais qui n’est rien d’autre qu’un désir de comprendre le pourquoi de cet ostracisme et d’avancer des hypothèses explicatives.

 

Effectivement, si aucun argument recevable n’est opposé, cela se transformera non pas en une apologie mais en une défense de la zoophilie.

 

Par Acetos - Publié dans : Zoophilie - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 15:37
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Moi ce n’était pas Omar mais Google qui « m’a tuer » (presque…)

 

Curieux comme un poux il m’arrive de plus en plus de regarder la provenance des visiteurs de ce blog, or j’ai frôlé l’arrêt cardiaque quand j’ai vu que parmi les mots-clés m’ayant rapporté d’honorables visiteurs figurait : « animals » !!

 

Un animal, des anima…  , c’est un des trucs que je n’ai pas encore oublié de mon passage à l’école.

Mon orthographe n’est pas parfaite et je dois choquer certains de mes lecteurs à l’occasion mais là !

 

Vérification faite je n’aurais pas participé dans ce blog à l’évolution de la langue française concernant l’orthographe du pluriel de ce mot, ce serait donc Google qui aurait pris l’initiative de faire un petit ajustement orthographique du mot-clé.

 

J’espère que le visiteur que j’ai gagné à cette occasion n’aura pas regretté sa petite visite ici : bienvenue dans mon antre vagabond de la Toile (mais surveille un minimum ton orthographe hein ? ).

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 01:34
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Je l’ai enfin revu, pour seulement la 2ème fois, une vie après le moment de sa sortie sur petit écran, après que celui qu’il raconte ne parte, après 1996 et que les traitements enfin efficaces n’arrivent, après que mon corps ne se transforme, que je troc ma jeunesse contre les stigmates des survivants.

Je l’ai enfin revu ce film, à l’instant, seul dans l’intimité de mon salon.

 

J’ai revu « Les nuits fauves », j’ai revu un peu de mon passé, j’ai revu un peu de ce que je fus, j’ai pu mesurer le travail de la mort intime.

 

Peut-être aurait-il pu connaître le bonheur n’eut-il pas été emporté 3 ans trop tôt.

 

Il fit tôt des rencontres lui donnant des raisons de croire que l’amour demeurait possible malgré tout, je connu d’emblée le traumatisme d’un abandon douloureux qui me fit perdre tout espoir en mes chances de pouvoir de nouveau voir battre un jour mon cœur à l’unisson d’un autre.

 

Douce m’a envoyé récemment un texte sur les stratégies de survie, j’ignore si elle pensait à cela, j’ignore même si je lui en avais parlé, le fait est que ma première stratégie de survie aura été de faire naître en moi une misogynie qui me ressemblait peu. Pour accepter l’idée qu’aucune femme ne m’aimerait plus j’ai essayé de me convaincre que les femmes ne méritaient pas d’être aimées. C’était artificiel, j’en avais conscience, mais je ne voyais que ce moyen pour rendre ma vie supportable alors que j’étouffais d’un besoin d’aimer.

 

 

Et Cyril Collard dans tout ceci ?

 

Je ne crois pas qu’il ait eu le besoin de construire ce type de stratégie, de ce côté-là nos vécus différaient de beaucoup, quoique...  croyait-il encore vraiment en la possibilité de pouvoir construire une relation amoureuse ?

 

En redécouvrant « Les Nuits Fauves » j’ai revécu tant d’émotions enfouies, je me suis demandé si une personne n’ayant pas vécue ces choses pouvait vraiment comprendre ces choses, ce film.

 

 

Les difficultés à le dire, les rapports évités, les prises de sang sources de chaleur humaine, l’AZT, la perpétuelle tension entre les apparences que nous livrons aux autres et ce truc intérieur sans nom (non là je n’en trouve pas de nom), cette impression d’être éclaté,…

 

 

A l’époque je souffrais beaucoup mais je me sentais encore vivre, maintenant j’ai souvent l’impression d’être déjà mort, les émotions étant si rares.

 

J’aurais voulu mettre en fond musical la chanson de Cyril Collard « Someone » mais j’ai du mal à la trouver sur le net.

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Réalités
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Vendredi 13 novembre 5 13 /11 /Nov 16:42
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Hasards.

 

Sortant d’une célèbre boutique d’articles SM j’ai trouvé son bouquin, quelques jours après j’achetai un DVD de son film au hasard d’une balade près d’un restaurant qui fut théâtre d’une anecdote DS qu’on me rapporta.

 

Mais moins que son attrait pour le BDSM c’est sa séropositivité dont il rempli en urgence son œuvre qui le rendit célèbre, œuvre que l’on savait celle d’un mort en sursis.

 

 

Le hasard n’a pas mis entre mes mains le livre éponyme du film « Les nuits fauves », mais son premier ouvrage : « Condamné amour ».

 

Ce livre dégouline de l’urgence d’écrire. Si je n’ai pas trouvé le résultat esthétiquement fabuleux je me suis en revanche retrouvé dans ce besoin désespéré que j’ai deviné de survivre par ses mots, son œuvre, quitte à ce que cette dernière soit bâclée.

 

Je me suis retrouvé dans ce que j’ai perçu de son besoin d’écrire ?

Oui et non, les réponses devraient toujours être normandes.

 

Bien que séropositif depuis fort longtemps ce n’est que récemment que j’ai vraiment senti la proximité de la mort suite à un accident cardio-vasculaire et c’est certainement cette proximité qui m’a fait ouvrir ce blog pour que tout ne meurt pas le jour, peut-être lointain finalement, où je partirai.

L’urgence dans mon cas est aussi une urgence de pouvoir témoigner d’un certain vécu avant qu’il ne s’efface trop de ma mémoire. C’est pourquoi par exemple j’ai ce 11 novembre pondu un article évoquant cette association que je fais entre « poilus de 14-18» et « dinosaures du VIH », j’ai pondu cet article en urgence sans trop chercher à le peaufiner car je tenais à laisser une trace de cette vision de moi et d’autres au vécu viral proche du mien.

 

Je viens de finir le livre, je n’ai pas encore revu le film.

 

Souvenir : alors que je sortais de la salle de cinéma où je venais de découvrir ce film placé sous le sceau d’un virus redouté dont je me savais déjà porteur, j’ai été abordé par un groupe de jeunes (je devais encore l’être et surtout le paraître à l’époque) se présentant comme amis de Romane Bohringer et souhaitant recueillir mes impressions. Je ne sais plus ce que je leur ai répondu, je ne sais plus si je me suis ou pas dérobé, je crois m’être demandé si Romane aurait accepté de passer une nuit avec moi connaissant mon statut après avoir connu la gloire cinématographique grâce à ce virus qui me détruisait.

 

 

 

La lecture de ce film, les images confuses que ma mémoire a conservées du film, ce que j’ai lu suite à cela sur lui m’ont fait me demander quel accueil médiatique il aurait eu aujourd’hui et si par exemple notre présent ministre de la culture aurait pris sa défense sous prétexte que c’est un artiste.

Je ne veux pas en dire plus là car si le film était je crois auto-biographique (à vérifier) je ne l’ai plus assez en tête, enfin le livre « Condamné amour » n’est clairement pas une auto-biographie même si il y a mis de toute évidence énormément de son intimité.

 

J’ai le souvenir d’un papier intelligemment écrit qui évoquait en particuliers l’évolution des mœurs, l’évolution du politiquement correct, de ce que la société accepte ou pas selon les époques et de la rapidité de certaines évolutions. Je vais tenter de retrouver ce papier et me payer alors un magnifique copier/coller.

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Réalités
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