Dimanche 27 septembre 7 27 /09 /Sep 16:54

  N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...


 

Vendredi 18 septembre 2009

 

Je connaissais ce site depuis fort longtemps, peut-être même plongeait-il ses racines dans ce minitel où j’avais perdu tant de temps, d’argent, d’énergie et de foi en l’homme. Pour une raison que j’ai oubliée, sans doute suite à une malhonnête astuce laissant espérer une fausse gratuité, j’en étais membre. Sans avoir jamais usé des fonctionnalités payantes celui-ci n’était devenu qu’un nom qui se rappelait à mon bon souvenir pour des «offres promotionnelles » récurrentes qui ne faisaient que souligner son manque de dynamisme et le coût trop élevé de ses prestations.

 

Ce jour-ci cependant ce site trop vénal revêtait un intérêt nouveau en tant qu’organisateur d’une soirée dans un lieu que j’affectionnais. Je m’étais promis de retourner dans ces fameuses caves parisiennes quand les mœurs enfin bien imprégnés de l’interdiction d’enfumer son prochain rendraient une telle visite non risquée pour mes petits poumons. Les temps semblaient enfin propices à pareille aventure et cette soirée s’annonçait comme étant l’occasion que j’attendais.

 

Comme souvent une prévente à un coût réduit permettait de substantielles économies sur le prix d’entrée et comme à mes précédentes soirées je pris le chemin du quartier du Père-Lachaise où siégeait le magasin vitrine médiatisée du BDSM parisien.

 

Bien que n’ayant pas pu vraiment communiquer avec Elle depuis un trop long moment, bien que commençant à désespérer la voir nous accorder une rencontre avant longtemps, avant qu’il ne soit trop tard, je pensais à Elle, je pensais à sa douceur, à sa bonté, sa sensualité, à tous ces possibles sensuels, tendres, amoureux, amicaux, … à tous ces partages que je rêvais de connaître avec Elle.

Mais je n’avais pas non plus oublié celle qui m’avait tourmenté une semaine avant, celle à laquelle je m’étais livré dans la souffrance et la complicité, celle qui m’avait si profondément marqué que je rêvais de devenir son esclave, que j’imaginais comme pouvant être cette maîtresse nous entraînant dans une relation progressive complice. N’ayant pas eu de réponse au message que je lui avais laissé après avoir enfin retrouvé sa trace sur la Toile je me demandais si je n’étais pas déjà tombé dans l’oubli et si l’excitation de son retour à New York n’avait pas déjà effacé de sa mémoire le petit maso français. Je commençais à regretter de ne point avoir insisté pour la revoir avant son retour à New York, voir même de ne pas avoir insisté pour la raccompagner à son hôtel à l’issue de la soirée de notre rencontre.

 

C’est partagé entre ces deux coups de foudre d’apparences si opposées, mes pensées leur étant toutes consacrées,  que je passai la rouge porte du magasin.

 

Ma surprise n’eut d’égale que ma joie quand, à peine entré, je vis ma belle tourmenteuse sourire à ma vue, heureusement surprise de retrouver celui qui fut son jouet favori une semaine plus tôt.

 

Nous étions tous deux en ces lieux avec le même objectif de participation à cette soirée !

 

Petite errance dans le magasin, retrait des fameuses places,…  il était temps pour elle et pour moi de quitter les lieux, elle pour rejoindre son hôtel, moi pour faire un saut dans des magasins encore mal connus que je comptais explorer.

 

Il est des moments dans l’existence où il faut savoir forcer le cours des choses pour ne point avoir à regretter des chances gaspillées. Elle recherchait certains articles pour cette soirée, je lui expliquai qu’elle trouverait peut-être gants et casquette en cuir dans ces magasins que je m’apprêtais à visiter.

Apparemment peu motivée pour courir en ces boutiques pour un résultat trop aléatoire nous conclurent pour une marche jusqu’au quartier de son hôtel.

 

La marche fut,… parlante !

N’ayant pas osé trop l’accaparer la semaine précédente je me rattrapai, d’autant que ma joie décuplait mes capacités linguistiques.

 

Quand je l’ai laissée sur ce pont rejoignant l’île Saint-Louis j’étais heureux de la sentir toujours satisfaite de son « soumis » enthousiaste.

 

Je la quittai le cœur léger de savoir que nous nous retrouverions bien après le soleil couché.

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : DOMINATRIX
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 26 septembre 6 26 /09 /Sep 02:59

  N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...


 

Mercredi 16 septembre 2009

 

Ce devait être l’occasion de découvrir enfin ces réunions entre initiés et néophytes au dress code facultatif tout comme, l’avais-je compris, la perspective de jouer.

 

Ce restaurant de la sphère BDSM ne m’était plus inconnu et je savais qu’outre le plaisir de satisfaire une curiosité j’avais au moins l’assurance d’y vivre un savoureux moment gastronomique.

 

Le thème prétexte ou véritable sujet de cette soirée même si il ne m’attirait pas spécialement m’intéressait toutefois un minimum (mais qu’est-ce qui ne serait pas susceptible de m’intéresser ?) et correspondait de plus à une expérience récente.

 

Mais peu importe mon intérêt pour le thème, j’étais décidé à rattraper 20 ans de réclusion et de tout découvrir de ce monde duquel je me sentais appartenir plus que d’autres.

 

A peine arrivé je salua cette femme qui m’avait repéré tout comme je l’avais moi-même remarquée lors de précédentes soirées, nos looks recherchés facilitant les reconnaissances. 

Outre la recherche de ses tenues que j’appréciais je ne la trouvais pas déplaisante à regarder, néanmoins il m’arrivait de ne pas aimer l’affectation de ses gestes et paroles, mais j’avais déjà cru remarquer la chose assez fréquente chez nombre de « dominas » et n’y voyais pas là une caractéristique rédhibitoire.

 

Les salutations faites je la quitta le temps de dîner avec les autres convives avant de la retrouver dans la salle du bas où le débat devait se tenir, assis à ses côtés en tentant une posture soumise qui ne soit pas trop incompatible avec la participation à ce débat.

 

L’ambiance était joviale et quand bien même des actes crus furent commis par les organisateurs de la réunion je ne trouvais pas l’atmosphère érotique, juste bon enfant.

 

Pas de cadre strict pour cette réunion. Il nous fut proposé de témoigner de nos éventuelles expériences sur le sujet, chose que je m’empressa de faire, tout heureux que j’étais de pouvoir évoquer cet instant d’intimité partagé avec Angela mon initiatrice quelques jours plus tôt.

 

Cette femme à laquelle j’avais accepté de me soumettre durant cette soirée-réunion se révéla particulièrement enthousiaste par ce thème correspondant à un de ses jeux favoris et il m’apparu que je pourrais bien finir « victime » de cet enthousiasme.

 

Les guillemets étaient alors à ce stade de mise car « victime » je m’étais préparé à l’être de nouveau, intéressé d’avoir une autre expérience en la matière.

 

Mais les guillemets finirent par tomber.

Le débat terminé elle me demanda naturellement de la suivre alors qu’elle montait satisfaire un besoin et une envie.

 

Le lieu était « clean » et bien plus aseptisé que cette dalle de béton sur laquelle je fut initiée, peut-être y vis-je un instant un indice rassurant.

 

Agenouillé je pris dans ma bouche cet appendice qu’elle avait montré à tous peu avant, tout heureuse de nous faire partager son joujou complice de ses plaisirs mouillés.

 

Agenouillé j’attendis, un peu anxieux de ce qui allait suivre, n’étant cette fois-ci point excité ni subjugué par celle à laquelle je me donnais.

 

Après avoir un peu joué avec ma bouche sur cet instrument qui nous reliait, pensant ainsi la titiller, la chose se produisit.

 

Je la savais fumeuse et elle me dit par la suite que je ne pourrai pas devenir son esclave car ne supportant pas la cigarette, je découvris en la recevant que ma soif de connaissances et d’expériences nouvelles dépassait largement celle que j’avais de son « champagne » au goût nicotiné prononcé.

 

Le dégoût fut immédiat, ce n’est qu’après que je pu associer ce goût atroce avec la nicotine honnie.

Alors qu’elle m’abreuvait je songeais à sa difficulté à trouver des partenaires pour ce jeu et me promettais de ne plus jamais revivre pareille épreuve.

 

J’ai enduré pour ne pas la décevoir, j’ai enduré pour ne pas perdre la face, j’ai enduré pour aller jusqu’au bout mais j’étais bien loin de l’instant vécu avec mon initiatrice.

 

 

Ce goût infecte demeura dans ma bouche plusieurs heures malgré mes efforts pour l’effacer.

 

Décidément je hais la nicotine sous toutes ses formes.

 

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Réalités
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 25 septembre 5 25 /09 /Sep 23:19
  N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...


Nuit du samedi 12 au dimanche 13 septembre 2009

Emportée par la fatigue elle m’avait laissé seul à cette soirée où je n’espérais plus grand-chose après une si cruelle et marquante expérience.

 

C’est sans espoir autre que celui de m’abandonner sur la piste de danse que je quitta ce vestiaire marqué par nos récents excès pour descendre rejoindre la piste de danse.

 

A peine avais-je dépassé le bar que je les vis tel dans un de mes rêves : nue sous ses chaînes, attachée par les poignées à un pilier, elle se trémoussait sur la musique au rythme des coups que lui administrait son maître complice.

Coups de fouet ? Coups de cravache ? Je n’ai plus le souvenir de ce détail, je me souviens en revanche de leur entente, leur communion dans ce sabbat.

 

Fasciné par la vision d’un de mes rêves, porté par la volonté d’y participer, je fus tout naturellement accepté par ce couple pour jouer à trois cette envoûtante partition.

 

Peu de mots furent échangés, nos regards se comprenant.

 

Alors que ma cravache lui parlait d’un côté son maître s’occupait d’elle de l’autre côté, elle était entouré par nos égards qui l’encourageaient à se livrer à nos coups et obscènes caresses.

 

Je ne sais si il la pénétra vraiment mais la chose me parut probable.

De mon côté je prenais plaisir à ce jeu à trois, cette parfaite entente entre 3 envies qui se rejoignent.

 

Comme je l’avais moi-même été en d’autres occasions elle était en transe, portée par la musique et l’exhibition de sa sauvage animalité que renforçait l’acceptation et la recherche de ces flagellations.

 

En transe je l’étais également et d’une façon nouvelle pour moi, d’une façon dont je me demandais jusqu’alors si je pourrais la vivre où si elle ne devait demeurer qu’un fantasme. Je vivais également la musique qui me portait également mais ici ce n’était pas mon animalité qui me faisait jouir mais la sienne que je vivais par empathie, la sienne que j’aimais faire ressortir tout en savourant cet instant où une belle femme m’honorait en s’offrant à mes traitements, savourant aussi l’honneur que son maître complice me faisait en m’ayant naturellement reconnu comme digne d’eux.

 

J’étais porté par la musique, par ce corps s’exhibant dansant, par cette cravache qui vivait entre mes mains. Ma cravache était de la danse, accompagnant le rythme, nous reliant.

 

Je bougeais, tournais autour de ma proie consentante, effectuant des pas justes, des mouvements précis, exécutant une parfaite chorégraphie dont elle constituait le centre et l’objet. A la douleur des coups était associée la beauté des gestes, la saveur des choses arrivant au juste moment.

 

 

Quand les dernières notes se turent, que le temps de se retirer arriva nous bûmes un verre ensemble avant de nous retirer mais la magie s’était retirée comme je fis sans oser prendre leurs coordonnées qu’ils ne m’auraient peut-être pas données et ce sans doute avec raison.

 

Un tel instant reviendra-t-il ?

 

 

J’ai pu connaître les deux bouts de la cravache la même nuit.

 

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Réalités
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 25 septembre 5 25 /09 /Sep 02:06
  N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...




Vendredi 25 septembre 2009

 

 

Ces derniers jours bien qu’ayant vécu d’intenses moments liés aux réalisations successives de nombreux instants que je rêvais de connaître depuis si longtemps j’ai connu juste après ceux-ci une période dépressive liée en partie à une incompréhension de la part de gens que j’appréciais, incompréhension de propos non « politiquement corrects » que j’ai eu l’imprudence de tenir publiquement, propos qui suscitèrent des réactions épidermiques et bien peu de véritables réflexions.

 

Mais cette dépression avait au moins deux racines, l’autre étant Sa non-disponibilité qui m’apparaissait de plus en plus comme devant déboucher sur une inaccessibilité, sur un enracinement dans le virtuel, sur un futur qui enfouirait tôt ou tard cette chance de rencontre comme tant d’autres occasions manquées.

 

Quelle raison avais-je d’espérer alors que tout mon passé me rappelait les échecs suivant mes plus grands élans amoureux ?

 

Je souffrais d’un côté d’un sentiment d’ostracisme et d’un autre côté je m’enfonçais en apprenant qu’Elle recevait un ami, qu’elle ne pouvait me parler facilement et aussi en croyant deviner que sa confiance en moi n’était pas encore telle qu’elle puisse facilement envisager de me voir chez Elle. Elle ne pouvait pas me parler facilement et pourtant je ne voyais qu’Elle à qui pouvoir parler de cette expérience de rejet qui me consumait.

Durant cette bien longue semaine où Elle me fut quasiment inaccessible j’ai pu de nouveau entrevoir sa délicieuse douceur et bonté mais je ne pouvais en abuser et j’ai du tenir le coup, ma souffrance renforcée d’une deuxième épreuve. 

 

Les expériences fortes que j’avais connues en soirée ne furent pas écrites en ces mauvais jours mais seulement ceux-ci en grande partie passés quand ma plume pu enfin se détacher de ce maudit forum qui m’avait si profondément blessé.

 

Une journée commencé sous le signe de la déprime, un coup de fil réconfortant à une sympathique secrétaire qui me redonna du courage pour achever ma reconversion professionnelle et surtout… une « conversation » avec Elle après tant de jours, de semaines même sans avoir pu vraiment communiquer, sans avoir pu écrire avec le cœur, se laisser porter par sa douce présence.

 

C’était hier, jeudi 24 septembre 2009 que j’apprenais qu’Elle risquait de « monter » à Paris le week-end prochain pour participer à un groupe de travail. J’éclatais de joie à une telle annonce, cet événement tant attendu, espéré, puis dé-espéré, semblait enfin non seulement possible mais sur le point de se réaliser !

La chose prendra-t-elle vraiment corps dans une semaine ou bien s’agira-t-il là d’une mauvaise blague du destin cruel qui ne nous permettra pas de connaître enfin cette douce rencontre ?

 

Tant pis si le destin doit s’avérer cruel, je ne peux m’empêcher de fermer les yeux en l’imaginant enfin contre moi.

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : Douce amie - Communauté : Réalités
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 21 septembre 1 21 /09 /Sep 01:55
  N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...

Nous n’avons pu vraiment nous retrouver cette semaine où j’ai par ailleurs traversé un grand moment de solitude suite à une prise de position non politiquement correcte sur un forum qui lui l’était terriblement.

 

Elle recevait un ami et j’ai envié cet ami.

J’ai aussi cru comprendre que sa confiance en moi n’atteignait pas celle que j’avais déjà en Elle, mais j’étais il est vrai bien fou de croire qu’une mère de famille puisse envisager d’héberger un homme avec lequel elle n’a finalement échangé que lors de quelques chats.

 

Je ne lui ai quasiment pas parlé cette semaine et maintenant je suis trop fatigué pour répondre à son courriel qui pourrait être une perche à saisir pour revenir vers Elle.

 

Il suffirait qu’Elle me dise vouloir me voir pour que je prenne de suite le train et pose mon sac dans un hôtel de sa ville.

 

Il est probable que je commence une formation que j’avais voulu annuler d’ici peu, la voir enfin sera-t-il un jour possible ?

Par Acetos - Publié dans : Douce amie - Communauté : Réalités
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Calendrier

Décembre 2024
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31          
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés