Lundi 24 août 1 24 /08 /Août 19:20

N'oubliez pas de cliquer sur le bouton "lecture"...

 

 

Ce blog vient de naître et j’ignore si j’y déposerai tout ce qui me tient à cœur mais je voudrais me sentir libre de tout y dire, sans appréhension des réactions des possibles lecteurs, aussi je ne souhaitais pas en donner l’adresse à des amis…

 

Si nos visages se sont parlés nos regards n’ont pas encore pu se croiser vraiment, nous ne nous sommes point encore touchés et nos peaux sont impatientes de se frôler… enfin.

 

Nous ignorons notre avenir, si il sera long ou court, serein ou tempétueux, si l’intimité révèlera l’harmonie sexuelle ou au contraire la frustration de celle-ci, si nos rapports seront fougueux ou doux, peut-être les deux…

 

Je ne sais quelle direction nous prendrons et jusqu’où nous irons, si elle fera de moi sa chose soumise, si elle prendra ou pas goût à jouer de mon obéissance, si je réapprendrai à vouloir aimer en sa présence, si elle aura le génie de repérer mes « pannes » avant qu’elles ne surviennent, le génie de les prévenir, je ne sais comment elle pourra les vivre, j’espère juste que notre rencontre sera un moment qu’elle aimera, qu’elle aimera ce que nous vivrons ensemble.

 

Je ne sais que bien peu de choses, mais je sais que ce peu de choses représente déjà beaucoup pour moi.

 

Je voulais garder ce blog embryonnaire secret mais comment lui cacher son existence alors que je recherche une relation sincère, transparente, complice ?

 

Je lui ai alors donné le moyen de le retrouver, c’est sans doute un acte fou mais plus grande folie serait de ne pas vivre pleinement cette rencontre à laquelle je n’osais rêver.

 

 

Acetos esclave/amant en devenir ?

 

 

 « Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il le croit. » (La Rochefoucault ?)

« Aimer est une aventure sans carte et sans compas où seule la prudence égare. » (Romain Gary)

Par Acetos - Publié dans : Douce amie - Communauté : Réalités
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Samedi 22 août 6 22 /08 /Août 18:58
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Douce nuit, douce nuit sous le signe du laissez-aller, douce nuit à croiser des gens, à confronter nos violences lors de pogos cathartiques, à provoquer, à se laisser porter par une musique guidant un corps à l’esprit déconnecté, à frôler et toucher des corps s’abandonnant,…

 

 

Douce nuit aussi pour avoir reconnu celle qui me cravacherait avec plaisir…

 

 

Douce nuit au lent bouquet final partagé sur une piste avec une blanche étrangère, faisant écho à ce noir m’habillant, lors d’une longue transe sensuelle que nous seuls osions vivre dans l’arène abandonnée. Nous ne nous sommes que frôlés lors de cette parade de damnés mais nos mains se sont naturellement trouvées quand moururent les dernières notes.

Quand la lumière du petit jour a remplacée celle artificielle de la cave je n’ai point osé aborder celle en qui je me suis reconnu dans la soumission sensuelle à cette musique pas inconnue dont j’ignore malheureusement le nom,  aurais-je alors gâchée la beauté de cet instant ? Ai-je au contraire gâchée l’occasion d’une rencontre ? Sans doute faudra-t-il que j’apprenne à prolonger la beauté des moments magiques par la promesse d’une aventure.

 

Je suis encore jeune.

Par Acetos - Publié dans : BDSM et compagnie - Communauté : Réalités
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Samedi 22 août 6 22 /08 /Août 18:15

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VOLEUR !!!

 

 

Sans me retourner je marchais guidé par la colère et aussi la peur de la stigmatisation accompagnant ce statut que la Société, pour des raisons évidentes, condamne. Formaté à respecter les règles, les lois, il m’est difficile de les braver mais je m’y autorise toutefois quand je ne vois pas d’autres recours.

 

Je ne voyais ici pas d’autre recours possible, mais quand bien même je ne sais pas si mon geste aurait été compris par des tiers qui souvent agissent selon le principe du troupeau, en suivant non pas le fruit de leur réflexion mais l’instinct peu fiable d’une des premières personnes à donner son opinion. Quand bien même j’estimais mon geste juste je craignais qu’il se heurte à un « politiquement correct » qui m’aurait désigné comme le méchant.

 

Mais qu’aurais-je pu faire d’autre, existait-il une alternative autre que celle d’accepter qu’on bafoue ouvertement et la législation en place et mon droit (et celui d’autres personnes dans mon cas) d’aller faire mon marché sans y mettre trop ma santé en péril ?

 

En ne s’excusant pas, en continuant son forfait et en me faisant comprendre qu’il continuerait ainsi, ce vendeur de fruits et légumes se mettait au-dessus de la loi, au-dessus des gens qu’elle a pour fonction de protéger. En agissant ainsi alors que je lui avais expliqué que sa fumée était susceptible de provoquer de graves problèmes de santé et que j’avais d’ailleurs été hospitalisé longuement pour avoir été enfumé il niait par ailleurs violemment implicitement mon existence.

 

 

 

Que faire ?

 

Appeler la police ? Mais celle-ci se serait-elle déplacé alors que la délinquance tabagique a pendant si longtemps pu s’exercer ouvertement sans réaction des autorités et  aurait-elle pu de toute façon constater le délit ?

En venir aux mains ?

J’en suis venu à l’acte : déclarer colérique que je ne lui paierai pas les 6€ de ses 4 misérables melons et m’en suis allé, l’acte commis en ayant la satisfaction d’avoir trouvé la juste réponse.

 

 

 

 

Ayant été formaté dans le respect des lois et ayant été particulièrement sensibilisé au « tu ne voleras pas » il me fut dur d’entendre quelques (2 ? 10 ? 100 ?... ?)  secondes plus tard une voix crier « Au voleur !», il peut être difficile d’aller à l’encontre de ses formatage même quand on l’estime nécessaire et je ne peux m’empêcher de ressentir une sorte de honte, comme quoi toute honte n’est pas juste (mais ça on le savait déjà).

 

Question : cet enfumeur déliquant a-t-il ensuite éprouvé un quelconque sentiment de honte ou de remord ?

 

 

Défendre ma vie valait bien quelques melons pris sur l’adversaire.

 

 

 

P.S. : Si jamais certains doutent de la chose : oui une très courte exposition à la fumée de cigarette peut générer des accidents létaux.

P.S.2 : Les melons étaient bons.

Par Acetos - Publié dans : Tabac : l'Ennemi - Communauté : Réalités
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Vendredi 21 août 5 21 /08 /Août 05:19
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N'ayant rien de mieux à dire que le silence laissons parler la musique....

Par Acetos - Publié dans : Douce amie - Communauté : Réalités
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Mardi 18 août 2 18 /08 /Août 21:36

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J’ai retrouvé un message que je comptais poster pour inaugurer mon aventure bloguesque et une nouvelle année, l’année 2009.

J’avais un peu oublié l’état d’esprit dans lequel je me trouvais alors et l’utilité d’avoir un lieu où déposer à l’occasion mon vécu, mon ressenti, mes impressions, mes joies ou maux en mots apparaît ici encore plus clairement.

 

C’était le 11 janvier 2009 :

 

 

 

Bonne année ?

Année de m… aimerais-je hurler.

Etrange envie que de vouloir hurler de telles choses.

 

Voilà 20 ans que je le connais, voilà peu qu’il est père, nouveau rôle qui m’a valut une réflexion sur mon langage peu châtié.

 

Mon langage peu châtié ?

A la réflexion il n’est effectivement peut-être pas tout à fait lisse ce langage, sans doute est-il encore aujourd’hui marqué par cet élan de rébellion mesurée contre une éducation trop stricte et trop souvent stupide.

 

Serais-je alors une sorte d’adolescent attardé enfermé dans une image de rebelle qu’il cultiverait irrationnellement ?  Quand bien même ma rationalité peut à l’occasion s’assoupir je me soupçonne trop rationnel pour pouvoir être ainsi décrit.

 

Non les « gros mots » ont une fonction qui dépasse celle d’afficher un statut de rebelle en nous dispensant de dépenser l’énergie nécessaire à être pleinement une chose. L’usage des « gros mots » peut être autre chose qu’une sorte de logo nous épargnant la fatigue d’Etre.

 

Sans doute ai-je vu aussi dans ces mots une violence permettant de crier les choses que tous ne voulaient pas entendre, violence permettant aussi de dévoiler mes colères, colères que j’ai, je le crains, nombreuses.

Besoin adolescent de se faire entendre, plus tard besoin adulte de faire ressortir ses colères.

Et puis parfois aussi le poids des habitudes jugées ici mauvaises par un maintenant père de famille.

 

Mais pourquoi donc vouloir hurler « année de merde » en place et lieu des doux vœux d’usage ? 

J’ai envie d’hurler que je ne vais pas bien, que je traverse une période de grande fatigue, d’abattement, que mon rocher est redescendu bien bas et que Sisyphe se demande où puiser les forces qui pourraient lui faire atteindre durablement un sommet, même modeste, où il pourrait souffler.

 

Voilà des mois que je vais mal et je n’en peux plus de traverser les douleurs de la vie seul.

Je ressens dans ma chair ma mortalité depuis quelques mois, depuis cet instant couperet où je passa dans la catégorie des personnes ayant eut un accident cardio-vasculaire.

Froid, stress, sac à dos,… autant de facteurs favorisant le retour du douloureux avertissement : je suis mortel.

 

Voilà maintenant plus de 20 ans que je suis exposé à une autre épée de Damoclès mais celle-ci ne devait à priori pas me tuer d’un coup et j’avais jusqu’alors vécu non pas tant avec l’idée d’une possible mort imminente que…  mais c’est je pense une autre histoire vers laquelle je reviendrai probablement au gré de ma plume.

 

Se laisser porter par la plume, écrire pour se libérer, faire sa catharsis, mettre en mots des instants vécus pour espérer ne pas tout à fait mourir, pour ne pas laisser complètement mourir une infime parcelle du vécu humain.

J’ai vu bien des blogs artistiquement conçus, je ne suis pas certain de vouloir, et aussi pouvoir, rivaliser sur le plan esthétique, je serais déjà bien heureux si jamais je parviens à extirper ce fond enfoui en moi.

 

Je suis plein de colères et si je ne sais pas toujours trouver des mots sucrés, ou plutôt trouver la force de les vouloir chercher, n’en déduisez pas pour autant que je vous hais. Même les personnes que j’aime peuvent connaître mes silences, peut-être aussi par moments car les mots me semblent trop insignifiants quand mon amour est trop grand.

 

A l’instant je réalise que j’aimerais pouvoir aller au bout de cette expérience pour l’offrir à toutes ces personnes que je n’ai pas su aimer. Se savoir aimé aide à se sentir exister, à vivre.

 

 

 

Année 2008 je te hais, année 2009 je t’appréhende.

 

 

Par Acetos - Publié dans : Divers - Communauté : Réalités
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