Mardi 20 octobre 2 20 /10 /Oct 01:40


Décidemment j’aime cette ode à la débauche, j’aime cette provocation sexuelle/sensuelle, ce sexe ludique.

 

J’en remets une couche avec un lien où il est possible de visionner cette vidéo en grand écran.

 

http://www.visit-x.net/CAMS/FR/specials/Rammstein.html?track=Index

 

Tout irait pour le mieux si ce n’est que j’ai été terriblement déçu d’apprendre que les membres de Rammstein avaient été doublés pour les scènes pornographiques.

 

Quand donc le porno et les métiers du sexe en général seront-ils mieux acceptés, seront-ils considérés comme des activités honorables, des activités non honteuses ?

 

Dans de nombreux pays l’image négative de ces métiers transforme ceux qui les pratiquent en de véritables parias et les enferme souvent dans une clandestinité qui les empêche parfois de pouvoir vraiment défendre leurs droits et opinions. J’aurais aimé qu’un groupe d’une certaine notoriété puisse aider à faire reconnaître les prestataires de services sexuels comme des être humains à part entière, dommage qu’il ne s’agisse là que d’une occasion manquée.

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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Lundi 19 octobre 1 19 /10 /Oct 01:45

Peut-être ne s’agit-il là que d’une opération marketing d’un groupe cherchant à faire parler de lui mais j’aime la musique, j’aime les images associées, leur enchaînement, cette atmosphère décadente, cette atmosphère libertine, cette liberté.

 

J’aime quand l’expression n’est pas aseptisée par le carcan du « correct » et j’espère que cette vidéo survivra quelque temps, j’espère que les ayatollahs de diverses religions ne parviendront pas à l’interdire sur les sites non dédiés au porno.

 

J’ai vu que cette vidéo avait déjà été retirée au moins une fois de Youtube, en restera-il un exemplaire dans la section « pour adultes » ou bien subira-t-elle une chasse au sorcière ?

 

Certes cette vidéo comprend des séquences pornographiques mais ne se limite pas à celles-ci.

 

Les sites dédiés au porno seraient-ils les derniers refuges des matériaux non aseptisés pour adultes ?

 

 

Bon visionnage.







Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : DOMINATRIX
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Lundi 19 octobre 1 19 /10 /Oct 00:33
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Fait divers d’outre-Atlantique : Romell Broom, noir américain vient de subir le supplice de… la mise à mort par injection létale foirée.

 

Il aura souffert 2 heures.

 

La douleur ne se mesure pas.

J’ai connu nombre de prises de sang, poses de cathéters et autres actes invasifs et à deux actes supposément identiques pouvaient correspondre des écarts abyssaux au niveau de la douleur ressentie.

J’ai connu des poses de cathéter quasiment indolores or lors d’une d’elle j’ai aussi connu une douleur si vive, si extrême, que j’ai eu la certitude de devoir en mourir si jamais elle avait du durer une fraction de seconde de plus. Plus tard on m’affirma qu’on ne meurt pas de douleur, que dans les cas extrêmes le corps se protège en tombant dans les pommes.

 

Impossible d’évaluer la douleur que subit Romell Broom autrement que par ses dires mais il n’est pas impossible qu’il ait souffert bien au-delà de ce que peuvent imaginer la plupart de ceux qui refusent de tenir compte des souffrances infligées aux assassins ou supposés tels.

 

 

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-10-07/executions-ratees-aux-etats-unis-le-calvaire-de-condamnes-a-mort/924/0/383745

 

 

 

Cette affaire aura été l’occasion de montrer à tous que les mises à mort, même par injections létales, même dans ce pays qui de part sa puissance militaire, économique et cinématographique, sert souvent de modèle, ne sont pas des actes aseptisés sans douleur.

 

Cette affaire aura aussi été l’occasion de constater l’importance de la haine dans nos sociétés, sociétés qui parfois ne savent pas répondre autrement aux manifestations de haines qu’en tentant de les satisfaire.

 

Si je puis comprendre des manifestations de colère la haine, elle, me met toujours mal à l’aise.

 

 

Voilà 25 ans qu’il attendait dans un couloir de la mort tout en clamant son innocence pour l’unique crime dont il est accusé : le viol et le meurtre d’une adolescente.

Pourquoi insister sur le fait qu’il n’est accusé « que » d’un seul crime ?

Cette précision fait suite à des réactions lues ici et là sur des forums où des personnes censées discuter de l’affaire Romell Broom évoquaient les violeurs tueurs récidivistes. J’ai eu l’impression que ces personnes étaient mues par un tel besoin de déverser leur agressivité qu’elles étaient prêtes à tous les amalgames, toutes les approximations et distorsion d’information.

 

 

Faire souffrir une personne jugée comme criminelle permet-elle d’alléger la souffrance des victimes, permet-elle à celles-ci de se reconstruire ?

Je n’en suis pas certain, j’aurais plutôt tendance à croire qu’il est plus facile de se reconstruire dans la compréhension que dans la haine, mais peut-être suis-je ici victime d’un certain idéalisme ?

 

Je vois dans la haine une manifestation de l’incompréhension, d’une négation de l’autre, de son humanité, de ses souffrances.

 

 

http://www.deathpenaltyinfo.org/

 

 

 

 

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Dimanche 18 octobre 7 18 /10 /Oct 18:19
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Ma libido étant à plat depuis trop longtemps la mise en place d’un morceau de latex suffit presque toujours à assassiner la moindre érection.

 

Oui mais tu remplis brillamment les critères suisses de non-transmissibilité du VIH Acetos!

 

http://premiereligne.ch/blog/2008/03/07/bonne-nouvelle-pour-de-nombreuses-personnes-seropositives/

 

 

Oui mais qui connaît ces critères en dehors de rares initiés ?

Qui va croire en ces critères si il n’en a pas entendu parler à la télévision ?

Et puis nous sommes en France, pas en Suisse, or dans l’Hexagone je demeure contaminant, le risque de contamination dépendant du pays dans lequel on se trouve. Pour des pratiques hexagonales je suis donc dans l’obligation quasi-légale de continuer à mettre un machin censé assurer ma partenaire un risque nul de contamination.

Les critères suisses de non-transmissibilité du VIH ne correspondent pas en effet à un risque nul dans le sens mathématique du terme, juste à un risque négligeable, à un niveau de risque de contamination infiniment inférieur à celui du risque d’explosion de la plus sûre de nos centrales nucléaires : le lobby du nucléaire existe, pas celui des séropositifs répondants aux critères de non-transmissibilité du VIH…

 

Mais au-delà des considérations nationales j’ai aussi trop subit des années de lavage de cerveau sur le thème du « tu ne transmettras pas ton virus », lavage de cerveau m’ayant fait développer une attitude pathologique de prudence excessive, pour pouvoir aujourd’hui admettre facilement ma non-dangerosité quand bien même des autorités médicales la reconnaîtraient officiellement.

 

 

Ainsi tant que ma libido est détruite, tant qu’il m’est impossible de pouvoir sereinement avoir des rapports libres de latex avec une partenaire séronégative, je n’ai d’autre alternative pour faire vivre mon vit dans un accueillant orifice (con ou pas) que de trouver une partenaire également touchée par ce foutu virus.

 

 

 

J’avais passé une annonce, elle y avait répondu.

 

D’emblée nous nous savions tous deux porteurs du VIH, d’emblée nous savions que la capote ne serait pas là pour gâcher, voir interdire la fête si de festives envies coquines devaient se manifester.

 

Oui mais…

 

Elle se disait elle aussi avoir une libido défaillante et nous nous étions promis de ne point insister lourdement si jamais cette rencontre devait aboutir à des moments intimes.

 

Avant qu’elle ne vienne chez moi je ne connaissais d’elle que des mots et deux photos de son visage, sa voix m’était inconnue tout comme son langage corporel.

 

Quand je la vis enfin je ne fus surpris ni positivement ni négativement.

 

Je ne la trouvais pas repoussante ni spécialement attrayante : elle m’indifférait.

 

Une courte journée pour approfondir la découverte de l’autre : nous avions indubitablement beaucoup de points communs.

Courte journée qui ne me la rendit pas désirable.

 

Heure du coucher.

Le moment de nous souhaiter une bonne nuit était venu, l’occasion de tester nos capacités à nous laisser animalement aller l’un avec l’autre aussi.

Petit pas, petit geste, timide réponse,…  le grand lit n’était pas bien loin et accueillit nos ébats… animaux.

 

Pas de capote, non, pas d’affreux latex pour nous interdire le contact charnel.

 

J’ai aimé ce contact oublié des muqueuses gorgées de désirs, j’ai aimé ressentir mon membre se frotter au plaisir de l’autre.

 

Oui j’ai éprouvé un certain plaisir animal, oui mais…

Oui mais ce fut là encore malgré tout une corvée : je n’arrivais pas à vraiment l’aimer, l’empathie se refusait à moi et ne me donnait point cette énergie qui permet de puiser son plaisir dans celui de l’autre.

Dans un lointain passé je pouvais aimer le temps d’une nuit, là je n’ai point su mettre d’amour, même éphémère, dans nos rapports.

 

Au petit matin, ayant sans doute remarquée mon érection, elle insista pour recommencer. J’étais exténué et la maudit de m’avoir réveillé, privé de précieuses heures de sommeil. J’avais une érection mais qu’une envie : dormir !

Je l’aurais un peu aimée sans doute aurais-je pu surmonter ma fatigue pour la satisfaire, mais je n’éprouvais rien, juste de l’agacement et l’envie d’être seul.

 

 

J’ai pu copuler sans sentiments, mais sans empathie l’acte devient vite une corvée.

 

Oui j’ai éprouvé mille fois plus de plaisir à donner la cravache à une femme y prenant goût où à subir les supplices d’une cruella complice que de commettre un acte sexuel duquel je me sentais absent bien qu’en en étant un acteur forcé

 

 

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Réalités
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Vendredi 16 octobre 5 16 /10 /Oct 20:37
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Urgence !

 

 

C’était du temps où on tombait comme des mouches, du temps où peu se risquaient à donner du temps au temps.

 

Avec juste des défenses immunitaires à zéro et une récidive de pneumocystose j’étais loin d’être le cas le plus préoccupant du service et on m’avait éjecté (c’est le mot juste) de ma chambre « single » pour l’attribuer à un vivant ses derniers jours.

 

Echange : j’ai pris sa place dans une chambre collective partagée avec Eric.

 

C’est Eric qui avait demandé à ne plus avoir à côté de lui un voisin mourrant pour ne pas voir son moral trop affecté.

 

Comme le mourant, comme moi, comme beaucoup d’autres dans ce service, Eric était séropositif au VIH.

 

Eric avait déjà souffert de pas mal de maladies graves, mortelles et mettait toute son énergie à vivre pleinement l’instant présent, mettait toute son énergie à remplir ce qui lui restait de vie de vie.

 

Il s’était marié avec celle qu’il aimait, s’épanouissait dans son métier stressant, était sur le point d’acheter la voiture qui faisait rêver le petit enfant enfoui en lui, faisait mille projets, envisageait de réaliser mille choses pour ne point regretter de n’avoir pu les vivre…

 

Beaucoup de séropositifs que je croisais étaient dans le même état d’esprit : vivre le plus intensément possible, compenser la durée par l’intensité de vie.

J’étais en décalage avec eux, je vivais comme si j’étais éternel : sans hâte, sans peur de manquer de temps, en me laissant porter par l’humeur présente sans toutefois savoir vraiment savourer la beauté de l’instant.

 

 

Le temps a passé et j’ai du mal à ne pas associer les années passées à du temps gâché.

 

Crise de la quarantaine ?

Peut-être…

 

J’ai aussi connu récemment pour la première fois la peur de la mort avec un accident cardio-vasculaire.

Pour la première fois j’ai eu le sentiment que tout pouvait s’arrêter d’un coup, sans prévenir.

 

Je resonge à Eric et à ses nombreux désirs qu’il voulait satisfaire tant qu’il était en vie, sans perdre de temps.

 

Je ne veux plus perdre de temps.

 

Je ne m’interdis aucune rencontre et même si je conserve un idéal « d’âme sœur » j’envisage difficilement une relation exclusive par principe.

 

Je ne veux plus non plus attendre d’inaccessibles étoiles qui m’enfermeront dans de stériles attentes. Je peux attendre quelqu’un… un peu, juste un peu, après je n’envisage que de laisser les choses suivre un cours libre d’espérances souvent vaines.

 

 

Il y a urgence de vivre tant que la chose est possible, je ne suis plus éternel.

 

Par Acetos - Publié dans : VIH : une vie à positiver - Communauté : Réalités
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